Les charognards de la politique : Le retour !
Pathétique, malheureux, et dangereux les récents développements sur la scène politique dans ce pauvre pays. On assiste médusés a une recrudescence des vieux réflexes et vielles méthodes qui ont fait les beaux jours, ou dirais-je les jours les plus sombres, de l’ère Bouteflika: Dès que le nouveau « Rais » introduit un concept dans le discours officiel, tous les charognards de la politique y adhèrent religieusement, surfant sur la vague du moment. Ainsi, après les fameux " zones de l'ombre”, qui, désormais, relève du sacré, voilà qu'on joue avec "la dechra" pour créer un faux débat, détournant par la même l'attention du citoyen lambda de ce qui l'intéresse au premier lieu à savoir les projets politiques de la part de ces énergumènes afin d’améliorer son quotidien de misère dans un pays riche ou le citoyen demeure pauvre.
En écoutant ce passage, je me rends
compte que Monsieur Bengrina, dont la langue de bois est desormais legendaire, ne fait que répéter en boucle des inepties; Son discours
est d'un vide abyssal, ponctué par les vielles formules a l’effigie de sa
personne telles que les " ...J'aime, et ...J'ai dit...Nous avons toujours
été...J'ai fait ...”. Ce monsieur, a l’instar de la majorité des chefs de partis, s’est
rendu maitre absolu de la démagogie et langue de bois, - lui qui a déclaré se
retirer de la politique après avoir joué son rôle de lièvre de course lors des
présidentielles de 2012.
Ce personnage en particulier est l'émanation
de l'opportunisme politique de bas étage. Le système fait la promotion de cette
catégorie de personnages politique pour garantir sa pérennité, - on reviendra
sur la réapparition des partis et personnages politique qui furent le soutien
de Bouteflika et de son système après une hibernation, tentative de faire
oublier leurs manigances avec les anciens hommes forts du système oblige.
Les Algériens n'oublieront pas de sitôt, pour ne pas dire jamais, la responsabilité morale, politique, et historique de tous ceux qui a une époque, pas si lointaine que ça, ont fait la promotion du cinquième mandat d'un homme malade, impotent. Ils n’oublieront jamais les maintes fois ou ils ont juré que le président, que tout le monde savait malade et incapable constitutionnellement d’assumer ses fonctions présidentielles - usurpées par ses proches - juraient par tous les saints qu'il était apte jouissant de toutes ses capacités physiques et intellectuelles, insultant l’intelligence de millions d’Algériens, et rendant un pays comme l’Algérie la risée du monde.
Le vieux stratagème du système pour
affaiblir la scène politique semble fonctionner à merveille : On a noyé le
champs politique par l'accréditation, encore, de nouveaux partis dits politique
microscopiques sachant pertinemment que ces derniers n’ont aucune représentation
populaire réelle, et qu’ils n'arriveront jamais à former un bloc commun pour
une opposition effective et constructive lors des différentes joutes électorales,
- la preuve à travers ce personnage qui s'attaque à un discours d'un autre
politique créant un débat stérile dans un moment aussi crucial dans l’histoire
de l’Algérie indépendante. Il aura suffi de l’Assemblée Populaire Nationale
soit dissoute, et avant même la convocation du collège électoral, pour
constater le vrai visage des partis politique, et la nature de leurs leaders pour
qui seul un strapontin dans l’enceinte de l’hémicycle prime, alors qu’un débat
politique et des propositions pour sortir le pays de la situation actuelle s’impose
comme une priorité vitale pour le salut du pays: Les stratèges du sérail leur a
jeté un os pour les garder en laisse; certains, pour être dans les bonnes grâces
du prince, n’hésitent pas à jouer leur rôle de rabatteurs, - rôle qui leur sied
parfaitement !
Salah-Eddine Chenini
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