dimanche 29 mars 2020





COVID-19 ou la faillite du système de gouvernance en Algérie 


Bien que tout Algérien lucide sût depuis un certain temps la situation dans laquelle le pays en général se trouve depuis l’avènement du règne de Bouteflika, ce qui revient à dire depuis une vingtaine années, la pandémie du mois de décembre 2019 a mis à nu l’état actuel et réel du chaos
dans lequel le pays tout entier se trouve.
Une petite rétrospective combinée avec une observation de quotidienne que chaque jour qui passe dévoile la gravité de la situation sur le plan de la gestion des situations de crise, et de la gouvernance en général aux différents paliers de l’état, - national, régional, et local.

Le gouvernement comme la présidence, sans oublier une partie de la population, semblent hors du temps a travers les actions entreprises et autres décisions qui laissent l’observateur étranger comme le simple citoyen pantois, incapable de trouver ne explication logique à certaines actions. On est bien d’accord que tout le système de gestion devait depuis belles lurettes être repensé, mis à jour selon les variantes et autre réalité du moment. Devant la cacophonie qui semble être une religion chez les dirigeants Algériens en matière de communication et, surtout, de transparence, je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi on ne canalise pas l’information à travers un seul porte-parole afin d’éviter les déclarations contradictoires.  Je suis de ceux qui pensent, et persistent même à maintenir que nos dirigeants, des années 80, et les suivants d’ailleurs, ont commis une erreur majeure en abolissant le ministère de la planification. Certains, je présume les anciens avec une certaine culture politique et historique, vont me dire que ce ministère n’avait plus sa place au début des années 80. Honnêtement au vu de toutes les catastrophes en termes de gestion, je crois en mon âme et conscience qu’un organisme de planification a sa place aujourd’hui plus qu’hier.

Tous les Algériens n’arrivent toujours pas à comprendre les raisons, dans un moment de
crise majeure alors que les prix du brut a atteint des records en termes de chute du prix, et pendant que le pays est en face à un manque de réserves en devises de plus en plus critique, et alors les capacités réelles sont mise a nu, la présidence gratifient, à travers la chaîne de télévision publique le peuple Algériennes et Algériens d’une information des plus folles : Un don de 50 millions de $ comme aide à la Mauritanie. Je comprends que la solidarité dans les moments de crises est un devoir sur le plan humain, mais je pense que charité commence par soi, - comme dit l’adage! 


Comment expliquer que les couches les plus démunies du peuple vivent des moments extrêmement difficiles pendant que les pouvoirs décident de lancer une nouvelle chaîne de télévisons par satellite, quand on sait que les frais par année pour diffuser sur les bouquets et les coûts pour le satellite s’élèvent aux environs de 10 millions de $ par année. Ce lancement n’a été que superficiellement médiatisé : A peine une ligne, une phrase au J.T du 20 heures, puis plus rien, - pour un événement d’une telle importance!

Tout semble se passer dans une 4 ème dimension dans ce pays. Presque quatre semaines après les arrêts des cours dans les écoles et universités, enfin, aujourd’hui, le ministère s’est tiré de sa léthargie pour annoncer un plan pour l’enseignement à distance. Cette décision est, somme toute louable, aucun doute là-dessus, mais d’un pont de vue pratique elle reste une aberration. Considérant la médiocrité de l’internet en Algérie en termes de débit, considérant l’éloignement des villages et petits bourgs de l’Algérie profonde qui non seulement ne connaissent pas internet, mais ont des difficultés avec la disponibilité de l’approvisionnement en électricité, comment les stratèges du ministre de l’enseignement ont pu prendre cette décision. Je pense que ça aurait été plus judicieux lancer un programme sur la chaîne nationale terrestre qui reste accessible a toutes les couches sociales du pays, au lieu de lancer ce programme sur le compte You Tube du ministère de l’enseignement. Je considère que les fonds jetés dans le lancement de la nouvelle chaîne nationale par satellite auraient être utilisés à bon escient, - pour ce projet par exemple!

Je suis aussi sans voix dans la manière dont les représentants des pouvoirs publics donnent l’exemple du confinement et les mesures préventives imposés au citoyen. En effet, ce qui a attiré mon attention est que les sorties des ministres, qui restent un mystère dans les circonstances actuelles, dont le protocole habituel est toujours selon les standards du populisme chronique : Une armée d’éléments des différents services de sécurité, une foule de secrétaires et fonctionnaires, une armée de journalistes dans une cohue infernale a l’heure du confinement et autre distanciation sociale, qui de par le monde est de deux mètres alors qu’elle est de un mètre dans ce pays! Il y a aussi la position de l’état qui semble perdre tout contrôle sur de spéculation sur les prix à la consommation des produits essentiels.

Drôle de décision prise par le chef du gouvernement que de visiter Blida demain connaissant la tradition du protocole en Algérie.
Pendant que dans les pays qui se respectent, leur Premier Ministre respectif, et ministres de tutelles sont en contact continu avec leurs administrés par des points de presse quotidien, les responsables Algériens, dans leur majorité, sont hors ligne, disparus de la circulation. Alors que les députés des circonscriptions Canadiennes et Québécoises se mobilisent pour rester en contact avec leurs électeurs en répondant à leurs questionnements et interrogations à travers des séances de face time sur les différentes plateformes numériques, les députés Algériens brillent par leur absence de la face du monde.   

Je ne peux passer sous silence tout le machiavélisme du système mafieux Algérien qui dépasse tout entendement en matière d’hypocrisie, mensonge, et cruauté. A l’heure ou le monde entier vit des moments d’une extrême gravité, la justice Algérienne, sous les ordres des rangers de l’ombre, trouve normal de rejuger Karim Tabou pour le maintenir en prison pour six mois consécutifs, - comme si le cas de cet opposant était une priorité vitale pour le pays.

On a, de la façon la plus abjecte et avec une lâcheté sans égale, profitât de l’interdiction des manifestations pour abuser de toutes les lois et procédures judiciaires pour le condamner. Je voudrais revenir sur les vices de procédures qui ont entachés le déroulement du procès, sans parler des erreurs du procureur de la république dont celle qui restera dans les annales à savoir sa fameuse déclaration a la presse alors que le condamné avait les   jours réglementaires pour faire appel ce qui rend le jugement pas définitif!

On vient d’apprendre que les journalistes venaient de recevoir une instruction des plus hautes autorités que dorénavant ils ne pouvaient avoir le nombre exact et officiel concernant le nombre de personnes contaminées, des décès, etc : Un black-out total alors que tous les pays du monde appliquent une transparence exemplaire et totale.

L’autre dépêche est la mise a niveau de l’hôpital de Ain Naadja dont la réhabilitation a été annoncée. Jusqu’à la l’information semble ordinaire, mais la contamination de certains hauts gradés de l’armée, et la fermeture des frontières obligent les hauts dignitaires Algériens à se soigner au sein des hôpitaux Algériens dont ils snobaient par le passé. Le contraste dans cette information est que l’hôpital des hauts dignitaires est mis an niveau alors que chaque jour on a des professionnels de la santé qui sortent sur les réseaux sociaux pour dénoncer le manque flagrant de moyens dans les hôpitaux du peuple


L’élan de solidarité des jeunes Algériens a travers les associations et organisation non gouvernementales (O.N.G) nous a révélé la faillite de l’état Algérien, et l’absence d’un plan d’urgence a la mesure d’une catastrophe comme la pandémie de la COVID-19. L’action de solidarité, d’entraide, de support aux couches sociales les plus vulnérables est certes louable de la part des jeunes, mais cette initiative doit être un complément à l’action de l’état et en aucun cas un substitut aux responsabilités des gouvernants de ce pays. 

Pour finir, on remarque l’absence de discipline de la part d’une fraction du peuple qui semble inconsciente du danger mortel de ce virus : On a vu des commerces qui ont fait fi des directives gouvernementales ouvrant leurs portes, comme les cafés, bars, et autres restaurants qui ont continué a activé de façon criminelle en accueillant une clientèle qui semble hors du temps. 

Pour clore ce tour d’horizon, tout en priant que les Algériens passeront cette épreuve sans grand dommage, il sera plus que vital de faire un audit du fonctionnement de ce pays a tous les niveaux.

Salah Eddine Chenini









mardi 24 mars 2020




Les vieux réflexes de "nos"  "Con-servateurs"! 


Quand les <<Con servateurs>> sont rattrapés par leurs traditionnelles mesquineries partisanes  a un moment grave ou la nations et tous les Canadiennes et Canadiens ont besoins de l’unité de la classe politique. 
Quand les conservateurs persistent dans leurs vielles habitudes. Alors que la nation toute entière est devant un danger mortel, les conservateurs n'ont qu'une seule priorité: Bloquer tous les projets de lois qui pourraient donner plus de pouvoirs au Libéraux,- comme si c'était la priorité!
Ils sont prêts a aller jusqu'au blocage des chèques pour les Canadiens qui attendent avec impatience cette bouffée financière juste pour satisfaire leur ego, et bouger leurs pions sur l'echiquier politique a des fins électorales.


mercredi 18 mars 2020

Rachid Badouri - COVID-19: RESTE CHEZ TOI LE JEUNE!

Scènes de désolation!




 "Le peuple ne tire sa force que de ses bras ; il ne doit les employer qu'au travail, et non pour frapper et détruire. "1



En voyant de telles scènes, je ne peux que sentir toute la désolation pour mon pays natal. Un peuple inculte, dépourvu de toute forme d'intelligence, et d'une bassesse incomparable. Je ne regrette pas certaines décisions dues en partie a cet état des lieux, car j'en suis à la conclusion qu'il n’y a aucun espoir avec un tel niveau de décadence intellectuelle, et déperdition civique. 

Tout le monde s'est mis à la mode des revendications politique, mais personne parmi les administrés ne prend une minute pour méditer sur son rôle civique en sa qualité de partie prenante dans le changement tant souhaité. Un peuple adepte du sensationnel, manipulable et tellement influençable. Un peuple plein de contradiction : D'une part, on le voit appeler à aller à l'encontre les décisions des pouvoirs publics en ce qui concerne le confinement, mais se gêne pas de vouloir brûler sur le bûcher une poignée de concitoyens, certes qui est dans le tort, juste pour avoir eu l’indélicatesse et un manque de jugement d'assister a une cérémonie de mariage dans des circonstances aussi dangereuses que cette pandémie. 

Cet événement est loin d’être un fait extraordinaire considérant la nature du citoyen Algérien. On s'entend tous que ce dernier a des prédispositions à contrecarrer et à aller à l'encontre tout ce qui en relation avec l'autorité. De l'autre cote, sans parler de l'inconscience des responsables de la salle des fêtes et des convives, sans oublier les deux familles des mariés, le laxisme des autorités est flagrant. 

Que l’on ne nous dise pas que aucune patrouille des services de sécurité n'a remarqué qu'il y avait un éventement à l’intérieur de l'enceinte de ladite salle, - alors que quand il s'agit de collecte d'informations pour incriminer un simple citoyen, les différents canaux, tels les indiques de service et autres sources à la solde de ces derniers, sont efficaces.

Tant qu’on n’aura pas fait un travail sur l’éveil du simple citoyen, et tant qu’on n’aura pas élevé son niveau intellectuel, le pays sera au même point de départ.





Je termine par cette citation qui résume le tout:

 "Les peuples agissent par passion. Tant pis pour les gens raisonnables. D'ailleurs, ils sont peu nombreux." 2 


Salah Eddine Chenini

1. Antoine de Rivarol; Les pensées inédites de Rivarol (1836)
2 Jean Dutourd; Les pensées (1990)



mardi 17 mars 2020

Benchenouf : Coronavirus pour casser le HIRAK



Machiavélisme chronique 

C’est comme même hilarant de constater à quel point certaines personne n’ont aucune classe et encore moins conscience. On dit bien que dans les moments de crises que l’on connait la vraie nature des gens. J’ai toujours eu un grand respect pour ce journaliste principalement pour ses éditoriales, sa vulgarisation des sujets politiques, mais par-dessus tout pour son intégrité intellectuelle. A la vue de ce passage, je ne puis que rester pantois devant le machiavélisme de certains journalistes, et de certaines chaines dites d’information dont la ligne éditoriale ne cesse de révéler leur vraie nature.

Je n’arrive pas à comprendre si Monsieur Benchenouf, pour ne pas le nommer, et ses acolytes sont  déconnectés de la réalité qui les entoure, ou s'ils ont atteint un point de non-retour dans la démagogie, le mensonge, et la tromperie sous le couvert d’un semblant de nationalisme.

Alors que lui et tous ceux, qui dans le confort des studios feutrés en France et en Angleterre, ne cessent de débiter leurs diatribes contres toute action émanant du pays, et dans un contexte de pandémie mondiale, ils ne trouvent aucune gêne à vendre leurs discours haineux. Pendant que le monde entier semble mobilisé, et alors que toutes les grandes nations et leurs gouvernants mettent leurs divergences politiques et idéologiques de cote pour faire, cette comme un seul bloc, a ce fléau qui risque d’emporter toute l’humanité, lui et ses comparses du même bord persistent à inciter les jeunes Algériens à braver le danger et à sortir dans des regroupements  de masses dont le danger mortel est plus que certain.   

Je n’arrive pas à comprendre la crédulité des jeunes Algériens, et moins jeunes, qui vont dans le sens de ce mercenaire des médias applaudissent ses appels à un suicide collectif de jeunes Algériens. Bien que tous les pays adoptent les mesures de confinement pour endiguer la propagation du virus, monsieur Benchenouf persiste à accuser le système Algérien de vouloir étouffer le mouvement populaire en interdisant les marches dans les grandes villes du pays. J’aurais aimé que ce monsieur, qui se dit intègre et nationaliste, émettre les mêmes critiques envers le pays qui l’accueille concernant les décisions prises en matière de confinement.   

J’aurais aimé voir Monsieur Benchenouf braver le danger et aller à l’encontre des décisions du gouvernement Français en sortant le Samedi et publier ses vigiles,- afin de prêcher par l'exemple.
Rarement vu des gens aussi dangereux, prêts a tout pour satisfaire leur ego. Les auditeurs auxquels ses émissions s’adressent doivent doubler de vigilance quant à ses appels car il est aussi dangereux, si ce n’est pas plus, que le système que la jeunesse Algérienne combat.

Le moment est grave, et l’heure est à la vigilance et a l’intelligence. Le monde comme le pays font face a un danger qui ne connait aucune considération politique, ni frontière géographique. Agir de façon irresponsable peut mener non seulement le pays, mais le peuple a sa perte.  Soyons plus intelligents en ces temps de crise! C'est dans ces moments de crise que l'on connait la bravoure d'un peuple a travers son intelligence et son civisme!    

Salah Eddine Chenini


dimanche 15 mars 2020

Affaire Hamel vue par un "certain" Monsieur Hichem Aboud





Il est bien comique ce guignole. Depuis qu’il a fuit le pays, il ne cesse de nous gratifier d’informations que les auditeurs connaissent déjà tout en critiquant les uns et les autres, mais il oublie que lui-même est le produit du système des généraux dont il dénonce. Il omet de dire qu’il fut le bras droit de la propagande des services de sécurité, mais aussi il fut le chef du cabinet et homme de confiance d’un certain général Betchine lorsque ce dernier fut à la tête  de la DCSA, puis DGPS / DGDS, à la suite du limogeage de Lakhal Ayat, de 1987 jusqu’à Septembre 1990. N’oublions pas que le même général Betchine lui a collé un procès en avril 2008 a la suite duquel il fut condamné à six mois de prison pour diffamation pour ses déclarations quant a l’implication dudit général aux tortures lors des événements d’Octobre 1988. C'est à ne plus y comprendre rien du tout...

Salah Eddine Chenini

Coronavirus en Algérie : Djerrad évoque les raisons de la non-suspension de tous les vols

Coronavirus en Algérie : Djerrad évoque les raisons de la non-suspension de tous les vols: Lors de son passage à la radio chaine III ce dimanche, le premier ministre a évoqué la question de la suspension des vols en provenance et à destination de l’Europe.







Je n'arrive pas à comprendre comment ces gens puissent avoir de telles
lacunes en termes de communication. Non seulement, ils ont prit  tout leur temps avant de daigner distiller les
raisons qui font que la compagnie nationale du transport aérien maintient les
dessertes habituelles, mais ils ne sont même pas capables de communiquer adéquatement
les raisons réelles de cette décision.
Ceci nous ramène au problème de fond de ce pays à savoir le manque de
coordination entre les différents ministères et services, sans parler  du manque de considération envers le peuple.
On a la nette impression pour ne pas dire conviction, que chaque sortie médiatique
 est une corvée que les responsables se
voient obliger de se taper.
On comprend que les citoyens qui sont en voyage en dehors du pays doivent être
rapatriés, mais point de mot sur le maintient du trafic de la compagnie
nationale. Autre point dont je n’arrive pas à comprendre est pourquoi aucun des
premiers responsables de la compagnie Air Algérie ne s’est manifesté pour
expliquer à leurs clients la situation, et répondre aux multiples questions que
les voyageurs ne cessent de se poser depuis l’avènement de ce fléau. Est-ce un
manque d’égards envers la clientèle qui n’a, en majeure partie du temps, pas le
choix ? est-ce a cause du monopole dont cette compagnie détient et de ce
fait la pousse a persister dans ses pratiques en terme de communication et
manque de considération envers sa clientèle !  

samedi 14 mars 2020

Coronavirus : des avions qui volent sans passagers





Le secret des vols sans passagers 

On ne cesse de lire sur les réseaux sociaux, et entendre sur certaines chaines de télévision privées les critiques des plus acerbes concernant  l’entêtement de la compagnie nationale du transport aérien à continuer ses vols vers les dessertes habituelles.

Il serait plus intelligent avant d’avancer des suppositions, tirer des conclusions hâtives, ou faire des jugements, prendre le temps de se documenter, de chercher pour avoir un semblant de vérité sur le sujet.

Air Algérie est obligée pour des raisons contractuelles, et a cause de considérations financières de maintenir le trafic aérien sur les dessertes habituelles sous peine de perdre les créneaux qui lui ont été attribués. En effet, la réglementation oblige les transporteurs aériens à faire atterrir 80% de leurs vols dans les aéroports sinon elle pourrait perdre ces créneaux qui coûtent en moyenne des dizaines de millions de dollars U.S.

Le problème endémique de l’Algérie reste la médiocrité et le manque de la communication de la part des responsables du secteur en particulier et du gouvernement en général ; cette tradition de laisser le peuple dans le flou le plus total sur des sujets importants particulièrement dans des situations de crise semblent difficile à endiguer malgré le vent de révolte qui aspire à couper court avec les pratiques du passé.  Malgré les informations qui ne cessent de se transmettre sur les réseaux sociaux sur le sujet, et malgré les critiques du citoyens lambda sur l’attitude d’Air Algérie, aucun responsable de cette compagnie, et encore moins un membre du gouvernement ne s’est manifesté pour vulgariser la situation en donnant des informations sur les raisons qui font que cette compagnie continue à desservir les créneaux habituels.

Pour limiter les pertes financières, la compagnie cherche à maximiser ces vols. Jusqu’à la tout semble logique et naturel. Ce qui est étrange et dangereux en revanche est le laxisme au niveau des aéroports ou aucune mesure sérieuse de contrôle  n’est mise en place, - ce qui permet a des potentiels sujets de propagation du virus de rentrer sur le territoire national sans être pris en charge, mettant en danger la santé de centaines de milliers de citoyens.

Ce constat nous met devant une réalité sans équivoque du niveau de nos gouvernants et autres hauts responsables qui n’ont aucune culture de la communication a l’ère du numérique. Elle nous éclaire aussi sur le niveau de la majorité des administres en matière de recherche et de culture, sans parler de faculté d’analyse. 

A ceux qui incriminent certaines figures politiques de vouloir faire le maximum de victimes en gardant les frontières ouvertes, il serait bénéfique pour leur bien être intellectuel, et surtout pour éviter de passer pour des imbéciles, de prendre quelques minutes en recherche avant de débiter des inepties.

Pour nos hommes dit politiques, il est primordial d'apprendre a communiquer efficacement et au moment opportun pour éclairer les administres et ainsi éviter tout amalgame ou mauvaise interprétation qui pourrait avoir des conséquences dans un contexte aussi sensible. 

Joint a cette publication un reportage sur la réglementation obligeant les transporteurs aériens a continuer a desservir leurs créneaux. 


Salah Eddine Chenini





mercredi 11 mars 2020

« L'Algérie ce n'est pas le Danemark », selon le ministre de la Santé Al...



Hôpitaux Algériens: L’état des lieux, ou l'amer constat! 


   Un point positif dans cette déclaration: On est passe du cap ou les ministres et autres hauts commis de l’état nous gratifiaient de déclarations farfelues qui glorifient les services publics. C'est un pas, certes minime, mais positif dans le sens où l'on ne prend plus le citoyen qui fait affaires avec les services publiques et ipso-facto constate de visu la médiocrité de prestation de ces services au quotidien.
On a dépassé le l’étape ou les Ould Abess faisait l’éloge des différents secteurs et comparait les transferts sociaux a ceux de la Suède, ou Hadjar jurait par tous les seins que nos universités concurrençaient celles des pays développés, et la liste est longue.

Ce constat clair et objectif de l’état des lieux donne lieu à une opportunité d'entreprendre des actions pour reformer et remettre en marche les services publiques. Le ministre s'est donné une gêne pour ne pas mettre le blâme sur ses prédécesseurs. Je crois que les causes et les responsables sont connus, mais il y a lieu de citer, comme il l'a fait d'ailleurs, la part du citoyen qui reste une partie prenante dans l’état des lieux.

En conclusion, pour faire sortir les services publics de leur léthargie afin qu'ils puissent donne la meilleure prestation possible au contribuable, un chantier énorme attend les responsables de chaque tutelle, mais aussi implique la contribution du simple citoyen qui ne peut rester en dehors de l’équation desdits reformes,- pour le bien de tous, et surtout pour un avenir meilleur aux générations futures!

Salah Eddine Chenini



Un an de prison dont 6 mois ferme pour Karim Tabbou, figue du Hirak

L'Affaire Tabou: Le procès exemplaire!

Je n'arrive pas à comprendre comment ces gens peuvent se réjouir d'une telle décision de la justice Algérienne. Monsieur Tabou aurait dû avoir un non- lieu, - au vu des chefs d'inculpation retenus contre lui, mais surtout et avant tout au regard du vide absolu du dossier. 
Ces scènes de liesses populaires, hélas, renforce mon sentiment profond qu'une grande majorité de mes compatriotes ne vont pas dans le fond des choses, et ne lisent pas entre les lignes les messages d'un système mafieux rodé aux combines et a la manipulation!

Le procès farfelu et le jugement qui ressemble plus à une amnistie, voire un rattrapage de bévue judiciaire, ne démontrerait-il pas l’inanité du montage? La mobilisation de la défense, plus de 90 avocats chevronnés, et la ténacité de la rue, fut à la mesure du personnage qui a travers ce procès s’est  offert, sans aucun effort, une nouvelle dimension par un système qui voulait par tous les moyens le discréditer et le réduire au silence. En voulant le détruire, les forces occultes du système ont créé un monstre politique dont ils auront toute la misère du monde à le canaliser.

Au regard des chefs d’inculpation retenus contre Karim Tabou, on devrait s’étonner comment le parquet a pu clôturer ce procès en un laps de temps si court.  Ce procès, dirais-je, simulacre de procès devait durer au minimum des mois en audiences pour étaler les preuves a charge et a décharge, et écouter les différents témoins. La durée du procès nous révèle le vide apparent du dossier, et par-dessus tout, la double nature de ce dernier qui est aune fonction politique évidente envers le mis en cause en particulier ainsi qu'envers tout autre activiste qui monte sur la scène politique nationale, et un avertissement lancé envers toute voix qui s’élève contre le statu- quo et pour un changement des pratiques du système. Le fait que le système s’est borné à juger Karim tabou, il  n’a fait que mettre le système judiciaire dans une mauvaise posture malgré les déclarations du nouveau Garde des Sceaux de la nouvelle ère qui souffle sur la justice Algérienne.

On retiendra par la même l’accident survenu lors du transfert de Monsieur Karim de la prison vers le tribunal qui reste un événement gravissime au vu du poids politique du prévenu. En effet comment expliquer qu’un banal accident de la circulation puisse arriver alors qu’on connait toute la sensibilité de l'événement. Comment interpréter qu’aucune précaution n’ait été prise lors du transfert alors que pour un déplacement d’un simple wali les routes sont fermées à la circulation des demi-journées entières. On sait tous qu’à chaque fois qu’une personnalité sensible se trouve dans un lieu où son intégrité physique est engagée, les services concernés s’affairent à prendre les dispositions nécessaires pour le sécuriser. Je donne comme exemple le cas de Lembarek Boumaarafi lors de la mutinerie de la prison d’El Harrach ou il fut isolé du bloc dans lequel les incidents eurent lieu, et mis dans une aille de la prison ou la sécurité de son intégrité physique était assurée. Comment interpréter cet accident : est-ce-que Monsieur tabou doit désormais, et à compter de cette date prendre des dispositions pour sa sécurité physique? Est-ce un message envers le prévenu que quelque soit les conclusions du procès, il doit se soumettre et rentrer dans le rang sous peine de conséquences dramatiques irréversibles.  

Pour conclure, le système vient, a travers ce procès, de donner une nouvelle dimension politique à Monsieur Tabou, et, par la même occasion, mettre à nu un système judiciaire aux ordres et aux abois.La citation de Montesquieu résume parfaitement le tableau de la situation actuelle: Rien a rajouter.


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Salah Eddine Chenini

mardi 10 mars 2020

أزمة صائفة 1962 بلسان صانعيها .

أزمة صائفة 1962 بلسان صانعيها .



Civils vs. Militaires: La genèse du mal de l’Algérie.

  L’image contient peut-être : 9 personnes, personnes debout et costume

Certes, les figures historiques sur cette photo furent les pionniers de l’Algérie moderne, mais si l’on regarde notre histoire avec un œil critique, et honnête, et si l’on veuille faire face à notre histoire avec objectivité et pragmatisme, on  arrivera à la vérité que ces mêmes personnalités se sont entre-tuées pour s’accaparer le pouvoir bien avant l’indépendance.
Frères d’armes avant le début de la révolution, ils se sont laissé emporter par l’ivresse du pouvoir. La majorité d’entre eux ont passé la révolution dans l’opulence et le confort en dehors des frontières pendant que d’autres se sont battus dans les maquis ou étaient occupes a amasser les fonds pour supporter la révolution. D’autres a l’instar de feu Zeghar, se démêlaient comme des diables pour nourrir approvisionner les maquisards en armes et munitions.

Bien avant l’indépendance, le problème qui range le pays en 2020, à savoir la fameuse légitimité historique et révolutionnaire, et surtout, la primauté du militaire sur le politique, fut initiée par certains, que dieu ait leur âme respective après tout, afin d’éliminer les concurrents et assoir leur mainmise sur le jeune pays. Des 1956 / 57, les divergences et animosités entre les frères d’hier   était déjà avérée, et les premiers coups bas dépassaient les simples querelles pour aboutir aux éliminations physiques tellement les enjeux étaient énormes, et les appétits grandissants.

Le premier, et surement le plus frappant qui allait façonner l’image et le cours des événements de l’Algérie jusqu’à nos jours, fut sans conteste la fusion opérée par feu Abdelhamid Boussouf de sa Direction Centrale des Liaisons Générales ( DCLG), plus tard devenu Ministère des Liaisons Générales et des Communications ( MLGC), avec le Ministère de l’Armement et du Ravitaillement Général (MARG) et l’effacement de son patron un certain Mahmoud Cherif. Cette fusion donna le coup d’envoi de la tradition de la mainmise d’une seule personne sur un ou des secteurs vitaux du pays, - nous y reviendrons avec une analyse plus approfondie.  

Cette image représente dans sa symbolique la composante de l’Algérie moderne : On a cote a cote le civil et le militaire. Il faut rappeler que le civil est celui qui a mit les fondations de la révolution Algérienne, alors que le militaire a détourné l’essence et les principes du soulèvement armée contre l’occupation Française.

Quand on observe bien la photo en question, on se rend compte du gâchis causé par l’appétit vorace des militaires en éliminant les Krim, Abane, Bentobal, Khider, et en mettant hors-jeu Boudiaf, Abess. Boussouf en payera les frais en personne   puisqu’il sera écarté, sous peine d’être éliminé, par son fidèle lieutenant un certain Boukharouba.

Pour conclure, et surtout pour éviter tout amalgame, personne ne remet ne cause le rôle de chacun dans l’effort de guerre d’une façon ou d’une autre, et  l‘édification  des institution futures. Une chose est certaine en revanche, nous devons, pour les nouvelles générations, effacer toute forme de dogme de notre logique, et revoir notre histoire en face et sans censure pour avancer sereinement vers un avenir solide bâti sur de bonnes bases.

Une analyse de cette période à venir.

Salah Eddine Chenini


lundi 9 mars 2020





Problématique du système de gouvernance en Algérie : Le cas des Walis.




Le problème se trouve dans le système même dans lequel ces Walis exercent : Un wali nommé aura toujours le sentiment et la conviction qu'il n'est pas tenu de rendre compte aux administrés, mais aura comme seul souci de satisfaire sa hiérarchie. Les Walis fonctionnement comme des administrateurs et non pas comme des gestionnaires de leur wilaya. En tant qu'administrateurs, ils sont plus dans la logique bureaucrate qu'autre chose. Pour eux, le développement de leur wilaya équivaut aux rapports qu'ils doivent remettre à leur tutelle. Combien de fois on a vu des projets dont l'échéance est de passée de 15 voire 20 ans. Tant que le projet en question n'est pas inscrit dans la feuille de route du nouveau patron, les Walis n'en donnent aucune importance même si ces projets boostent le développement social et économique. La même chose pour d'autres hauts commis de l'état; je cite comme exemple le poste du président du haut conseil de la magistrature, ou le président du Conseil Constitutionnel ou ce dernier est nommé par le président pour veiller au respect de la constitution par tous les Algériens y compris celui qui l'a nommé. Comment voulez-vous qu’un homme qui a été nommé par le président puisse le mettre en accusation pour motifs valables aux yeux de la constitution?
Je crois que celles et ceux qui suivi la cérémonie de la nomination de Belaiz a la tête de cette institution, gardent toujours en tête la fameuse phrase à l'intention de Bouteflika en le rassurant de sa loyauté et autre fidélité. Comme je l'ai toujours dit et répété, le problème en Algérie est un problème de système de gouvernance qui doit être revu de fond en comble. On doit impérativement se détacher du lègue de la France en matière de mode et modèle politique et institutionnels si l'on veuille réellement passer à une étape constructive. On pourrait éventuellement s'inspirer du modèle Canadien, Québécois, voir Britannique, ou à la rigueur Allemand. Un élu aura toujours son mandat comme garde-fou. Il sera sous les projecteurs des élus qui lui auront accorde leur confiance s’il espère avoir un nouveau mandat. Chaque fin de mandat sera synonyme de  bilan que les walis auront a présenter devant leurs administres.  

Par Salah Eddine Chenini

vendredi 6 mars 2020




Hourak an I: Parcours & perspectives



Pour comprendre le mouvement du 22 février, il faut revenir aux événements qui ont précédé ce phénomène, et surtout se poser des questions sur les mécanismes et la genèse de ce soulèvement pacifique.
On doit s’entendre que cette publication, qui n’engage que votre serviteur n’a aucune prétention ni objectif politique ou personnel ; c’est juste un essai de la part d’un simple citoyen de l’extérieur qui observe, lis, recoupe, et essaye d’analyser à la lumière des données disponibles tout en essayant d’être le plus pragmatique possible.
D’emblée, je ne puis m’empêcher de souligner que cette publication s’adresse à une certaine catégorie de mes concitoyens qui ont une certaine culture politique et historique, et dont l’ouverture d’esprit est acquise. Le but est d’échanger, et de s’instruire les uns les autres loin de tout sentimentalisme et surtout affiliation partisane et autre tendance politique. Pour être en mesure d’analyser en toute objectivité et pragmatisme, il est primordial de se détacher de toute forme de sentimentalisme, et s’imprégner de la neutralité nécessaire afin de garantir notre objectivité.
Des le départ de ce mouvement, je me suis posé des questions sur la nature même de ce phénomène : Je n’ai pu m’empêcher de faire l’analogie avec d’autres soulèvements que le pays a vécu au cours de son histoire. Pour les initiés à la politique, il est évident que chaque événement ne peut être fortuit ou le résultat d’une action spontanée, - surtout dans des pays du tiers monde. Il est primordial de comprendre que chaque événement s’inscrit dans une logique de causes à effets. L’Algérie reste un mystère en matière de gestion car plusieurs paradigmes politiques se succèdent à intervalles donnés.
Revenons un peu en arrière pour dresser le tableau de la situation précédant l’avènement du mouvement du 22 février. On doit avoir la sobriété et le pragmatisme nécessaire pour admettre que l’Algérie s’acheminait doucement mais surement vers un 5 eme mandat. Tous les Algériens semblaient résignés au fait accompli malgré l’impotence du président sortant. La rue était soumise, désintéressée, complètement détachée de la chose politique. Malgré une atmosphère délétère, toute la classe politique s’accordait, hormis quelques partis tel le F.F.S, et quelques figures de l’opposition, sur un consensus tacite pour maintenir le statut quo, en donnant un quitus à Bouteflika pour un énième mandat. Posons-nous la question sur les catalyseurs qui ont changé la donne, et surtout qui a ont pu mettre des centaines de milliers de citoyens dans la rue.
On a tendance à oublier que la rue fut prise d’assaut par les étudiants en médecine bien avant le 22 février pour réclamer le retrait de décisions du ministre Hadjar. En réalité, les étudiants en médecine furent en grèves répétées et manifestations continues depuis 2015.
Pour ce qui de la contestation populaire pour le rejet du 5eme mandat, on doit se rappeler qu’une première tentative de manifestation se révéla non concluante en décembre 2018 à Bab El Oued. Après cet épisode, il y a eu l’acte héroïque d’un certain Hadj Ghermoul  et Redouane Kada qui, en janvier 2019 à Tizi Ouzou, manifestèrent seul en brandissant la fameuse pancarte dénonçant le 5 eme mandat  ,- et qui furent par la suite condamnés à 6 mois de prison. On reviendra en détails sur la chute des Bouteflika ultérieurement.
La mobilisation de toute cette masse ne peut être le résultat d’une action spontanée. La manipulation des service secrets, j’en suis convaincu, y est pour quelque chose. Je suis certain aussi que, comme pour certains évènements antérieurs, les mêmes services ont initié ce mouvement pour en perdre le contrôle par la suite. On a vu que l’élément catalyseur fut la fameuse conversation téléphonique entre Sellal et Hadad durant laquelle les deux comparses évoquaient clairement et distinctement le recours aux milices armées pour mater toute contestation envers l’avènement du 5eme mandat. Avant cet épisode, il y a eu le fameux discours de Ould Abass a travers lequel il narguait le peuple Algérien en le mettant devant le fait accompli promettant la pérennité du F.L.N et de son président pour les cent prochaines années. La question qui doit être posée est la suivante : Qui a fait « fuiter » le fameux enregistrement sonore de la discussion téléphonique entre Sellal et Haddad ? Pourquoi cette fuite à ce moment-là ? Cette exploration sera développée ultérieurement.
Maintenant pour ce qui est du Harak, il faut savoir que n’importe quel mouvement s’il n’est pas structuré ne pourra perdurer dans le temps. Nous avons assisté à l’émergence de figures qui dans un passé pas lointain furent les pions du système. Le mouvement a péché des le départ par orgueil : On avait des figures comme Monsieur Tabbou, pour ne citer que cette personnalité, qui remplit toutes les conditions pour être le porte-parole du peuple, - son incarcération est une preuve que son poids et son charisme font peur au système.
Il faut se rendre à l’évidence que le système qui a perduré pendant plus de 50 ans ne peut être éradiqué en deux ans. Bizarrement que ça puisse paraitre, M. Tebboune est en train d’opérer des changements car il a toute l’intelligence pour savoir qu’une nouvelle ère doit commencer. Il est évident qu’il fait face a une fronde de la part des caciques du système. Il faut se rendre à l’évidence que les revendications radicales de la rue ne seront jamais réalisées.
Ce que je préconise est d’aller vers la table de la discussion pour arriver à un consensus qui sortira le pays du marasme actuel. Ce qu’on doit comprendre est que les dégâts de la gestion des différents gouvernements de la politique de Bouteflika se fait déjà sentir sur le plan économique. L’année prochaine et surtout 2022 verront, a moins d’un miracle au niveau des recettes du pays, une crise économique et financière qui va renvoyer le pays vers la nécessite de l’emprunt étranger.
Il est vital pour ce mouvement de faire sortir des représentants qui ont les capacités pour établir une feuille de route réaliste et réalisable afin de discuter avec le système. Continuer à manifester en brandissant des slogans reste loin d’être productif, et finira par atteindre la lassitude. Il faut apprendre à déléguer et faire confiance a ceux en qui nous confions nos voix. Il faut apprendre à faire des concessions, et à travailler par étapes pour arriver à des résultats. Il faut apprendre à agir avec stratégie, et sur un échéancier à court, moyen, et long terme. Il faut éviter a tous prix le populisme, et surtout être vigilent quant aux manipulations. Le mouvement du 22 février fut chanceux d’émerger à un moment ou les l’élite dirigeante se déchirait sans merci. Il faut capitaliser sur cette nouvelle ère pour aller vers un changement total et profond du système de gouvernance.

Par Salah Eddine Chenini