Incident de Mostaganem, entre changement & vieux réflexes!
Dans un contexte aussi
critique, et pendant que le nouveau président essaye de rétablir une confiance
perdue entre les pouvoirs publics et les citoyens depuis l’indépendance, Il est
bien évident que certains Walis semblent déconnectés de la réalité qui les
entoure dans l’Algérie de 2020, et persistent à vivre à l’ère des Bouteflika perpétuant
les mêmes attitudes dégradantes en méprisantes envers les administrés.
Alors que le pays vit une
situation critique à la limite de l’explosion au vu des différents problèmes économiques
et sociaux, la sortie du Wali de Mostaganem est un exemple vivant du défi que
Monsieur Tebboune doit relever : S’entourer d’administrateurs et de hauts
commis de l’état qui soient prêts à adhérer à sa vision et à sa feuille de
route.
L’attitude du wali de
Mostaganem est représentative du mal qui ronge le pays depuis l’indépendance,
et qui s’est aggravé depuis l’ascension de Bouteflika aux commandes du pays. Le
mépris et la politique du déni du citoyen par un commis de l’état qui s’est délecté
en portant atteinte à la dignité non pas d’un citoyen, mais s’est payé deux d’un
seul coup sans omettre de lancer un gros mot envers tous les administrés en
montant dans sa luxueuse voiture, - mise à sa disposition par l’état au frais
du contribuable dont il a insulté copieusement.

Selon le communiqué rendu
public, le ministre de l’intérieur, s’est dit « désavouer » toute
attitude susceptible d’attenter à la dignité du citoyen émanant des agents de
l’état.
« Le ministre de l’Intérieur
souligne son refus et sa désapprobation totale de toute attitude susceptible
d’attenter à la dignité du citoyen émanant des agents de l’état qui sont commis
pour être à son service et à veiller sur ses affaires, et cela conformément au
programme et aux instructions du président de la République, Abdelmadjid
Tebboune », lit-on dans le communiqué du ministère, suite à la publication
de contenus informatifs fustigeant la réaction du wali de Mostaganem en marge
d’une visite sur le terrain au niveau de la wilaya.
En lisant ledit
communiqué, j’ai l’impression que c’est plus par contrainte que Monsieur le
ministre a émit ledit communiqué que pour réprimander un serviteur de l’état qui
dépend de sa tutelle, et il est le chef hiérarchique directe. C’est à peine que
le communiqué dresse les obligations d’un wali dans l’exercice de son travail.
Ce genre d’attitude
représente une entrave avérée a tout développement, ou sortie de crise. Tant que
des mesures drastiques, sévères, et sans compassion, on verra dans les semaines
et mois à venir les mêmes attitudes et la même arrogance ce qui remettra, sérieusement,
la crédibilité du nouveau président, du ministre de tutelle, et du nouveau médiateur
de la république.
Il rappelle l’arrogance des
anciens membres de la mafia des Bouteflika a l’instar des Ould Abess, Zoukh, Sidhoum
Said, Chekim Khalil, Hadjar, Ould Kadour, et j’en passe, qui se sont dépassé
dans la rapine, le déni, le mensonge, le défi, l’insulte, et l’arrogance jusqu’à
causer leur perte respective, et la chute de leur « parrain » et tout
son système.
Pour conclure, je
préconise que les jours à venir, voir les semaines au plus tard, on apprendra
que ledit wali fut démis de ses fonctions. Quelqu’un quelque part doit prendre
cette décision cruciale pour la crédibilité des institutions de l’état représentées
en la personne du nouveau président. Ignorer cet incident, qui je rappelle choqua
les Algériens par l’audace, l’arrogance et autre défi, serait mettre en péril la
stabilité de toute la nation, car au prochain écart de conduite de la part de n’importe
quel symbole de l’état, le pays pourrait facilement basculer vers le désordre
dont personne ne souhaite.
Par Salah Eddine Chenini
Par Salah Eddine Chenini
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