mardi 27 avril 2021

 

L'Affaire des armes du M.A.K : Mise en scene digne des series B!



Toujours d'un point de vue de la forme, cette affaire est d'une piètre mise en scène de la part des responsables et supposés spécialistes de la communication de "l'orpheline". Les deux présentateurs du journal de 20 heures sur le deuxième canal ouvrent ledit journal en annonçant que les services de sécurité ont procédé à l'arrestation d'un groupe de personnes en relation avec le M.A.K, ce qui sous-entend que la personne qui s'est exprimé faisait partie du groupe.

Dans le fil d'actualité pendant le récit décousu de cette personne, on apprend qu'il fût membre de ce mouvement depuis un certain temps jusqu'en 2017, or on est, pour rappel, en 2021 ce qui nous laisse avec un trou de plus de 3 années quant à ses prétendues activités au sein du mouvement !

Cette personne, selon des informations à confirmer, s'avère être un repris de justice purgeant une peine de prison présentement, fait le récit que certains éléments du MAK l'ont sollicité pour un éventuel achat d'armes, mais il n'est nulle mention de la date à laquelle cette demande a été faite.

Le monsieur rajoute que l'organisation en question détiendrait un coussin financier de l'ordre de 180 milliards de Dinars : Ma question est comment cet homme a pu quantifier cette somme colossale ? Est-ce que cette personne est conscient du chiffre qu'il a annoncé ?

Pour ce qui est des armes exhibées devant la caméra, il m'a semblé, à l'instar de tous ceux qui ont regardé cette annonce, sont quand même neuves, en plus la majorité des pièces sont identiques ce qui soulève pas mal de questions.

Pour finir, le " body language" de cette personne est sommes toutes décontracté pour quelqu'un impliqué dans une affaire aussi grave d'un point de vue légal. Puis, on nous apprend que c'est un repenti : Repenti par rapport à quoi et à qui ? Advenant qu'il soit un repenti, comment prendre l'ouverture du journal faisant état de cette prétendue arrestation !

Le montage de cette affaire nous ramène à l’histoire d’un grand Monsieur qui eut a faire l'experience de l'injustice, et que j’ai nommé Monsieur Lounis Ait-Menguellet qui pour rappel fut jugé et condamné en 1985 par le tribunal d’Alger a trois ans de prison et a une « amende douanière” pour je cite « détention illégale d’armes de chasse et de guerre ».

Pour les jeunes qui ne connaissent pas cet épisode, Monsieur Ait-Menguellet est bien connu pour être un collectionneur d’armes anciennes, et toutes les armes qui lui valurent la prison étaient plombées et sans percuteur,- en d’autres termes impossible a utiliser, petit hommage a l'homme qui ne s'est jamais pleint.  

Il est primordial pour la chaine " nationale" de plancher, et ce n'est pas un mal" que de s'inspirer des autres chaines pour la présentation et la mise en scène : On rappelle aux responsables de cette chaine que l'image est un élément vital dans la sphère de l’audiovisuel !



 ©Salah-Eddine Chenini

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samedi 24 avril 2021

 

La saga Djabelkheir



Je commencerai cette publication par citer Noam Chomsky : 

« … Si l'on ne croit pas à la liberté d'expression pour les gens qu'on méprise, on n'y croit pas du tout. »

 

Considérant l’intérêt grandissant autour de l’évolution dangereuse de l’affaire de Monsieur Djabelkheir, je me permets de mettre mon grain de sel concernant l’état des lieux en termes de liberté de pensée, et autre liberté de parole en général.

La nouvelle condamnation que nombre d’internautes semble approuver est une escalassions dangereuse du système judicaire en termes de liberté en général. Commente aspirer a ce que l’élite puisse être la locomotive de toute une société si on brime leur droit à parler et à penser en toute liberté.

 Je trouve déplorable le fait que tout le monde dans l’Algérie de 2021 dont la ferveur pour des concepts de "liberté", " démocratie", " primauté du civil sur le militaire" semble ancrée plus que jamais, on n’arrive toujours pas à se détacher de nos sentiments par rapport à certaines habitudes de pensée dès qu’une personne ose émettre un avis qui ne va pas dans le sens de la pensée unique et autre vision collective.

D’après les réactions des internautes sur le cas de Monsieur, on oublie tout ce dont ce mouvement du 22 février aspire à réaliser à savoir l'évolution à travers l’abolition de la pensée unique, la coupure avec les vielles méthodes qui ont brimé la liberté de pensée et toute forme de liberté de parole. J’ai la nette impression que la majorité de mes compatriotes a tendance à confondre "révolution" et " évolution", et ma foi dans notre cas nous avons plus un besoin vital pour le deuxième concept. J'ai sporadiquement entendu Monsieur Djabelkheir, et quelquefois je peux ne pas être d'accord avec ses idées sans pour autant le dénigrer ou le juger au bûcher.

On doit apprendre à respecter l'avis et l'avis contraire : On peut débattre de sujets dit « tabous » en étayant nos points de vue par des arguments à charge ou à décharge. On doit impérativement avoir cette ouverture pour écouter en profondeur le discours de nos vis-à-vis sans sauter aux conclusions en nous cloitrant dans nos dogmes. On doit apprendre à élaborer des méthodes basées sur le principe de la thèse et de l’antithèse.

L’annonce de la peine de trois années d’emprisonnement pour je cite » atteintes aux préceptes de l’Islam » est une nouvelle preuve que le système au même titre que la société n’est pas encore au point d’adopter une approche scientifique en matière de débats et échange sur des thèmes précis; dès qu’un sujet en rapport avec la religion est abordé, nos vieux réflexes refont surface menant à une condamnation pure et simple des auteurs. Je trouve que cette peine est un signe qui nous prouve que le système est cloîtré dans ce réflexe de nourrir le dogme : Ce Monsieur a exprimé son idée en se basant, selon ses dires, sur des recherches académiques! À ma connaissance, il n'a jamais fait du prosélytisme ou appelé les fidèles à enfreindre une quelquonque lois canonique : Condamner un universitaire pour ses idées est une preuve que certaines mentalités sont toujours prisonnières de façons de faire séculaires! On doit sous peine de disparaitre, apprendre a communiquer en se détachant de nos sentiments, et nous libérant des dogmes qui nous ralentissent. On peut aisément être un croyant pratiquant tout en se donnant le droit de penser et de remettre en question certains préceptes dans le but de comprendre.

 On doit abolir cette idée préconçue que dès lors qu'une personne débattre de sujets religieux, on doit automatiquement et indéniablement le juger comme apostat!

J'ai suivi le débat sur le jeûne durant le mois sacré du Ramadan, et si je me rappelle c'était dans un cadre d'une émission sur un plateau d'une chaîne privée, autour d'une table de discussion : Le monsieur faisait face à deux autres personnalités qui n'étaient pas de son avis, et ma foi j'ai vu et entendu un débat sur la question en toute quiétude avec des arguments de part et d’autre. Pourquoi juger un homme pour son idée qui ne va pas dans le sens de la majorité dans un pays dont les officiels se targuent d'avoir instauré toute les formes possibles et inimaginables de liberté, - dont la sacrosainte des libertés : Celle de pouvoir exprimer ses idées en toute liberté! Si on tient rigueur à Monsieur Djabelkheir, dans ce cas, et puisqu'il s'agit d'un pays de droit et de droiture, on doit juger par la même le directeur de la chaîne de télévision, l'animateur, le directeur de la programmation, le réalisateur, le producteur, et les autres invités qui ont participé à ce blasphème, sans oublier l'organe de régulation et le ministre de la communication qui ont autorisé et qui n'ont pas su réagir après la diffusion de l'émission!

On ne peut aucunement défragmenter la liberté selon nos gouts et orientations politiques, philosophiques, ou idéologiques: La liberté est un ensemble monobloc dont tout le monde a droit sans distinction. 

Si l'on veut réellement faire avancer notre pays, on doit apprendre à être plus pragmatique, respectueux de l'avis et de son contraire, et surtout apprendre à nous respecter blés uns les autres,- autrement tout ce mouvement ne sera que perte de temps!

©Salah-Eddine Chenini

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samedi 17 avril 2021

 

Elections président de la F.A.F : Quand la politique piétine le sport!


La Fédération Algérienne de Football tient, en fin de compte, son nouveau président, en remplacement de Monsieur Keireddine Zetchi, en la personne de Monsieur Charaf-Eddine Amara.

 

L’Assemblée générale de la Fédération Algérienne de Football vient d’élire Monsieur Amara a la tête du plus grand parti politique en Algérie. Jusqu’à la tout semble normal considérant la fin du mandat du président sortant et de son bureau. Il n’en demeure que dans la nouvelle Algérie, les vieux réflexes et autres vielles pratiques semblent plus d’actualité que jamais.  

Selon les informations disponibles et les déclarations de certains membres de l’assemblée générale, cette élection est une première dans les annales de cette instance au vu des mécanismes qui ont conduit à l’élection du nouveau patron de la fédération.

On doit préciser qu’il n’est nulle question de remettre en question les qualités ou les capacités de gestionnaires du nouveau président « élu »de la fédération du football, mais on se pose des questions sur la phase préparatoire aux élections. Nul ne remet en question le processus électoral en tant que tel dans le sens ou le scrutin fut sans ambiguïté, mais des questions, voire une confirmation de magouilles habituelles, menant à cet épilogue des plus  malheureux dans un contexte dit de renouveau  du pays.

D’emblée, l’observateur avisé aura remarqué que depuis au moins trois mois avant la date butoir pour ces élections, une effervescence anormale s’est installée au-devant de la scène sportive nationale amplifiée par une presse,- comme a son habitude dépassée par le cours des événements ou excellant dans son rôle de surenchère et fake news ; alors que depuis des mois, on a vu et entendu des noms d’éventuels candidats pour le remplacement du président sortant et de son bureau, les Algériens se retrouvent devant un seul nom en la personne de Monsieur Amara,- dont les gestion du Groupe Madar et autre C.R.B semble probant a date.


Ce qui reste bizarre, au-delà du vieux stratagème de parachuter une personnalité quelconque pour un poste d’une telle sensibilité, est le tapage médiatique autour de quelques personnalités qui se sont portés candidats potentiels : On a  eu vent de noms tels que Messieurs  Mohamed El Moro, Benaoumeur Berrahal, ou plus récemment Antar Yahia. Le plus en vue aura été  sans conteste Monsieur Amar Bahloul de la ligue de Annaba qui ne cessa de gesticuler pendant des semaines crevant l’écran sur les différents plateaux de télévisions pour faire la promotion de sa candidature. Par quel miracle tous les noms qui furent cités comme candidats potentiels au poste de président de la F.A.F ont, du jour  au lendemain, disparus pour laisser place a  un seul et unique candidat en la personne de Monsieur Amara, et comment ou qui imposa cette fameuse liste unique que certains essayent de vendre comme la liste du consensus ? Si l’on évoque «  consensus » ceci, ipso-facto, implique qu’il y a eu au préalable «  désaccord », mais le désaccord en question fut entre qui et qui ?

L’autre question qui mérite d’être posée reste comment Monsieur Bahloul, a qui on lui doit tout le respect,  qui semblait tenir mordicus a sa candidature, alla jusqu’à démissionner de l’un de ses mandats comme président d’une des ligues pour contourner l’obstacle du cumul au niveau des ligues de Annaba, El tarf, et Souk Ahrass, en sus de son statut de membre de l’A.G, se retrouve dans le nouveau bureau qui sera mené par Monsieur Amara,- ce qui me pousse a conclure que toute l’agitation médiatique de ces dernières semaines n’était que de la poudre aux yeux pour brouiller les pistes car les jeux étaient fait au départ.  

 

Toute la presse nationale n’a pas cessé de brayer que le problème n’était pas avec Monsieur Zetchi, mais plus avec la composante de son bureau, - ou selon le concept utilisé avec son entourage immédiat, mais on constate que le bureau a été maintenu, - ce qui nous amène à conclure qu’il y avait un problème quelque part avec la personne de Monsieur Zetchi et rien de plus.


Le nouveau président semble, quant à lui, porteur d’un programme sommes toutes ambitieux et fort intéressant dans le sens ou il veut s’attaquer au point névralgique qui mine le football dit professionnel à savoir le financement du sport roi, - censé être professionnel mais qui vit aux crochets des caisses de l’état et deniers publiques. On ne va s’attarder sur l’éligibilité du nouveau président au poste en question selon l’article 13 et 14 du règlement régissant cette élection car on s’entend que l’affaire fut pliée au plus haut niveau : le mérite de Monsieur Amara fut l’honnêteté dans sa déclaration durant laquelle il alla droit au but  en mentionnant que son élection est le fruit de tractations, jeu de complaisance, et cooptations politiques, - apparemment imposés en hauts lieux.


L’élection du nouveau président de la F.A.F, a quelques encablures des élections législatives, n’augure rien de bon en termes de nouvelles pratiques démocratiques prônées par les pouvoirs publics. Les mécaniques, et non pas le scrutin en tant que tel, a travers l’imposition d’une liste unique, plan ourdi par des manipulateurs derrière le rideau qui ont certainement soldé de vieux comptes personnels, et qui sans le savoir viennent de poster un coup fatal a la crédibilité du discours officiel en ce qui concerne la nouvelle Algérie.


Pour conclure, les membres de l’Assemblée générale, même si l’ordre du jour, prônait la chappe de plomb, en interdisant l’interdiction des membres de l’A.G de poser des questions ou intervenir lors de la présentation du bilan moral et financier du bureau sortant, ou même formuler des réserves, porteront la responsabilité morale dans cette gabegie qui s’apparente plus à une comédie qu’a une élection démocratique dans l’Algérie post  Bouteflika. Comment amener le citoyen lambda  à avoir confiance dans le processus électoral en général quand il voit comment certaines parties ont manigancé pour bloquer le jeu et arriver à cette conclusion. Le bon vieux stratagème des listes unique pour éliminer les candidats potentiels, et le jeu des lapins de course, dont certains candidats ont bel et bien accepté de jouer pour garantir leurs intérêts personnels, ne fait pas honneur ses instigateurs peu importe leur statut : La technique des passes-passes politiques minent tous les efforts de gens de bonne volonté qui aspirent à faire changer les vielles méthodes.

Souhaitons  bonne chance pour le nouveau président et son nouveau ancien bureau pour le bien du football national. L’Homme semble de bonne foi, ayant l’instruction et l’expérience, même si on parle de deux ans d’expérience au lieu des cinq prévus par les articles 13 et 14, dans la gestion des S.S.P.A (Société Sportive par Action) ou C.S.A (Club Sportif Amateur).  

Certains diront que la fin justifie les moyens. Je pense que peu importe la finalité, si l'on veuille bâtir un pays de droit, basé sur des institutions solides, on doit faire tourner définitivement la page des listes unique si chère au parti unique.

Une chose est certaine, Monsieur Amara aura un bel « challenge » à relever, et s’il arrive à apporter le changement tant attendu en termes de financement des clubs, et une nouvelle vision dans la gestion du football national, son nom restera comme celui qui aura révolutionné la gestion du sport roi dans notre pays.

 

Salah-Eddine Chenini

 



 


P.J.  Programme du nouveau président  et de son bureau

        http://www.faf.dz/wp-content/uploads/2021/04/Programme-du-  pr%C3%A9sident.pdf

 

©Salah-Eddine Chenini

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samedi 10 avril 2021

Allegations de viol: Epilogue, ou presque!


La désormais « affaire » Said Chetouane nous a une nouvelle fois démontré à quel point les réseaux sociaux en particulier, et la communication en général jouent un rôle vital dans la vie politique et social des pays, mais aussi elle nous a démontré à quel point les pouvoirs publics sont en décalage latent avec les nouveaux moyens de communication : Alors qu’à peine quelques minutes du début de ladite affaire les Hirakistes, qu’il soient authentiques, opportunistes, ou farouches opposants, se sont montré proactifs reprenant au vol la dépêche pour l’utiliser à leur avantage jusqu’à la manipulation, les pouvoirs publics comme à l’heure habitudes furent réactifs a la limite de la passivité,- voire insouciance.

Comme à mon habitude, je pense avoir pris le recul nécessaire avant de réagir à chaud sur cette affaire pour ne pas être emporté dans la spirale du sensationnel ou tout autre élément subjectif. Je me suis penché sur les différentes trames audio visuelles, sur la toile, et autres reportages des chaines spécialisées qui ont couvert de façon exhaustive l’information, et j’arrive à la conclusion que toute cette affaire regorge de bon nombre d’incohérences de la part des deux parties concernées, aussi bien le plaignant que le parquet en charge de l’instruction des allégations de gestes contre nature de la part des services de police.

D’emblée, l’observateur avisé peut aisément remarquer que le début de toute cette affaire a commencé par une banale déclaration sur les réseaux sociaux qui fut publiée par des activistes du Hirak,- on remarquera par la meme que les memes personnes derriere l'objectif du smartphone sont toujours les memes. La toute première déclaration comme elle apparaît sur les réseaux sociaux est sommes toutes une cacophonie dans le sens ou le discours du jeune en question fut incohérent et décousu; le jeune en question semblait dans un état psychologique exécrable, certainement a cause de la l’interpellation plus qu'autre chose, mais a aucun moment il n’a déclaré explicitement et ouvertement qu’il fut violé comme rapporté par les réseaux sociaux ultérieurement, et reprit par certains organes de média, - selon les agendas des uns et des autres. La sortie du jeune Said Chetouane fut mise en scene par les éditeurs de la trame video prenant le soin de bien cadrer certains angles de la scene. 

Au fil des jours et des semaines qui ont suivi la première déclaration, on a vu et entendu d’autres déclarations du jeune, et on a pu remarquer que son discours semblait plus consistant et, plus au moins, structuré. Cette constatation s’apparente à une prise en charge du jeune plaignant par certains éléments qui, toujours les mêmes personnes selon les vidéo disponibles sur la toile, semblent l'avoir débriefé sur sa façon de s’exprimer et sur le contenu de son discours; il semble même avoir essayé de reciter de façon non concluante un texte que certains cercles lui ont donné.

Ce qu’il faut retenir des différentes déclarations du jeune concerné, a la différence des reportages et autres flash infos des chaines de télévisions, est que ce dernier n’a jamais affirmé clairement et ouvertement que quiconque ait pu abuser de sa personne physiquement : D'une part, il disait qu’on l’a poussé dans le dos avec une radio, pour se rétracter,d'autre part, déclarant qu’on l’a menacé de l’abuser sexuellement.  A chaque nouvelle déclaration du jeune, on pouvait clairement distinguer qu’il était encadré à la lumière des paroles choisies : Sur les trames vidéo, on peut aisément remarquer qu’il cherchait, à chaque petit blocage, du regard son éventuel mentor. On a aussi remarqué que dès que le jeune semblait oublier son texte la personne qui filmait intervenait en lui lançant une perche allant jusqu’à mettre les mots voulus dans sa bouche.

Du côté du parquet en charge de l’affaire, on a pu constater toute la décadence en matière de communication : Alors que toute cette affaire a défrayé la chronique, enflammant la toile et donnant du bois sec au détracteurs du système pour le descendre en flamme, le procureur a daigné faire un point de presse quelques 3 jours après le début de l’affaire. Certains diront que le procureur ne pouvait se prononcer avant d’avoir les données suite a une enquête. Certes, le procureur se devait un droit de réserve avant de communiquer, mais il aurait pu être proactif et informer l’opinion public que cette affaire faisait l’objet d’une enquête; l’absence de communication des les premières publications sur la toile a laissé du temps aux différentes parties pour renforcer leur point de vue, et renforcer la conviction de la véracité du viol dans l’imaginaire collectif de l’opinion public. La réactivité du parquet a créé cette dichotomie autours de cette affaire. La deuxième déclaration du procureur, surtout concernant la fameuse visite médicale, dont la mère jurait par tous les seins qu’aucun médecin ne voulait établir le fameux certificat medical, semblait tirée par les cheveux : Le procureur déclarât que le jeune eut droit a une visite médicale selon les procédures en vigueur, mais le jeune refusât catégoriquement d’être examiné par le médecin légiste, et surtout que, toujours selon les procédures, on ne pouvait l’obliger à subir cette visite,- tout en gardant a l’esprit qu’il s’agit d’un mineur qui prétend avoir été violé par les éléments de sûreté nationale dans l’enceinte même de la police.

Le jeune semblait apprécier son quart d’heure de gloire posant devant les caméras des smartphones, allant jusqu’à répondre a des questions d’une chaine étrangère. Nul parmi les bon samaritains qui l’entouraient des la première diffusion de sa déclaration ne l’a conseillé de ne pas faire de déclarations alors qu’une enquête sur cette affaire était en cours. Personne ne lui a conseillé qu’il courait le risque de se retrouver, au niveau legal,  dans une fâcheuse  situation au vu de son âge et de sa situation sociale. Idem pour la mère du jeune qui semblait incrédule et sous le contrôle des éléments qui l’ont filmé faire des déclarations qui, par la suite, ont eu des répercussions sur son fils et sur elle. La mere est apparue dans une publication cautionnant la consommation d'alcool et la prise de psychotropes par un fils mineur,- ce qui représente un geste inconscient et irresponsable de sa part. La mere semblait ignorer qu'a travers de telles declarations, elle pouvait perdre l’autorité parentale sur son fils!  C'est ainsi qu’a l’issu de la participation du jeune a la marche du mardi, la décision ne s’est fait pas attendre : le jeune se retrouve sous la contrôle de la D.P.J, et la mère risque de perdre la garde de son enfant après ses déclarations durant lesquelles elle semblait approuver qu’un mineur de 15 ans puisse en toute impunité boire de l’alcool et consommer de la drogue,- ce qui en dit long sur le niveau de la pauvre maman qui semble sans aucun doute avoir été manipulée par les bon samaritains qu’on distingue sur ses publication sur la toile.

En conclusion, cette publication n’est en aucun cas un témoignage a décharge pour les services de sécurité, et encore mois un discours a charge contre le jeune Said; C'est un simple constat de l’importance de la communication, du danger de la toile, et surtout le risque et les consequences de la manipulation de certains cercles peu importe leur bord a l’heure ou le pays vit une cacophonie généralisée.

C’est aussi un constat de la décadence de la presse et de certains journalistes qui ont perdu toute forme de crédibilité : On a même vu certains journalistes, un en l’occurrence qui se présenta pour les élections présidentielles, donner des détails sur la façon dont il fut violé avant même la fin de l’enquête, et ce malgré les déclarations répétées et contradictoires du concerné. Je peux comprendre que l’on puisse être opposant au système et au gouvernement, mais si l’on aspire à une nouvelle Algérie, il faut y faire en étant intègre et honnête. On ne peut ne pas parler des chaines de télévision dont nul n’a daigné approcher le jeune Said pour éclairer l’opinion, laissant le champ libre a des activistes du Hirak et autres blogueurs pour manipuler le jeune, sa mère et toute cette histoire a leur guise et selon les agendas de certains cercles.

Est-ce que les dépassements de la part de certains éléments des services de sécurité existent encore? Sans aucun doute! Est-ce que ce sont des pratiques officielles approuvées par la hiérarchie? J’ai du mal à le croire! Certes, il y énormément de choses à corriger, mais nous faut être pragmatiques et user de notre faculté d’analyse devant le flux d’informations sur la toile maintenant que tout le monde et n’importe qui peut s’inventer journaliste et politicard du dimanche.

On ne peut bâtir une nouvelle Algérie basée sur le droit, la justice, les institutions républicaines avec des méthodes que le peuple veut proscrire a jamais. La manipulation de l’information, le mensonge, la gabegie, et la tromperie ne peuvent être une base solide pour la nouvelle Algérie, et le meilleur moyen pour changer le système que ce peuple veut changer.  

Le fin mot de l'histoire, le jeune Said Chetouane n'est qu'une énième victimes des charlatans de la politique a la solde de manipulateurs d'outre mere.  Lui dans sa crédulité semblait profiter de cette soudaine notoriété et d'un quart d'heure de gloire sans prêter attention aux consequences que lui et sa pauvre mere encouraient. Maintenant que la ferveur de cette histoire est retombée, et que le buzz est dépassé, il se retrouve devant les consequences de son immaturité et crédulité; Il se voit mis sous la tutelle de la D.P.J, et sa mere se voit, potentiellement, retirer son fils. Je serai curieux de voir si les memes personnes qui ont battit toute cette histoire autours d'un gamin de 15 ans qui semble a la marge de ce qui se passe seront a ses cotes pour faire face a la grosse machine judiciaire. 

 

Salah Eddine Chenini  

 

 



dimanche 4 avril 2021

 

Viol, présumé, d'un adolescent dans les locaux de la police

 


Je suis étonné qu’une personnalité aussi respectable et pragmatique que Maitre Chouiter ait pu se précipiter dans ses conclusions à propos de cette affaire, - lui qui sait qu’on doit attendre les preuves à charge ou, au contraire, à décharge avant de se prononcer. A date, on n’a eu que la version d’une seule partie de l’affaire car une enquête semble avoir été ouverte par la direction générale du service concerné.

 Je souhaiterai préciser que je ne remets aucunement les accusations du jeune, mais je dis seulement que d’après ses propres déclarations sur les réseaux sociaux, il semblerait qu’il y ait de l’inconsistance dans la nature des faits relatés.

Je souhaite rajouter que je ne défends aucunement les services accusés dans cette affaire; je ne fais que me poser des questions selon les données disponibles à date.

J’ai écouté le jeune sur différents comptes sur le principal réseau social, F.B, et j’ai  la nette impression que le pauvre garçon est dans un état psychologique exécrable, en plus d’être manipulé par ceux qui filment ses déclarations décousues et incohérentes  à intervalle de quelques heures pour les balancer sur la toile faisant par la meme le buzz, et donnant du bois sec pour alimenter les speculations de tous les bords.

Je pense, depuis mon lointain lieu de résidence par rapport au lieu ou se situe l’affaire, que le jeune, au vu de son état psychologique et émotionnel, a pu sans aucun doute pu être victime de maltraitance de la part de certains éléments des services de sécurité, mais à quel degré, et qu’elle ait pu être la nature de ses dépassements, cela reste à élucider.

Je me pose des questions, juste des questions sans aucune arrière-pensée,  sur la déclaration de la mère du jeune qui jura publiquement qu’elle n’a pu trouver un médecin pour ausculter son fils, alors que, d’après ce que l’on sait tous, n’importe quel médecin légiste au niveau des C.H.U peut, de par le  serment d’Hippocrate qu’il a juré de respecter, lui faire passer un examen et émettre un certificat medical attestant ou réfutant d’éventuels  abus sexuels,- sans pour autant mentionner ni le lieu et encore moins les auteurs dudit délit,- acte contre nature dans ce cas precis.

Je fus aussi sceptique sur le fait que la maman ait prit la décision de répondre a la convocation de la sûreté nationale sans être accompagnée par un avocat, - alors que l’affaire a déjà pris des proportions assez importante au niveau médiatique, puis elle déclare qu’elle fut mal traitée. La question que je me pose : Pourquoi accepter de se rendre au siège des présumées auteurs de ce méfait sans une assistance juridique? Je pense qu’elle pouvait faire appel a n’importe quel avocat parmi les noms les plus en vue au niveau du Hirak, - et qu’elle aurait pu avoir une assistance d’une pléiade de bénévoles.

Considérant la communication de la Direction Générale de la Sûreté Nationale dans laquelle cette dernière annonce a l’opinion public qu’une enquête serait ouverte pour lever le voile sur les tenants et aboutissants de cette affaire, je crois qu’il aurait été sage et juste d’attendre les résultats de cette enquête pour prendre les actions nécessaires advenant que cette dernière aboutisse et surtout que les résultats de ladite enquête soient communiqués en toute transparence a l’opinion public.

Maintenant si l’on veut être honnête et juste, on s’accorde à dire que ce type de procédé ne peut être dans les procédures et autres manuels des services de sécurité; Il peut, comme dans un passé pas si lointain, s’agir d’actes isolés d’éléments indignes des services de sécurité, - portant un coup fatal a la réputation et notoriété de ces services. Par consequent, la direction en question doit démonter toute la transparence et l’honnêteté dans le traitement de cette affaire- a l’heure où les pouvoirs publics peinent a regagner la confiance du citoyen lambda.

Advenant une confirmation, la gravite est d’autant plus importante dans le sens ou cet acte ignoble serait arrivé au sein même des locaux des services de sécurité censés être un lieu de protection de tout citoyen qui s’y trouve nonobstant les raisons, - plaignant ou accusé.

On aura une idée si réellement la notion de « nouvelle Algérie » est une réalité ou une simple maxime du système en place : La manière dont les services concernés négocieront cette affaire qui fait la une sur la scène nationale est d’une importance capitale pour le pays. J’espère qu’on n’aura pas droit à un camouflet à travers l’étouffement et la protection des éventuels auteurs d’un acte aussi ignoble, advenant sa véracité, qui non seulement déshonore ces derniers, mais qui sape la réputation de tous les services de sécurité.

Dans le cas ou les faits seraient avérés, il faut que les éventuels auteurs soient radiés à vie de ce corps, et qu’ils soient traduits devant la justice pour qu’ils servent d’exemple.

En guise de conclusion et ce qui concerne le jeune en question, il lui faut une prise en charge médicale et psychologique au vu de son état comme il apparaît dans les publications. Sa famille doit le protéger contre les vautours qui filment ses déclarations pour les publier sur leur page respective afin de faire du buzz. Il lui faut une assistance juridique et qu’il dépose une plainte en bonne et due forme au niveau du procureur de la république. Il faut éviter qu’il continue de faire des déclarations inconsistantes pour éviter que ces dernières ne soient utilisées contre lui comme preuve à charge advenant un éventuel procès en diffamation et fausses déclarations. 

Salah-Eddine Chenini



Salah-Eddine Chenini


 [SC1]

samedi 3 avril 2021

 

 

 

Monsieur Zetchi :Merci président!


 

Monsieur Belmadi a passé des messages pleins de subtilités aux responsables du football national. Avec une lucidité inouïe et un franc parler qu'on lui connaît, il a lancé un avertissement subliminal à ceux qui seront tentés de jouer avec le feu.


Connaissant parfaitement les magouilles au niveau de la F.A.F, il fût clair par rapport à sa position en tenant tout un peuple comme témoin : Advenant que les vieilles pratiques venaient à refaire face, il ne va pas perdre son temps à colmater les brèches... Même s'il ne l'a pas dit expressément, on a eu l'impression qu'il a lancé un avertissement nuancé quant à sa position advenant un changement de cap du nouveau patron; il fût direct appelant clairement le nouveau président à poursuivre le travail déjà entamé par Monsieur Zetchi,- évitant par la même les vieilles habitudes à l'Algérienne qui consistent à tout effacer et reprendre à zéro. Fidèle à ses princes, et égal à lui-même, Coach Belmadi n'a pas manqué de faire son témoignage sur le travail accompli par Monsieur Zetchi et son bureau au grand dam des détracteurs de ce dernier. Maintenant que les langues commencent à se délier, on apprend que la FAF durant tout le mandat n'a pas reçu un sou des pouvoirs publics, et encore moins son dû de l'ENTV ou du sponsor.

Il faut savoir, selon les dernières indiscrétions, que Monsieur Zetchi fut contraint de ne pas se présenter pour briguer un deuxième mandat, - lui qui parvint à faire de son club du Paradou F.C un club aux normes européennes brassant des millions d’Euros par la vente des jeunes joueurs produits de son centre de formation. La bureaucratie et les adeptes du statut quo l’ont, apparemment, empêché de reproduire son modèle en ralentissant le projet de l’implantation des centres de formation a travers les différentes régions du pays.

Bien que Monsieur Zetchi fût contraint de ne pas briguer un deuxième mandat, il a mis en avant l’intérêts de nation avant ses propres intérêts en évitant de porter plainte à la FIFA, - pour ne pas parler des magouilles entourant sa candidature au bureau exécutif de cette même instance.

Les critiques touchant le bilan du bureau fédéral sortant sous la houlette de Monsieur Zetchi quant a la situation du football national n’est que de la démagogie propre à l’Algérien; Tout les observateurs et amateurs du football savent indubitablement que la situation catastrophique dans lequel le sport roi ne date pas d’hier. Il faut remonter à la fin de la reforme du sport au milieu des années 70, et l’avènement d’un pseudo professionnalisme qui n’a du professionnalisme que le nom : En effet, comment parler de professionnalisme alors que la quasi-totalité des clubs dits professionnels sont déficitaires, et n’ont conformes aux cahiers des charges en termes de formation, infrastructures, etc. Les clubs en question sont en porte a faux par rapport la aux lois de république sinon comment expliquer que pratiquement tous sont déficitaires depuis des dizaines d’années sans que les différents commissaires aux comptes ne proclament leur dissolution respective selon la loi.

Comment imputer la situation du football national a un seul homme alors que son bilan qu’il soit au niveau de son club ou avec l’équipe nationale est plus que positif.  


En guise de conclusion, Monsieur Zetchi restera dans les annales, n’en déplaise à ses détracteurs, comme le président qui sous sa houlettes l’équipe nationale connut la stabilité, et remporta une deuxième étoile Africaine sur les terres des Pharaons.

Salut Monsieur Zetchi, et merci pour tout…Votre présidence restera dans les annales du football national pour la postérité. 

 

Salah-Eddine Chenini

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