mardi 31 mars 2020
lundi 30 mars 2020
dimanche 29 mars 2020
COVID-19 ou la faillite du système de gouvernance en Algérie

Une petite rétrospective combinée
avec une observation de quotidienne que chaque jour qui passe dévoile la
gravité de la situation sur le plan de la gestion des situations de crise, et
de la gouvernance en général aux différents paliers de l’état, - national,
régional, et local.
crise majeure alors que les prix du brut a atteint des records en termes de chute du prix, et pendant que le pays est en face à un manque de réserves en devises de plus en plus critique, et alors les capacités réelles sont mise a nu, la présidence gratifient, à travers la chaîne de télévision publique le peuple Algériennes et Algériens d’une information des plus folles : Un don de 50 millions de $ comme aide à la Mauritanie. Je comprends que la solidarité dans les moments de crises est un devoir sur le plan humain, mais je pense que charité commence par soi, - comme dit l’adage!
Comment expliquer que les couches
les plus démunies du peuple vivent des moments extrêmement difficiles pendant
que les pouvoirs décident de lancer une nouvelle chaîne de télévisons par
satellite, quand on sait que les frais par année pour diffuser sur les bouquets
et les coûts pour le satellite s’élèvent aux environs de 10 millions de $ par
année. Ce lancement n’a été que superficiellement médiatisé : A peine une ligne,
une phrase au J.T du 20 heures, puis plus rien, - pour un événement d’une telle
importance!
Tout semble se passer dans une
4 ème dimension dans ce pays. Presque quatre semaines après les arrêts des cours
dans les écoles et universités, enfin, aujourd’hui, le ministère s’est tiré de
sa léthargie pour annoncer un plan pour l’enseignement à distance. Cette
décision est, somme toute louable, aucun doute là-dessus, mais d’un pont de vue
pratique elle reste une aberration. Considérant la médiocrité de l’internet en
Algérie en termes de débit, considérant l’éloignement des villages et petits
bourgs de l’Algérie profonde qui non seulement ne connaissent pas internet,
mais ont des difficultés avec la disponibilité de l’approvisionnement en électricité,
comment les stratèges du ministre de l’enseignement ont pu prendre cette
décision. Je pense que ça aurait été plus judicieux lancer un programme sur la
chaîne nationale terrestre qui reste accessible a toutes les couches sociales
du pays, au lieu de lancer ce programme sur le compte You Tube du ministère de
l’enseignement. Je considère que les fonds jetés dans le lancement de la
nouvelle chaîne nationale par satellite auraient être utilisés à bon escient, -
pour ce projet par exemple!

Drôle de décision prise par le
chef du gouvernement que de visiter Blida demain connaissant la tradition du
protocole en Algérie.
Pendant que dans les pays qui se respectent, leur Premier
Ministre respectif, et ministres de tutelles sont en contact continu avec leurs
administrés par des points de presse quotidien, les responsables Algériens,
dans leur majorité, sont hors ligne, disparus de la circulation. Alors que les
députés des circonscriptions Canadiennes et Québécoises se mobilisent pour
rester en contact avec leurs électeurs en répondant à leurs questionnements et
interrogations à travers des séances de face time sur les différentes plateformes
numériques, les députés Algériens brillent par leur absence de la face du
monde.
Je ne peux passer sous silence
tout le machiavélisme du système mafieux Algérien qui dépasse tout entendement en
matière d’hypocrisie, mensonge, et cruauté. A l’heure ou le monde entier vit
des moments d’une extrême gravité, la justice Algérienne, sous les ordres des rangers
de l’ombre, trouve normal de rejuger Karim Tabou pour le maintenir en prison
pour six mois consécutifs, - comme si le cas de cet opposant était une priorité
vitale pour le pays.
On vient d’apprendre que les
journalistes venaient de recevoir une instruction des plus hautes autorités que
dorénavant ils ne pouvaient avoir le nombre exact et officiel concernant le
nombre de personnes contaminées, des décès, etc : Un black-out total alors
que tous les pays du monde appliquent une transparence exemplaire et totale.

L’élan de solidarité des jeunes Algériens
a travers les associations et organisation non gouvernementales (O.N.G) nous a révélé
la faillite de l’état Algérien, et l’absence d’un plan d’urgence a la mesure d’une
catastrophe comme la pandémie de la COVID-19. L’action de solidarité, d’entraide,
de support aux couches sociales les plus vulnérables est certes louable de la
part des jeunes, mais cette initiative doit être un complément à l’action de l’état
et en aucun cas un substitut aux responsabilités des gouvernants de ce pays.
Pour finir, on remarque l’absence
de discipline de la part d’une fraction du peuple qui semble inconsciente du
danger mortel de ce virus : On a vu des commerces qui ont fait fi des directives
gouvernementales ouvrant leurs portes, comme les cafés, bars, et autres
restaurants qui ont continué a activé de façon criminelle en accueillant une clientèle
qui semble hors du temps.
Pour clore ce tour d’horizon,
tout en priant que les Algériens passeront cette épreuve sans grand dommage, il
sera plus que vital de faire un audit du fonctionnement de ce pays a tous les
niveaux.
Salah Eddine Chenini
samedi 28 mars 2020
jeudi 26 mars 2020
mercredi 25 mars 2020
mardi 24 mars 2020
Les vieux réflexes de "nos" "Con-servateurs"!
Quand les <<Con servateurs>> sont rattrapés par leurs traditionnelles mesquineries partisanes a un moment grave ou la nations et tous les Canadiennes et Canadiens ont besoins de l’unité de la classe politique.
Quand les conservateurs persistent dans leurs vielles habitudes. Alors que la nation toute entière est devant un danger mortel, les conservateurs n'ont qu'une seule priorité: Bloquer tous les projets de lois qui pourraient donner plus de pouvoirs au Libéraux,- comme si c'était la priorité!
Ils sont prêts a aller jusqu'au blocage des chèques pour les Canadiens qui attendent avec impatience cette bouffée financière juste pour satisfaire leur ego, et bouger leurs pions sur l'echiquier politique a des fins électorales.
Ils sont prêts a aller jusqu'au blocage des chèques pour les Canadiens qui attendent avec impatience cette bouffée financière juste pour satisfaire leur ego, et bouger leurs pions sur l'echiquier politique a des fins électorales.
dimanche 22 mars 2020
samedi 21 mars 2020
Coronavirus & Workplace Safety
Please share with your pals, friends, and family members. It is during circumstances of such that we should make a smart and wise use of social media tools...
mercredi 18 mars 2020
Scènes de désolation!
"Le peuple ne tire sa force que de ses bras ; il ne doit les employer qu'au travail, et non pour frapper et détruire. "1
En voyant de telles scènes, je ne peux que sentir toute la désolation pour mon pays natal. Un peuple inculte, dépourvu de toute forme d'intelligence, et d'une bassesse incomparable. Je ne regrette pas certaines décisions dues en partie a cet état des lieux, car j'en suis à la conclusion qu'il n’y a aucun espoir avec un tel niveau de décadence intellectuelle, et déperdition civique.
Tout le monde s'est mis à la mode des revendications politique, mais personne parmi les administrés ne prend une minute pour méditer sur son rôle civique en sa qualité de partie prenante dans le changement tant souhaité. Un peuple adepte du sensationnel, manipulable et tellement influençable. Un peuple plein de contradiction : D'une part, on le voit appeler à aller à l'encontre les décisions des pouvoirs publics en ce qui concerne le confinement, mais se gêne pas de vouloir brûler sur le bûcher une poignée de concitoyens, certes qui est dans le tort, juste pour avoir eu l’indélicatesse et un manque de jugement d'assister a une cérémonie de mariage dans des circonstances aussi dangereuses que cette pandémie.
Cet événement est loin d’être un fait extraordinaire considérant la nature du citoyen Algérien. On s'entend tous que ce dernier a des prédispositions à contrecarrer et à aller à l'encontre tout ce qui en relation avec l'autorité. De l'autre cote, sans parler de l'inconscience des responsables de la salle des fêtes et des convives, sans oublier les deux familles des mariés, le laxisme des autorités est flagrant.
Que l’on ne nous dise pas que aucune patrouille des services de sécurité n'a remarqué qu'il y avait un éventement à l’intérieur de l'enceinte de ladite salle, - alors que quand il s'agit de collecte d'informations pour incriminer un simple citoyen, les différents canaux, tels les indiques de service et autres sources à la solde de ces derniers, sont efficaces.
Tant qu’on n’aura pas fait un travail sur l’éveil du simple citoyen, et tant qu’on n’aura pas élevé son niveau intellectuel, le pays sera au même point de départ.
Je termine par cette citation qui résume le tout:
"Les peuples agissent par passion. Tant pis pour les gens raisonnables. D'ailleurs, ils sont peu nombreux." 2
Salah Eddine Chenini
1. Antoine de Rivarol; Les pensées inédites de Rivarol (1836)
2 Jean Dutourd; Les pensées (1990)
mardi 17 mars 2020
Benchenouf : Coronavirus pour casser le HIRAK
Machiavélisme chronique
C’est comme même hilarant de constater à quel point certaines personne n’ont aucune classe et encore moins conscience. On dit bien que dans les moments de crises que l’on connait la vraie nature des gens. J’ai toujours eu un grand respect pour ce journaliste principalement pour ses éditoriales, sa vulgarisation des sujets politiques, mais par-dessus tout pour son intégrité intellectuelle. A la vue de ce passage, je ne puis que rester pantois devant le machiavélisme de certains journalistes, et de certaines chaines dites d’information dont la ligne éditoriale ne cesse de révéler leur vraie nature.
Je n’arrive pas à comprendre si Monsieur Benchenouf, pour ne pas le nommer, et ses acolytes sont déconnectés de la réalité qui les entoure, ou s'ils ont atteint un point de non-retour dans la démagogie, le mensonge, et la tromperie sous le couvert d’un semblant de nationalisme.
Alors que lui et tous ceux, qui dans le confort des studios feutrés en France et en Angleterre, ne cessent de débiter leurs diatribes contres toute action émanant du pays, et dans un contexte de pandémie mondiale, ils ne trouvent aucune gêne à vendre leurs discours haineux. Pendant que le monde entier semble mobilisé, et alors que toutes les grandes nations et leurs gouvernants mettent leurs divergences politiques et idéologiques de cote pour faire, cette comme un seul bloc, a ce fléau qui risque d’emporter toute l’humanité, lui et ses comparses du même bord persistent à inciter les jeunes Algériens à braver le danger et à sortir dans des regroupements de masses dont le danger mortel est plus que certain.
Je n’arrive pas à comprendre la crédulité des jeunes Algériens, et moins jeunes, qui vont dans le sens de ce mercenaire des médias applaudissent ses appels à un suicide collectif de jeunes Algériens. Bien que tous les pays adoptent les mesures de confinement pour endiguer la propagation du virus, monsieur Benchenouf persiste à accuser le système Algérien de vouloir étouffer le mouvement populaire en interdisant les marches dans les grandes villes du pays. J’aurais aimé que ce monsieur, qui se dit intègre et nationaliste, émettre les mêmes critiques envers le pays qui l’accueille concernant les décisions prises en matière de confinement.
J’aurais aimé voir Monsieur Benchenouf braver le danger et aller à l’encontre des décisions du gouvernement Français en sortant le Samedi et publier ses vigiles,- afin de prêcher par l'exemple.
Rarement vu des gens aussi dangereux, prêts a tout pour satisfaire leur ego. Les auditeurs auxquels ses émissions s’adressent doivent doubler de vigilance quant à ses appels car il est aussi dangereux, si ce n’est pas plus, que le système que la jeunesse Algérienne combat.
Le moment est grave, et l’heure est à la vigilance et a l’intelligence. Le monde comme le pays font face a un danger qui ne connait aucune considération politique, ni frontière géographique. Agir de façon irresponsable peut mener non seulement le pays, mais le peuple a sa perte. Soyons plus intelligents en ces temps de crise! C'est dans ces moments de crise que l'on connait la bravoure d'un peuple a travers son intelligence et son civisme!
Salah Eddine Chenini
Salah Eddine Chenini
dimanche 15 mars 2020
Affaire Hamel vue par un "certain" Monsieur Hichem Aboud
Il est bien comique ce guignole. Depuis qu’il a fuit le pays, il ne cesse
de nous gratifier d’informations que les auditeurs connaissent déjà tout en critiquant
les uns et les autres, mais il oublie que lui-même est le produit du système des
généraux dont il dénonce. Il omet de dire qu’il fut le bras droit de la
propagande des services de sécurité, mais aussi il fut le chef du cabinet et
homme de confiance d’un certain général Betchine lorsque ce dernier fut à la tête
de la DCSA, puis DGPS / DGDS, à la suite
du limogeage de Lakhal Ayat, de 1987 jusqu’à Septembre 1990. N’oublions pas que
le même général Betchine lui a collé un procès en avril 2008 a la suite duquel
il fut condamné à six mois de prison pour diffamation pour ses déclarations
quant a l’implication dudit général aux tortures lors des événements d’Octobre
1988. C'est à ne plus y comprendre rien du tout...
Salah Eddine Chenini
Coronavirus en Algérie : Djerrad évoque les raisons de la non-suspension de tous les vols
Coronavirus en Algérie : Djerrad évoque les raisons de la non-suspension de tous les vols: Lors de son passage à la radio chaine III ce dimanche, le premier ministre a évoqué la question de la suspension des vols en provenance et à destination de l’Europe.
Je n'arrive pas à comprendre comment ces gens puissent avoir de telles
lacunes en termes de communication. Non seulement, ils ont prit tout leur temps avant de daigner distiller les
raisons qui font que la compagnie nationale du transport aérien maintient les
dessertes habituelles, mais ils ne sont même pas capables de communiquer adéquatement
les raisons réelles de cette décision.
lacunes en termes de communication. Non seulement, ils ont prit tout leur temps avant de daigner distiller les
raisons qui font que la compagnie nationale du transport aérien maintient les
dessertes habituelles, mais ils ne sont même pas capables de communiquer adéquatement
les raisons réelles de cette décision.
Ceci nous ramène au problème de fond de ce pays à savoir le manque de
coordination entre les différents ministères et services, sans parler du manque de considération envers le peuple.
On a la nette impression pour ne pas dire conviction, que chaque sortie médiatique
est une corvée que les responsables se
voient obliger de se taper.
coordination entre les différents ministères et services, sans parler du manque de considération envers le peuple.
On a la nette impression pour ne pas dire conviction, que chaque sortie médiatique
est une corvée que les responsables se
voient obliger de se taper.
On comprend que les citoyens qui sont en voyage en dehors du pays doivent être
rapatriés, mais point de mot sur le maintient du trafic de la compagnie
nationale. Autre point dont je n’arrive pas à comprendre est pourquoi aucun des
premiers responsables de la compagnie Air Algérie ne s’est manifesté pour
expliquer à leurs clients la situation, et répondre aux multiples questions que
les voyageurs ne cessent de se poser depuis l’avènement de ce fléau. Est-ce un
manque d’égards envers la clientèle qui n’a, en majeure partie du temps, pas le
choix ? est-ce a cause du monopole dont cette compagnie détient et de ce
fait la pousse a persister dans ses pratiques en terme de communication et
manque de considération envers sa clientèle !
rapatriés, mais point de mot sur le maintient du trafic de la compagnie
nationale. Autre point dont je n’arrive pas à comprendre est pourquoi aucun des
premiers responsables de la compagnie Air Algérie ne s’est manifesté pour
expliquer à leurs clients la situation, et répondre aux multiples questions que
les voyageurs ne cessent de se poser depuis l’avènement de ce fléau. Est-ce un
manque d’égards envers la clientèle qui n’a, en majeure partie du temps, pas le
choix ? est-ce a cause du monopole dont cette compagnie détient et de ce
fait la pousse a persister dans ses pratiques en terme de communication et
manque de considération envers sa clientèle !
samedi 14 mars 2020
Coronavirus : des avions qui volent sans passagers
Le secret des vols sans passagers
On ne cesse de lire sur les réseaux sociaux, et entendre sur certaines
chaines de télévision privées les critiques des plus acerbes concernant l’entêtement de la compagnie nationale du
transport aérien à continuer ses vols vers les dessertes habituelles.
Il serait plus intelligent avant d’avancer des suppositions, tirer des
conclusions hâtives, ou faire des jugements, prendre le temps de se documenter,
de chercher pour avoir un semblant de vérité sur le sujet.
Air Algérie est obligée pour des raisons contractuelles, et a cause de considérations
financières de maintenir le trafic aérien sur les dessertes habituelles sous
peine de perdre les créneaux qui lui ont été attribués. En effet, la réglementation
oblige les transporteurs aériens à faire atterrir 80% de leurs vols dans les aéroports
sinon elle pourrait perdre ces créneaux qui coûtent en moyenne des dizaines de
millions de dollars U.S.
Le problème endémique de l’Algérie reste la médiocrité et le manque de la
communication de la part des responsables du secteur en particulier et du
gouvernement en général ; cette tradition de laisser le peuple dans le
flou le plus total sur des sujets importants particulièrement dans des
situations de crise semblent difficile à endiguer malgré le vent de révolte qui
aspire à couper court avec les pratiques du passé. Malgré les informations qui ne cessent de se
transmettre sur les réseaux sociaux sur le sujet, et malgré les critiques du
citoyens lambda sur l’attitude d’Air Algérie, aucun responsable de cette
compagnie, et encore moins un membre du gouvernement ne s’est manifesté pour
vulgariser la situation en donnant des informations sur les raisons qui font
que cette compagnie continue à desservir les créneaux habituels.

Pour limiter les pertes financières, la compagnie cherche à maximiser ces
vols. Jusqu’à la tout semble logique et naturel. Ce qui est étrange et
dangereux en revanche est le laxisme au niveau des aéroports ou aucune mesure sérieuse
de contrôle n’est mise en place, - ce
qui permet a des potentiels sujets de propagation du virus de rentrer sur le
territoire national sans être pris en charge, mettant en danger la santé de centaines
de milliers de citoyens.

A ceux qui incriminent certaines figures politiques de vouloir faire le maximum de victimes en gardant les frontières ouvertes, il serait bénéfique pour leur bien être intellectuel, et surtout pour éviter de passer pour des imbéciles, de prendre quelques minutes en recherche avant de débiter des inepties.
Pour nos hommes dit politiques, il est primordial d'apprendre a communiquer efficacement et au moment opportun pour éclairer les administres et ainsi éviter tout amalgame ou mauvaise interprétation qui pourrait avoir des conséquences dans un contexte aussi sensible.
Joint a cette publication un reportage sur la réglementation obligeant les transporteurs aériens a continuer a desservir leurs créneaux.
Salah Eddine Chenini
mercredi 11 mars 2020
« L'Algérie ce n'est pas le Danemark », selon le ministre de la Santé Al...
Hôpitaux Algériens: L’état des lieux, ou l'amer constat!
Un point positif dans cette déclaration: On
est passe du cap ou les ministres et autres hauts commis de l’état nous
gratifiaient de déclarations farfelues qui glorifient les services publics.
C'est un pas, certes minime, mais positif dans le sens où l'on ne prend plus le
citoyen qui fait affaires avec les services publiques et ipso-facto constate de
visu la médiocrité de prestation de ces services au quotidien.
On a dépassé le l’étape ou les Ould Abess
faisait l’éloge des différents secteurs et comparait les transferts sociaux a
ceux de la Suède, ou Hadjar jurait par tous les seins que nos universités
concurrençaient celles des pays développés, et la liste est longue.
Ce constat clair et objectif de l’état des
lieux donne lieu à une opportunité d'entreprendre des actions pour reformer et
remettre en marche les services publiques. Le ministre s'est donné une gêne
pour ne pas mettre le blâme sur ses prédécesseurs. Je crois que les causes et
les responsables sont connus, mais il y a lieu de citer, comme il l'a fait
d'ailleurs, la part du citoyen qui reste une partie prenante dans l’état des
lieux.
En conclusion, pour faire sortir les services publics de leur léthargie afin qu'ils puissent donne la meilleure prestation possible au contribuable, un chantier énorme attend les responsables de chaque tutelle, mais aussi implique la contribution du simple citoyen qui ne peut rester en dehors de l’équation desdits reformes,- pour le bien de tous, et surtout pour un avenir meilleur aux générations futures!
Salah Eddine Chenini
Un an de prison dont 6 mois ferme pour Karim Tabbou, figue du Hirak
L'Affaire Tabou: Le procès exemplaire!
Je n'arrive pas à comprendre comment ces gens
peuvent se réjouir d'une telle décision de la justice Algérienne. Monsieur Tabou aurait dû avoir un non-
lieu, - au vu des chefs d'inculpation retenus contre lui, mais surtout et avant tout au regard du vide absolu du dossier.
Ces scènes de liesses populaires, hélas, renforce mon sentiment profond qu'une grande majorité de mes compatriotes ne vont pas dans le fond des choses, et ne lisent pas entre les lignes les messages d'un système mafieux rodé aux combines et a la manipulation!
Ces scènes de liesses populaires, hélas, renforce mon sentiment profond qu'une grande majorité de mes compatriotes ne vont pas dans le fond des choses, et ne lisent pas entre les lignes les messages d'un système mafieux rodé aux combines et a la manipulation!
Le procès farfelu et le jugement qui ressemble
plus à une amnistie, voire un rattrapage de bévue judiciaire, ne démontrerait-il
pas l’inanité du montage? La mobilisation de la défense, plus de 90 avocats chevronnés,
et la ténacité de la rue, fut à la mesure du personnage qui a travers ce procès
s’est offert, sans aucun effort, une nouvelle dimension par un système qui
voulait par tous les moyens le discréditer et le réduire au silence. En voulant
le détruire, les forces occultes du système ont créé un monstre politique dont
ils auront toute la misère du monde à le canaliser.
Au regard des chefs d’inculpation retenus
contre Karim Tabou, on devrait s’étonner comment le parquet a pu clôturer ce procès
en un laps de temps si court. Ce procès,
dirais-je, simulacre de procès devait durer au minimum des mois en audiences
pour étaler les preuves a charge et a décharge, et écouter les différents témoins.
La durée du procès nous révèle le vide apparent du dossier, et par-dessus tout,
la double nature de ce dernier qui est aune fonction politique évidente envers le mis en
cause en particulier ainsi qu'envers tout autre activiste qui monte sur la scène
politique nationale, et un avertissement lancé envers toute voix qui s’élève
contre le statu- quo et pour un changement des pratiques du système. Le fait
que le système s’est borné à juger Karim tabou, il n’a fait que mettre le système judiciaire
dans une mauvaise posture malgré les déclarations du nouveau Garde des Sceaux
de la nouvelle ère qui souffle sur la justice Algérienne.
On retiendra par la même l’accident survenu
lors du transfert de Monsieur Karim de la prison vers le tribunal qui reste un événement
gravissime au vu du poids politique du prévenu. En effet comment expliquer qu’un
banal accident de la circulation puisse arriver alors qu’on connait toute la
sensibilité de l'événement. Comment interpréter qu’aucune précaution n’ait été prise
lors du transfert alors que pour un déplacement d’un simple wali les routes
sont fermées à la circulation des demi-journées entières. On sait tous qu’à
chaque fois qu’une personnalité sensible se trouve dans un lieu où son intégrité
physique est engagée, les services concernés s’affairent à prendre les dispositions
nécessaires pour le sécuriser. Je donne comme exemple le cas de Lembarek Boumaarafi
lors de la mutinerie de la prison d’El Harrach ou il fut isolé du bloc dans
lequel les incidents eurent lieu, et mis dans une aille de la prison ou la sécurité
de son intégrité physique était assurée. Comment interpréter cet accident :
est-ce-que Monsieur tabou doit désormais, et à compter de cette date prendre
des dispositions pour sa sécurité physique? Est-ce un message envers le prévenu
que quelque soit les conclusions du procès, il doit se soumettre et rentrer
dans le rang sous peine de conséquences dramatiques irréversibles.
Pour conclure, le système vient, a travers ce procès,
de donner une nouvelle dimension politique à Monsieur Tabou, et, par la même
occasion, mettre à nu un système judiciaire aux ordres et aux abois.La citation de Montesquieu résume parfaitement le tableau de la situation actuelle: Rien a rajouter.

Salah Eddine Chenini
mardi 10 mars 2020
Civils vs. Militaires: La genèse du mal de l’Algérie.
Certes, les figures historiques sur cette photo furent les pionniers de l’Algérie
moderne, mais si l’on regarde notre histoire avec un œil critique, et honnête,
et si l’on veuille faire face à notre histoire avec objectivité et pragmatisme,
on arrivera à la vérité que ces mêmes personnalités
se sont entre-tuées pour s’accaparer le pouvoir bien avant l’indépendance.
Frères d’armes avant le début de la révolution, ils se sont laissé emporter
par l’ivresse du pouvoir. La majorité d’entre eux ont passé la révolution dans
l’opulence et le confort en dehors des frontières pendant que d’autres se sont
battus dans les maquis ou étaient occupes a amasser les fonds pour supporter la
révolution. D’autres a l’instar de feu Zeghar, se démêlaient comme des diables
pour nourrir approvisionner les maquisards en armes et munitions.
Bien avant l’indépendance, le problème qui range le pays en 2020, à savoir
la fameuse légitimité historique et révolutionnaire, et surtout, la primauté du
militaire sur le politique, fut initiée par certains, que dieu ait leur âme respective
après tout, afin d’éliminer les concurrents et assoir leur mainmise sur le
jeune pays. Des 1956 / 57, les divergences et animosités entre les frères d’hier
était
déjà avérée, et les premiers coups bas dépassaient les simples querelles pour
aboutir aux éliminations physiques tellement les enjeux étaient énormes, et les
appétits grandissants.
Le premier, et surement le plus frappant qui allait façonner l’image et le
cours des événements de l’Algérie jusqu’à nos jours, fut sans conteste la
fusion opérée par feu Abdelhamid Boussouf de sa Direction Centrale des Liaisons
Générales ( DCLG), plus tard devenu Ministère des Liaisons Générales et des
Communications ( MLGC), avec le Ministère de l’Armement et du Ravitaillement
Général (MARG) et l’effacement de son patron un certain Mahmoud Cherif. Cette
fusion donna le coup d’envoi de la tradition de la mainmise d’une seule
personne sur un ou des secteurs vitaux du pays, - nous y reviendrons avec une
analyse plus approfondie.
Cette image représente dans sa symbolique la composante de l’Algérie
moderne : On a cote a cote le civil et le militaire. Il faut rappeler que
le civil est celui qui a mit les fondations de la révolution Algérienne, alors
que le militaire a détourné l’essence et les principes du soulèvement armée
contre l’occupation Française.
Quand on observe bien la photo en question, on se rend compte du gâchis causé
par l’appétit vorace des militaires en éliminant les Krim, Abane, Bentobal,
Khider, et en mettant hors-jeu Boudiaf, Abess. Boussouf en payera les frais en
personne puisqu’il sera écarté, sous peine d’être éliminé,
par son fidèle lieutenant un certain Boukharouba.
Pour conclure, et surtout pour éviter tout amalgame, personne ne remet ne
cause le rôle de chacun dans l’effort de guerre d’une façon ou d’une autre, et l‘édification des institution futures. Une chose est
certaine en revanche, nous devons, pour les nouvelles générations, effacer
toute forme de dogme de notre logique, et revoir notre histoire en face et sans
censure pour avancer sereinement vers un avenir solide bâti sur de bonnes
bases.
Une analyse de cette période à venir.
Salah Eddine Chenini
lundi 9 mars 2020
Problématique du système de gouvernance en Algérie : Le cas des Walis.
Le problème se
trouve dans le système même dans lequel ces Walis exercent : Un wali nommé aura
toujours le sentiment et la conviction qu'il n'est pas tenu de rendre compte
aux administrés, mais aura comme seul souci de satisfaire sa hiérarchie. Les
Walis fonctionnement comme des administrateurs et non pas comme des
gestionnaires de leur wilaya. En tant qu'administrateurs, ils sont plus dans la
logique bureaucrate qu'autre chose. Pour eux, le développement de leur wilaya
équivaut aux rapports qu'ils doivent remettre à leur tutelle. Combien de fois
on a vu des projets dont l'échéance est de passée de 15 voire 20 ans. Tant que
le projet en question n'est pas inscrit dans la feuille de route du nouveau
patron, les Walis n'en donnent aucune importance même si ces projets boostent
le développement social et économique. La même chose pour d'autres hauts commis
de l'état; je cite comme exemple le poste du président du haut conseil de la
magistrature, ou le président du Conseil Constitutionnel ou ce dernier est
nommé par le président pour veiller au respect de la constitution par tous les
Algériens y compris celui qui l'a nommé. Comment voulez-vous qu’un homme qui a
été nommé par le président puisse le mettre en accusation pour motifs valables
aux yeux de la constitution?
Je crois que
celles et ceux qui suivi la cérémonie de la nomination de Belaiz a la tête de
cette institution, gardent toujours en tête la fameuse phrase à l'intention de
Bouteflika en le rassurant de sa loyauté et autre fidélité. Comme je l'ai
toujours dit et répété, le problème en Algérie est un problème de système de
gouvernance qui doit être revu de fond en comble. On doit impérativement se
détacher du lègue de la France en matière de mode et modèle politique et
institutionnels si l'on veuille réellement passer à une étape constructive. On
pourrait éventuellement s'inspirer du modèle Canadien, Québécois, voir
Britannique, ou à la rigueur Allemand. Un élu aura toujours son mandat comme garde-fou. Il sera sous
les projecteurs des élus qui lui auront accorde leur confiance s’il espère
avoir un nouveau mandat. Chaque fin de mandat sera synonyme de bilan que les walis auront a présenter devant
leurs administres.
Par Salah Eddine Chenini
dimanche 8 mars 2020
شاهد كيف تعامل والي ولاية مستغانم مع مواطنة زوالية
Incident de Mostaganem, entre changement & vieux réflexes!
vendredi 6 mars 2020
Hourak an I: Parcours & perspectives
Pour comprendre le mouvement du 22 février, il faut revenir aux événements
qui ont précédé ce phénomène, et surtout se poser des questions sur les mécanismes
et la genèse de ce soulèvement pacifique.
On doit s’entendre que cette publication, qui n’engage que votre serviteur
n’a aucune prétention ni objectif politique ou personnel ; c’est juste un
essai de la part d’un simple citoyen de l’extérieur qui observe, lis, recoupe,
et essaye d’analyser à la lumière des données disponibles tout en essayant d’être
le plus pragmatique possible.
D’emblée, je ne puis m’empêcher de souligner que cette publication s’adresse
à une certaine catégorie de mes concitoyens qui ont une certaine culture politique
et historique, et dont l’ouverture d’esprit est acquise. Le but est d’échanger,
et de s’instruire les uns les autres loin de tout sentimentalisme et surtout
affiliation partisane et autre tendance politique. Pour être en mesure d’analyser
en toute objectivité et pragmatisme, il est primordial de se détacher de toute
forme de sentimentalisme, et s’imprégner de la neutralité nécessaire afin de
garantir notre objectivité.
Des le départ de ce mouvement, je me suis posé des questions sur la nature même
de ce phénomène : Je n’ai pu m’empêcher de faire l’analogie avec d’autres soulèvements
que le pays a vécu au cours de son histoire. Pour les initiés à la politique,
il est évident que chaque événement ne peut être fortuit ou le résultat d’une
action spontanée, - surtout dans des pays du tiers monde. Il est primordial de
comprendre que chaque événement s’inscrit dans une logique de causes à effets. L’Algérie
reste un mystère en matière de gestion car plusieurs paradigmes politiques se succèdent
à intervalles donnés.
Revenons un peu en arrière pour dresser le tableau de la situation précédant
l’avènement du mouvement du 22 février. On doit avoir la sobriété et le
pragmatisme nécessaire pour admettre que l’Algérie s’acheminait doucement mais
surement vers un 5 eme mandat. Tous les Algériens semblaient résignés au fait
accompli malgré l’impotence du président sortant. La rue était soumise, désintéressée,
complètement détachée de la chose politique. Malgré une atmosphère délétère, toute
la classe politique s’accordait, hormis quelques partis tel le F.F.S, et
quelques figures de l’opposition, sur un consensus tacite pour maintenir le
statut quo, en donnant un quitus à Bouteflika pour un énième mandat.
Posons-nous la question sur les catalyseurs qui ont changé la donne, et surtout
qui a ont pu mettre des centaines de milliers de citoyens dans la rue.
On a tendance à oublier que la rue fut prise d’assaut par les étudiants en médecine
bien avant le 22 février pour réclamer le retrait de décisions du ministre
Hadjar. En réalité, les étudiants en médecine furent en grèves répétées et
manifestations continues depuis 2015.
Pour ce qui de la contestation populaire pour le rejet du 5eme mandat, on
doit se rappeler qu’une première tentative de manifestation se révéla non
concluante en décembre 2018 à Bab El Oued. Après cet épisode, il y a eu l’acte héroïque
d’un certain Hadj Ghermoul et Redouane
Kada qui, en janvier 2019 à Tizi Ouzou, manifestèrent seul en brandissant la
fameuse pancarte dénonçant le 5 eme mandat ,- et qui furent par la suite condamnés à 6
mois de prison. On reviendra en détails sur la chute des Bouteflika ultérieurement.
La mobilisation de toute cette masse ne peut être le résultat d’une action spontanée.
La manipulation des service secrets, j’en suis convaincu, y est pour quelque
chose. Je suis certain aussi que, comme pour certains évènements antérieurs,
les mêmes services ont initié ce mouvement pour en perdre le contrôle par la
suite. On a vu que l’élément catalyseur fut la fameuse conversation téléphonique
entre Sellal et Hadad durant laquelle les deux comparses évoquaient clairement
et distinctement le recours aux milices armées pour mater toute contestation
envers l’avènement du 5eme mandat. Avant cet épisode, il y a eu le fameux
discours de Ould Abass a travers lequel il narguait le peuple Algérien en le
mettant devant le fait accompli promettant la pérennité du F.L.N et de son président
pour les cent prochaines années. La question qui doit être posée est la
suivante : Qui a fait « fuiter » le fameux enregistrement sonore
de la discussion téléphonique entre Sellal et Haddad ? Pourquoi cette
fuite à ce moment-là ? Cette exploration sera développée ultérieurement.
Maintenant pour ce qui est du Harak, il faut savoir que n’importe quel
mouvement s’il n’est pas structuré ne pourra perdurer dans le temps. Nous avons
assisté à l’émergence de figures qui dans un passé pas lointain furent les pions
du système. Le mouvement a péché des le départ par orgueil : On avait des
figures comme Monsieur Tabbou, pour ne citer que cette personnalité, qui remplit
toutes les conditions pour être le porte-parole du peuple, - son incarcération
est une preuve que son poids et son charisme font peur au système.
Il faut se rendre à l’évidence que le système qui a perduré pendant plus de
50 ans ne peut être éradiqué en deux ans. Bizarrement que ça puisse paraitre, M.
Tebboune est en train d’opérer des changements car il a toute l’intelligence pour
savoir qu’une nouvelle ère doit commencer. Il est évident qu’il fait face a une
fronde de la part des caciques du système. Il faut se rendre à l’évidence que
les revendications radicales de la rue ne seront jamais réalisées.
Ce que je préconise est d’aller vers la table de la discussion pour arriver
à un consensus qui sortira le pays du marasme actuel. Ce qu’on doit comprendre
est que les dégâts de la gestion des différents gouvernements de la politique
de Bouteflika se fait déjà sentir sur le plan économique. L’année prochaine et
surtout 2022 verront, a moins d’un miracle au niveau des recettes du pays, une
crise économique et financière qui va renvoyer le pays vers la nécessite de l’emprunt
étranger.
Il est vital pour ce mouvement de faire sortir des représentants qui ont
les capacités pour établir une feuille de route réaliste et réalisable afin de
discuter avec le système. Continuer à manifester en brandissant des slogans
reste loin d’être productif, et finira par atteindre la lassitude. Il faut
apprendre à déléguer et faire confiance a ceux en qui nous confions nos voix. Il
faut apprendre à faire des concessions, et à travailler par étapes pour arriver
à des résultats. Il faut apprendre à agir avec stratégie, et sur un échéancier à
court, moyen, et long terme. Il faut éviter a tous prix le populisme, et surtout
être vigilent quant aux manipulations. Le mouvement du 22 février fut chanceux
d’émerger à un moment ou les l’élite dirigeante se déchirait sans merci. Il faut
capitaliser sur cette nouvelle ère pour aller vers un changement total et profond
du système de gouvernance.
Par Salah Eddine Chenini
Par Salah Eddine Chenini
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