mardi 23 mars 2021

 


Monsieur Aboud et le fameux mandat d’arrêt international



À la difference des autres mis en cause concernés par le mandat d’arrêt international, je ne puis que lever mon chapeau pour Monsieur Hicham Aboud qui s'est exprimé sur la chaine El Magharibia pour apporter des clarifications sur la décision des autorités judiciaires Algériennes de lancer un mandat d’arrêt international contre sa personne pour je cite «...atteinte à la sécurité nationale».

 Nonobstant son passé de haut gradé au sein des services de renseignements, ou son poste de rédacteur ou rédacteur en chef de l'organe de l'armée, voir sa collaboration comme aide de camp du général Betchine, on lui doit respect pour son courage, clarté, et honnêteté lors de son passage sur cette chaine.

 Je ne connais pas Monsieur Aboud à titre personnel, et je ne l'écoute que sporadiquement, et ma foi, je ne l'ai jamais entendu faire l'apologie de la violence ou appeler les jeunes du Hirak à la confrontation avec les forces de l'ordre.

 On peut ne pas être d'accord avec ses idées et ses positions politiques, comme on est en droit, au contraire, y croire et adhérer en toute liberté, mais on doit saluer en lui sa phrase où il dit je cite : « …je n’oserai jamais appeler la jeunesse Algérienne à la violence alors que moi je mange du croissant à Paris ! ». Ca a le mérite d’être clair et sans équivoque!

 On peut s'accorder à dire que certains trouvent que Monsieur Aboud a tendance a faire des analyses qui peuvent paraître, de temps à autre, hors champs, mais on lui doit le respect pour sa clairvoyance; à la différence de beaucoup d'autres "opposants", qui nourrissent leurs discours de spéculations et diffamations, lui au moins  ose citer des noms de personnes dont il "attaque" en se basant sur des dossiers à charge. Son style corrosif  loin de la langue de bois et autre populisme, peut aussi bien plaire que déplaire, et ne ce serait-ce que pour ça,  on lui doit le respect,- pour le reste, l'histoire jugera.


Salah-Eddine Chenini

 


samedi 20 mars 2021

 

 Enquêtes sur les détournements des deniers publics 


 


 

Sans pour autant sauter aux conclusions sur le motif derrière la note du ministre de la justice et garde des Sceaux concernant les dénonciations de malversations et détournements de deniers de l’état, voulant que les procureurs avant d’engager une quelconque enquête doivent au préalable se référer et avoir l’aval de leur  chef de départements respectif, on se pose des questions sur les raisons pratiques et pragmatiques derrière cette décision surtout quand on sait que dans la loi, toute personne qui se trouve victime de diffamation peut se faire justice par le recours en diffamation contre le plaignant qui a posé les fausses accusations.

Deuxièmement, est-ce-que Monsieur le ministre, en retirant le pouvoir discrétionnaire aux procureurs de la république dans ce genre de dossiers, ne les affaiblit pas en les mettant sous tutelle de leur chef de département? Ne pense-t-il pas qu’avec une telle décision, il porte un coup fatal à leur crédibilité en tant que professionnels assermentés!

 Pour finir, est-ce-que Monsieur le ministre ne pense pas qu’avec cette décision il est entrain de politiser une action judiciaire en la soumettant aux dédales de la bureaucratie qui ne cesse de ruiner le développement du pays dans tous les domaines!

dimanche 14 mars 2021

 


Finances à l'heure des voltes-face







 



Le discours officiel ne cesse de baigner dans le populisme pur et dur à l’heure ou tout un peuple réclame la liberté de parole, la démocratie, et avant tout la transparence. Cette fois, c’était au tour du ministre des finances qui gratifia les Algériennes et Algériens d’un discours des plus ambigus qui laissa bon nombre d’observateurs pantois ; le ministre en question et en l’espace de quelques semaines fit un constat sommes toutes plus que contradictoire concernant la situation financière du pays et de sa monnaie nationale. 

D’emblée, je voudrais préciser que je n’ai aucunement la prétention de remettre en question les compétences académiques ou intellectuelles de Monsieur Benabderahmane, et que cette publication n’est en aucun cas une attaque à l’encontre de sa respectable personne. Cette publication s’inscrit dans un cadre d’interrogations sur le changement de discours de la part d’une personne dont les compétences dans le domaine sont plus qu’avérées.  Cette publication est plus une critique du discours politique du Monsieur qu’une remise en question de ses capacités et compétences. Monsieur Benabderahmane avant d’être promu ministre des finances fut le gouverneur de la banque d’Algérie, en d’autres termes le premier argentier du pays, et de ce fait s’il y a une personne qui peut être réellement au su de la situation financière du pays ça ne peut être que lui.

En écoutant les différentes déclarations de Monsieur le ministre des finances, je n’ai pu me retenir de relever bon nombre de contradictions dans son discours. Dans le petit montage, joint, Monsieur le ministre déclare à la presse nationale que la situation de la monnaie nationale n’est pas en dégradation, mais que la situation était en évaluation, et qu’on ne pouvait tirer des conclusions sur la situation du dinar. Le même ministre, lors de sa présentation du rapport de la situation financière devant le sénat, a peine quelques semaines avant cette déclaration, tira expressément l’alarme sur le taux du chômage, et notamment chez les jeunes, et sur la valeur du dinar. Il rassura son auditoire, journaliste et auditeurs, que les projets en phase de finalisation allaient donner un nouveau départ a l’économie nationale, ce qu’on espère tous, et que d’ici la fin de cette année ils allaient réévaluer le dinar selon les capacités du pays. Lors de son passage sur la Chaine 3, Monsieur le ministre fut plus qu’évasif sur les chiffres surtout quand la journaliste lui a posé la question sur le montant des réserves de change dont dispose le trésor public a date.  

Le ministre pour atténuer la sévérité de la question est allé avec une comparaison avec d’autres pays, or ce qui importe les Algériens ce n’est la situation dans laquelle se trouve d’autres pays, mais celle de l’Algérie.  Le ministre nous apprend qu’il n’y aura de nouvelles impositions, mais un élargissement de l’assiette de l’imposition sans répondre de façon claire et précise sur les franges de la société qui sont presentement exemptes de toute imposition, - selon ses dires. On doit lui donner credit pour la reconnaissance des manquements au niveau de la numérisation, du décalage entre les grandes villes et l’arrière-pays, et de sa reconnaissance que la jeunesse Algérienne est nettement et complètement numérisée.  Je crois aussi que le ministre a mit le doigt sur le problème majeur qui mine l’économie nationale à savoir le circuit parallèle qui reste le nerf de guerre pour arriver à faire sortir l’économie de son sous-développement. Réduire un anachronisme en 2023 semble difficile surtout avec les effets des politiques économiques et financières de Ouyehia en 2021 et surtout 2022,- advenant que les prix du baril restent au même niveau : A son honneur la reconnaissance qu’il a des dysfonctionnements au niveau légal par rapport au plan de route que sa tutelle en particulier et le gouvernement en général veut mettre en branle.

En guise de conclusion, on s’accorde à dire que sa mission est loin d’être aisée considérant les recettes du pays, et l’environnement des affaires en Algérie, sans parler des effets de la pandémie. Certes, il semble qu’il y est des tentatives pour essayer de redresser une économie ébranlée par divers facteurs tels la pandémie, l’informel, les recettes, l’absence de diversité des sources de rentrée des devises, l’évasion fiscale, la bureaucratie, les transferts sociaux qui restent à baromètre de la misère sociale et surtout de la politique archaïque du pays. Tout ce qu’on peut faire est de lui souhaiter que du succès pour le bien du pays et des Algériens.

Salah-Eddine Chenini

 

Référence 1. :

·          Ministère algérien des Finances·          Bourse d'Alger

·          Liste d'entreprises algériennes

·         Liste des pays par PIB (nominal)

·          par PIB (PPA) • par PIB (nominal) par habitant

·          par PIB (PPA) par habitant

·          Liste de banques par pays

·     Ministère algérien des Finances - Site officiel [archive]

·          Ministère algérien du Commerce - Site officiel [archive]

·          Ministère algérien des Travaux publics - Site officiel [archive]

·          Ministère algérien de l'Industrie - Site officiel [archive]

·          Banque d'Algérie - Site officiel [archive]

·          L'Algérie et le FMI [archive](en)

·          Secteur de la finance en Algérie [archive](fr)

 


samedi 13 mars 2021

 


Déclassification des archives de la guerre d’Algérie  




L’annonce de la déclassification des archives de la guerre d’Algérie représente un événement des plus importants dans les relations Algero-Française des 60 dernières années. Alors que cet événement est salué en France comme étant une avancée majeure dans la normalisation (?) des relations entre les deux pays concernant la mémoire en particulier, et la guerre en général, donnant credit au président Français comme étant l’architecte de cette avancée historique (?) dans l’épineux dossier,  la partie Algérienne, en contrepartie, s’est exprimé par le biais du premier responsable du dossier qui a laissé entendre par voie de presse que l’Algérie officielle ne voulait en aucun cas que certains archives soient du domaine publique pour , dit-on préserver la mémoire de bon nombre de personnalités officielles.

Selon des informations disponibles du côté Français, il semble que le côté Algérien perd au change dans cette entreprise : En effet, le chapitre qui intéresse en premier le côté Algérien a savoir le dossier des essais nucléaires dans le Sahara restera du domaine du secret défense et ipso-facto ne pourra être divulgué au grand public pour préserver les informations ultrasensibles qui relèvent de la sécurité nationale de la France, - au grand dam des Algériens qui espéraient le contraire.

Les craintes du grand déballage côté Algérien s’explique principalement par la période couverte par les dossiers en question par la déclassification qui s’étend de 1954 jusqu’à 1970. Cette crainte est justifiée principalement par le contenu de certains cartons comme opérations militaires, la torture, mais surtout et avant tout l’infiltration du F.L.N par les services secrets Français, - d’où la déclaration de Monsieur Chikhi concernant le maintien, cote Algérien, de certains dossiers pour préserver la dignité et la mémoire de certaines personnalités.

Alors que la France, et son armée franchissent le pas en acceptant d’endosser la responsabilité des actes commis durant la guerre d’Algérie, le côté Algérien semble opter pour l’opacité, le mensonge et la langue de bois.  Il est bien évident qu’on n’avancera jamais tant qu’on n’aura pas fait face à nôtre histoire avec courage, honnêteté, et pragmatisme. Cette méthode de vouloir noyer le poisson est dépassée. Les nouvelles générations veulent revisiter l'histoire commune même si on doit accepter de douloureuses vérités. Pourquoi vouloir occulter les détails de faits historiques déjà connus aux millions d'Algériens. Pourquoi cette génération, qui veut maintenant garder la chape de plomb sur une grande partie de l'histoire du pays, n'a pas hésité à salir le nom, la réputation, voir la mémoire de bon nombre de leurs frères d'armes afin de les éliminer de la course au pouvoir. Certains diront que la décision de la France portant la levée du sceau du secret sur les archives de la guerre d'Algérie ne peut être fortuite considérant la situation actuelle du pays, certes on peut aisément concéder cette option tout en étant assez intelligent et mature pour faire en sorte que cette décision soit en notre faveur plutôt que le contraire à l’heure où tout le monde prône (officiels), et réclame (peuple) la transparence dans un pays de droit. Pourquoi certains de la génération d'avant l'indépendance veulent-t-ils mordicus occulter certains dossiers? De quoi ont-ils peur? Qu'ont-ils à cacher?

On comprend maintenant les raisons qui ont fait que la partie Algérienne n'a même pas daigné faire une déclaration juste après la publication du rapport de Monsieur Stora sur la mémoire. Est-ce la raison qui a fait que les deux commissions, initialement censées travailler de concert, ont préféré faire cavalier seul? Est-ce qu’on a voulu imposer à la partie Française une censure sur certains événements historiques avérés et sensiblement compromettants pour des personnalités officielles qui nous ont quittés ou toujours de ce monde!

Pour conclure, il semble que cet esprit de "tutelle" de certains anciens "maquisards" sur le peuple algérien n'est pas prêt de changer malgré le temps: Il semble que certains elements du vieux F.L.N n'arrivent pas. 60 ans après, a se détacher des vieux cliches et dogmes qui font qu'ils persistent a traiter le peuple algérien du deuxième millénaire comme étant d’analphabètes indigènes poste indépendance. Leur entêtement quant a cette logique de légitimité révolutionnaire et historique les bloque dans une ere révolue pensant que la jeunesse algérienne est incapable de faire face au grand déballage,- oubliant par la meme que de nos jours et avec toute la technologie, tout peut être a disposition en cliquant sur un simple clavier en plastique.

Salah-Eddine Chenini


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dimanche 7 mars 2021

 


Projet de décret portant déchéance des Algériens de la diaspora de leurs nationalité Algérienne  



 Les récents événements sur la scène politique nationale, et la dernière sortie du ministre de la justice interpelle la diaspora Algérienne dans son ensemble, - qu’ils soient résidents ou citoyens (Binationaux) de pays étrangers par rapport à l’Algérie.

Le sujet m’interpelle à titre personnel étant potentiellement, comme des millions d'autres, concerné par cette nouvelle sortie, et, ipso-facto, me pousse a me pencher sur les tenants et aboutissants a mon humble niveau sur ce projet et les motivations réelles de ce dernier a l’heure ou le pays, poussé par tout un peuple, aspire à un changement radical en termes de démocratie, état de droit, et liberté de parole, - entre autres.

Comme on le sait tous, l’Algérie depuis l’indépendance a ratifié toutes les conventions et traites des Nations Unies et autres organisations en termes de droits de l’homme, et par conséquent elle se trouve obligée de se conformer aux règles et lois régissant le sujet.

La sortie du ministre est une énième comédie car en termes pratiques elle ne pourra jamais être appliquée : Selon l’article 15 la Déclaration universelle des droits de l’homme, il est stipulé que « … Tout individu a droit à une nationalité, et nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité… ».

Dans le même contexte, la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie, dont l’Algérie a adhéré et ratifié , il est clairement mentionné que déchoir quelqu'un de sa nationalité est soumis a des conditions bien precises.

Dans ses articles 8 & 9 concernant la privation de la nationalité, il est dit que le principe de base retenu fait qu’il ne peut y avoir privation de la nationalité si cette privation donne lieu à un cas d’apatridie, - a quelques exceptions telle que l’interdiction expresse soit par suite d’un comportement personnel de nature à porter un préjudice grave aux intérêts essentiels de l’état, - selon le cas qui nous intéresse.

Maintenant d’un point de vue intérieur, la constitution a traité la question de la nationalité dans son article 33 en précisant que cette question est réglementée par la loi. Dans ce contexte, l’ordonnance 70-90 du 15 décembre 1970, modifiée par l’ordonnance du 05 -01 du 27 avril 2005 a définit la notion de nationalité d’origine, et nationalité acquise. La même ordonnance a spécifié les conditions de la déchéance de la nationalité dans  le chapitre de « nationalité acquise » : Déchoir une personne de sa nationalité a cause d’acte répressible par la loi tel une condamnation au pénal ou un acte qui porte atteinte a la sécurité de l’état ne concerne en aucun cas la nationalité d’origine, mais seulement la nationalité acquise.   

En conclusion, le projet de Monsieur le ministre d’un décret exécutif n’est autre qu’une manœuvre pour faire taire toute voix contestataire de la diaspora, en sus d’être un danger constitutionnel, et un abus de fonction. Pourquoi avoir prit cette décision juste après la dissolution du parlement. Cette manœuvre vise à impressionner la communauté Algérienne a l’étranger qui reste viscéralement attachée et rattachée à la mère patrie, et solidaire aux Algériens de l’intérieur qui restent les premières victimes de l’état de déliquescence de l’état, et autre immobilisme politique malgré l'urgence d'une refonte globale au niveau politique et économique. 

Ceci dit, je reste foncièrement contre toute atteinte a la l’unité nationale et sécurité de l’état : Je n’accepterai jamais que la sécurité de l’état et de la mère patrie  soit compromise par qui que ce soit. En contrepartie, la liberté de parole ne doit jamais être brimée ou monnayée, et tout Algérien qu’il soit à l’intérieur ou de l’extérieur doit avoir le droit inaliénable d’exprimer ses opinions en toute liberté. Je ne peux que m’insurger contre les manœuvres politiciennes et les tromperies de certains ministres qui semblent persister dans la tromperie politique. Je suis déçu de Monsieur Zeghmati dont j’avais une forte opinion. On doit dépasser un certain cap pour bâtir la nouvelle Algérie dont tout le monde rêve.

Pour finir, la question qui reste en suspens est la suivante: Pourquoi un tel projet de décret exécutif, - Je dis bien " décret exécutif" à ce moment précis? Pourquoi une telle démarche juste après la dissolution du parlement, - pourtant les "ennemis de l’état" sont actifs depuis bien longtemps?

Salah-Eddine Chenini

 

 

 

 

 

samedi 6 mars 2021



Les charognards de la politique : Le retour !

 



Pathétique, malheureux, et dangereux les récents développements sur la scène politique dans ce pauvre pays. On assiste médusés a une recrudescence des vieux réflexes et vielles méthodes qui ont fait les beaux jours, ou dirais-je les jours les plus sombres, de l’ère Bouteflika: Dès que le nouveau « Rais » introduit un concept dans le discours officiel, tous les charognards de la politique y adhèrent religieusement, surfant sur la vague du moment. Ainsi, après les fameux " zones de l'ombre”, qui, désormais, relève du sacré, voilà qu'on joue avec "la dechra" pour créer un faux débat, détournant par la même l'attention du citoyen lambda de ce qui l'intéresse au premier lieu à savoir les projets politiques de la part de ces énergumènes afin d’améliorer son quotidien de misère dans un pays riche ou le citoyen demeure pauvre.

En écoutant ce passage, je me rends compte que Monsieur Bengrina, dont la langue de bois est desormais legendaire, ne fait que répéter en boucle des inepties; Son discours est d'un vide abyssal, ponctué par les vielles formules a l’effigie de sa personne telles que les " ...J'aime, et ...J'ai dit...Nous avons toujours été...J'ai fait ...”. Ce monsieur, a l’instar de la majorité des chefs de partis, s’est rendu maitre absolu de la démagogie et langue de bois, - lui qui a déclaré se retirer de la politique après avoir joué son rôle de lièvre de course lors des présidentielles de 2012.

Ce personnage en particulier est l'émanation de l'opportunisme politique de bas étage. Le système fait la promotion de cette catégorie de personnages politique pour garantir sa pérennité, - on reviendra sur la réapparition des partis et personnages politique qui furent le soutien de Bouteflika et de son système après une hibernation, tentative de faire oublier leurs manigances avec les anciens hommes forts du système oblige.

Les Algériens n'oublieront pas de sitôt, pour ne pas dire jamais, la responsabilité morale, politique, et historique de tous ceux qui a une époque, pas si lointaine que ça, ont fait la promotion du cinquième mandat d'un homme malade, impotent. Ils n’oublieront jamais les maintes fois ou ils ont juré que le président, que tout le monde savait malade et incapable constitutionnellement d’assumer ses fonctions présidentielles - usurpées par ses proches - juraient par tous les saints qu'il était apte jouissant de toutes ses capacités physiques et intellectuelles, insultant l’intelligence de millions d’Algériens, et rendant un pays comme l’Algérie la risée du monde. 

Le vieux stratagème du système pour affaiblir la scène politique semble fonctionner à merveille : On a noyé le champs politique par l'accréditation, encore, de nouveaux partis dits politique microscopiques sachant pertinemment que ces derniers n’ont aucune représentation populaire réelle, et qu’ils n'arriveront jamais à former un bloc commun pour une opposition effective et constructive lors des différentes joutes électorales, - la preuve à travers ce personnage qui s'attaque à un discours d'un autre politique créant un débat stérile dans un moment aussi crucial dans l’histoire de l’Algérie indépendante. Il aura suffi de l’Assemblée Populaire Nationale soit dissoute, et avant même la convocation du collège électoral, pour constater le vrai visage des partis politique, et la nature de leurs leaders pour qui seul un strapontin dans l’enceinte de l’hémicycle prime, alors qu’un débat politique et des propositions pour sortir le pays de la situation actuelle s’impose comme une priorité vitale pour le salut du pays: Les stratèges du sérail leur a jeté un os pour les garder en laisse; certains, pour être dans les bonnes grâces du prince, n’hésitent pas à jouer leur rôle de rabatteurs, - rôle qui leur sied parfaitement !

Salah-Eddine Chenini