lundi 9 mars 2020





Problématique du système de gouvernance en Algérie : Le cas des Walis.




Le problème se trouve dans le système même dans lequel ces Walis exercent : Un wali nommé aura toujours le sentiment et la conviction qu'il n'est pas tenu de rendre compte aux administrés, mais aura comme seul souci de satisfaire sa hiérarchie. Les Walis fonctionnement comme des administrateurs et non pas comme des gestionnaires de leur wilaya. En tant qu'administrateurs, ils sont plus dans la logique bureaucrate qu'autre chose. Pour eux, le développement de leur wilaya équivaut aux rapports qu'ils doivent remettre à leur tutelle. Combien de fois on a vu des projets dont l'échéance est de passée de 15 voire 20 ans. Tant que le projet en question n'est pas inscrit dans la feuille de route du nouveau patron, les Walis n'en donnent aucune importance même si ces projets boostent le développement social et économique. La même chose pour d'autres hauts commis de l'état; je cite comme exemple le poste du président du haut conseil de la magistrature, ou le président du Conseil Constitutionnel ou ce dernier est nommé par le président pour veiller au respect de la constitution par tous les Algériens y compris celui qui l'a nommé. Comment voulez-vous qu’un homme qui a été nommé par le président puisse le mettre en accusation pour motifs valables aux yeux de la constitution?
Je crois que celles et ceux qui suivi la cérémonie de la nomination de Belaiz a la tête de cette institution, gardent toujours en tête la fameuse phrase à l'intention de Bouteflika en le rassurant de sa loyauté et autre fidélité. Comme je l'ai toujours dit et répété, le problème en Algérie est un problème de système de gouvernance qui doit être revu de fond en comble. On doit impérativement se détacher du lègue de la France en matière de mode et modèle politique et institutionnels si l'on veuille réellement passer à une étape constructive. On pourrait éventuellement s'inspirer du modèle Canadien, Québécois, voir Britannique, ou à la rigueur Allemand. Un élu aura toujours son mandat comme garde-fou. Il sera sous les projecteurs des élus qui lui auront accorde leur confiance s’il espère avoir un nouveau mandat. Chaque fin de mandat sera synonyme de  bilan que les walis auront a présenter devant leurs administres.  

Par Salah Eddine Chenini

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