Problématique du système de gouvernance en Algérie : Le cas des Walis.
Le problème se
trouve dans le système même dans lequel ces Walis exercent : Un wali nommé aura
toujours le sentiment et la conviction qu'il n'est pas tenu de rendre compte
aux administrés, mais aura comme seul souci de satisfaire sa hiérarchie. Les
Walis fonctionnement comme des administrateurs et non pas comme des
gestionnaires de leur wilaya. En tant qu'administrateurs, ils sont plus dans la
logique bureaucrate qu'autre chose. Pour eux, le développement de leur wilaya
équivaut aux rapports qu'ils doivent remettre à leur tutelle. Combien de fois
on a vu des projets dont l'échéance est de passée de 15 voire 20 ans. Tant que
le projet en question n'est pas inscrit dans la feuille de route du nouveau
patron, les Walis n'en donnent aucune importance même si ces projets boostent
le développement social et économique. La même chose pour d'autres hauts commis
de l'état; je cite comme exemple le poste du président du haut conseil de la
magistrature, ou le président du Conseil Constitutionnel ou ce dernier est
nommé par le président pour veiller au respect de la constitution par tous les
Algériens y compris celui qui l'a nommé. Comment voulez-vous qu’un homme qui a
été nommé par le président puisse le mettre en accusation pour motifs valables
aux yeux de la constitution?
Je crois que
celles et ceux qui suivi la cérémonie de la nomination de Belaiz a la tête de
cette institution, gardent toujours en tête la fameuse phrase à l'intention de
Bouteflika en le rassurant de sa loyauté et autre fidélité. Comme je l'ai
toujours dit et répété, le problème en Algérie est un problème de système de
gouvernance qui doit être revu de fond en comble. On doit impérativement se
détacher du lègue de la France en matière de mode et modèle politique et
institutionnels si l'on veuille réellement passer à une étape constructive. On
pourrait éventuellement s'inspirer du modèle Canadien, Québécois, voir
Britannique, ou à la rigueur Allemand. Un élu aura toujours son mandat comme garde-fou. Il sera sous
les projecteurs des élus qui lui auront accorde leur confiance s’il espère
avoir un nouveau mandat. Chaque fin de mandat sera synonyme de bilan que les walis auront a présenter devant
leurs administres.
Par Salah Eddine Chenini
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