dimanche 26 janvier 2020

Résultats de recherche d'images pour « death of kobe bryant »

R.I.P Koby, your legacy will survive!





Basketball star Kobe Bryant and daughter Gianna died in helicopter crash, reports say

ReutersThree other people died — including one of Gianna's teammates and their parent — in the crash in a remote field around 10 a.m. local time. 


Retired basketball star Kobe Bryant, a basketball prodigy and son of an NBA player who went on to win five championships with the Los Angeles Lakers, and his 13-year old daughter Gianna Bryant died in helicopter crash in California on Sunday, officials said.

Three other people died — including one of Gianna’s basketball teammates and their parent, according to NBC News — in the crash in a remote field around 10 a.m. local time (1800 GMT) about 40 miles (65 km) northwest of central Los Angeles, the city of Calabasas said on Twitter. There were no survivors.









jeudi 23 janvier 2020






Algérie: Ouverture des travaux de la réunion des ministres des A.E des pays voisins de la Libye


En lisant le communiqué, ci-dessous, du Ministère des Affaires Etrangères Algérien, Je ne puis que rester abasourdi devant la crédulité, naïveté, et la bassesse des gouvernants des pays de la région en général. Je peux paraître sceptique, mais il est bien évident que cette réunion est en soi une énième humiliation. En lisant le communiqué des Affaires Étrangères, je me rends compte à quel point les pays d'Afrique du Nord sont faibles et soumis. Je vous rappelle la fameuse réunion de Berlin durant laquelle les vrais décideurs ont exclu les deux présidents, à savoir l'Egypte et l’Algérie, de certaines discussions ce qui les a mis au rang d'observateurs, et faire valoir.
Je vous rappelle, par la même, que les principaux intéressés ne furent pas conviés à ladite réunion, faisant de toute cette région et de ses dirigeants des assistés ou des mineurs. Un autre fait marquant fut l'attitude des deux belligérants juste avant et durant la tenue de cette réunion dans le sens où ils ont convenu et appliqué un cessez-le-feu, sous la pression des Poutine, Merkel, et autre Erdogan. Relire la déclaration de cette réunion laisse entrevoir les plans des pays initiateurs de cette réunion.
On laisse à l’Algérie la tâche ardue et complexe de réunir les deux frères ennemis pour les convaincre d'une solution à travers un plan, déjà proposé, qu'ils ont déjà et a mainte reprise rejetée. Les instigateurs de la réunion de Berlin savent pertinemment que l'initiative de l’Algérie est vouée d’emblée à l’échec ce qui va motiver une intervention sous l’égide des Nations Unis. Je vous rappelle que Tripoli fut attaquée cette journée même coïncidant avec les démarches de l’Algérie, - ce qui est un signe clair de Halffter sur ce qu'il en pense de la réunion d'Alger. Un dernier indice de la gabegie de la réunion de Berlin est la déclaration finale à travers laquelle Merkel s'est engagé à ce que la Russie, l'Allemagne, la Turquie, et la France s’engageaient à interrompre la vente d'armes aux deux camps tant qu'ils n'auront pas consentis à s’asseoir autour d'une table de négociation, - trouvez l’erreur !
L’Algérie à travers son initiative, qui je vous le rappelle remonte au temps ou Lamamra, et après lui M'Sahel s'activaient pour trouver une solution au problème, n'est qu'an ordre de mission pour le compte des grandes puissances. Le résultat de cette initiative donnera un cadre légal aux plans des Turcs et autres Russes pour faire bouger leurs unités vers les côtes Libyennes. Quant à la France et l'Allemagne, leur intérêt respectif se situe plus à éviter tout risque de voir un flux migratoire de plus dans le cas d'un embrasement de la situation dans la région. Ils ne veulent pas que des milliers de nouveaux réfugiés se ruent sur les côtes Françaises et italiennes à partir de la Libye et de la Tunisie.
La déclaration du M.E.A, insiste sur le refus total de toute ingérence étrangère dans le conflit Libyen tout en assistant a la réunion dont ces mêmes « étrangers » furent les instigateurs. Ils refusent toute ingérence étrangère dans le conflit comme dans les efforts pour le régler, mais se font « chaperonner » par le ministre Allemand des A.E qui joue le rôle du maître de classe qui s’assure que les élèves suivent à la lettre les consignes de leurs maîtres.
Jusqu’à quand les peuples de cette région vont devoir regarder et accepter que leurs gouvernants les humilient ? Pourquoi les peuples de cette région devraient attendre que les dirigeants des grandes puissances règlent leurs problèmes internes !
Dernier fait des plus marquants dans toute cette histoire. Tous les président de la région dont la crédibilité populaire leur fait défaut à cause de leur légitimité constitutionnelle ont été invites a la réunion de Berlin hormis le seul président qui fut élu démocratiquement par son peuple lors d’élections propres et transparentes. Le seul président, Tunisien, qui a commencé des reformes dans le fonds au niveau des institutions Tunisiennes fut boycotté. On devrait méditer sur ce point quand on connait l’implication de la Tunisie a travers sa position géographique limitrophe de la Libye et de son conflit.
La Tunisie est le premier pays qui risque le plus dans le cas d’un embrasement de la situation et avec ça on l’invite pas a la réunion de Berlin ! Les présidents qui ont un déficit en matière de légitimité constitutionnelle ne peuvent être que des pantins aux mains des vrais maîtres de la situation dans ce pays !

Salah Eddine Chenini



Texte integral du Ministere de Affaires Etrangeres Algerien:
"...Les travaux de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye ont débuté, jeudi à Alger, pour établir une coordination et une concertation entre ces pays et les acteurs internationaux concernant le dossier libyen.
Outre le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, prennent part à cette réunion, les ministres des Affaires étrangères de la Tunisie Sabri Bachtobji (par intérim), de l’Egypte, Sameh Choukri, du Tchad, Chérif Mahamat Zene, du Mali, Tiébilé Dramé, ainsi que le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas et les représentants des ministres des Affaires étrangères du Niger et du Soudan.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques soutenus déployés par l’Algérie pour consolider la coordination et la concertation entre les pays du voisinage de la Libye et les acteurs internationaux afin d’accompagner les Libyens dans la redynamisation du processus de règlement politique de la crise à travers un dialogue inclusif et de permettre à ce pays frère et voisin de sortir de la situation difficile qu’il vit et de construire un Etat des institutions où prévaudra la sécurité et la stabilité.
La réunion portera sur les derniers développements en Libye à la lumière des résultats des bons offices de l’Algérie en direction des composantes libyennes et des parties internationales agissantes, et ceux des efforts internationaux pour permettre aux frères libyens de prendre en main le processus de règlement de la crise dans leur pays, loin de toute ingérence étrangère, quelle qu’en soit la nature..."
(APS)

AE: le 23 janvier 2020

lundi 20 janvier 2020


Guerre & Paix vues de Berlin



Je voulais revenir sur une émission de M.Salim « dans le fond » sur la nouvelle chaine « Awraas » sur la rencontre de Berlin sur la crise en Libye. Les deux invités pour cette émission furent Monsieur Zouamia de New York, et   le Dr. Alouane d’Alger. Bien que j’aie toujours trouvé les interventions de ces deux intervenants, a un moindre degré ceux de M. Zouamia, forts intéressants et objectifs, je fus surpris de constater que les analyses du dernier cité à propos de cette réunion furent à la marge et sans aucune objectivité.


Ce que je reproche, en ma qualité de simple auditeur, est le fait qu’il a manqué d’objectivité et d’analyse pragmatique pour quelqu’un de brillant comme lui dans l’analyse des tenants et aboutissants de la participation de M. Tebboune et de la position de l’Algérie dans cette réunion. Le plus frappant dans son intervention fut les suppositions et les avis personnels sans aucune base pragmatique et encore moins des preuves qui pouvaient renforcer ses dires.

D’emblée, il faut souligner que tous comme nous sommes, on n’est pas dans le secret des dieux et on n’a aucune information sur les dessous de cette réunion et de l’invitation de M.Tebboune. On ne fait que recouper des faits sur les raisons qui font que l’Algérie à travers son président de la république fut conviée à cette réunion.
Il faut savoir que l’Algérie fut conviée à cette réunion non pas à cause de sa position stratégique ou sa force militaire, mais plus pour espérer un certain équilibre dans le rapport de force du conflit. En ce qui me concerne, je crois plus que l’Algérie fut invitée sous la pression de la Russie pour faire bloc à la France et en premier lieu. Connaissant la politique traditionnelle de l’Algérie en matière d’intervention militaire hors de ses frontières, caractérisée par le refus d’engager ses troupes en dehors du pays, l’Algérie ne représente aucun danger quant à un basculement supplémentaire dans le conflit en cours.
En plus de ce vecteur, les puissances internationales veulent se garder une assurance par rapport à l’alimentation du marché pétrolier et gazier mondial quant on connait les fluctuations de ce dernier a chaque fois que les régions pétrolifères sont soumises à des conflits armés, - comme c’est le cas avec l’Iran.
Pour ceux qui critiquent la décision de M.Tebboune d’avoir accepté la participation à cette réunion après que la Tunisie ait décliné l’invitation, je pense que M.Tebboune, politiquement parlant, avait une occasion en or de faire valoir sa légitimité à l’échelle internationale. Cette conférence tombe à point nommé pour lui afin de redorer son image aux yeux de certains pays, dont la France en particulier, qui maladroitement a commis une erreur stratégique en émettant des réserves quant aux résultats des élections du 12 Décembre 2019. Bien que sachant que le rôle de tous les invités à cette région à savoir l’Egypte, l’Algérie n’ont aucun rôle majeur dans l’équation, M.Tebboune s’en sort gagnant politiquement parlant de cette participation. Ceux qui déclarent qu’il aurait dû se concerter avec la Tunisie, voir boycotter cette réunion car cette dernière n’a pas pris part, n’ont rien compris aux enjeux politiques pour M.Tebboune à ce moment précis. Bien que la Tunisie demeure la première victime potentielle et directe des conséquences d’un éventuel embrasement de la situation militaire du conflit Libyen, son poids militaire, aux yeux des puissances internationales, ne représente pas un élément probant qui pouvait compliquer la situation dans l’éventualité d’une intervention de ses troupes dans le conflit, - d’où l’invitation tardive.
Il est à noter que les deux premiers concernés du dossier n’ont pas pris part à cette réunion, - à savoir M.Essaradj, et M. Hafftar. L’absence des deux belligérants soulèvent pas mal de questions quant au poids des invites a cette réunion, et la nature même du conflit. En effet, comment interpréter l’absence des deux parties du conflits alors que l’on sait tous qu’advenant une volonté réelle du puissances Européennes et Russe, on aurait pu les contraindre à assister sans qu’ils puissent souffler mot !   
Je fus aussi étonné de la façon dont le document final de ladite réunion fut formulé ; le ton employé envers les deux frères ennemis Libyens ressemble plus à un manque de respect qu’a une mise en garde.
La réunion, d’après ma vision, est plus à l’intention des puissances militaires, comme la Turquie, La France, et la Russie, qui ont émis leur volonté à intervenir militairement dans le conflit Libyen. L’enjeu économique et stratégique fait que l’on veuille garder un semblant d’équilibre dans cette région.
Il y a aussi le vecteur de post guerre civile qui rentre en jeu. En effet, la majorité des pays Européens, sans oublier la Russie et la Turquie, ont les yeux rivés vers les juteux contrats de reconstruction dont la Libye aura à distribuer une fois que la crise aura été dépassée.    Tous ces pays-la veulent se positionner pour avoir une part du gâteau.
Cette réunion n’est rien d’autre qu’un prélude pour l’après-guerre qui sera imposée par les puissances Européennes et Russe pour leur propre intérêt. Tous les autres pays de la région ne sont que des outils, voir, des pions que ces puissances utilisent au besoin pour faire avancer leurs projets et satisfaire leurs agendas respectifs.
Pour terminer, je voudrais souligner une phrase fort intéressante dans le communiqué final de cette réunion.

« Les participants au sommet de Berlin sur la Libye ce dimanche se sont engagés à respecter l’embargo sur les armes décidé en 2011 par l’ONU ». L’annonce a été faite par la chancelière allemande Angela Merkel dimanche à l’issue du sommet, rapportent plusieurs médias.
« Nous avons convenu que nous voulons respecter cet embargo sur les armes et que cet embargo sera plus strictement contrôlé qu’auparavant », a déclaré la chancelière allemande à l’issue de la conférence sur le conflit libyen, selon la même source.
« Nous nous sommes mis d’accord sur un plan de règlement universel », a jouté Mme Merkel, en précisant que les parties ont notamment décidé de créer une commission de suivi selon la formule 5+5 et se sont entendus sur sa composition, selon l’agence Sputnik.
« Tous les participants aux pourparlers se sont engagés à ne pas aider les parties en conflit. Il s’agit d’une aide militaire, de livraisons d’armes. On respectera ainsi l’embargo et le cessez-le-feu », a ajouté Mme Merkel.
Selon Sputnik, le chef du gouvernement d’union nationale libyen (GNA) Fayez el-Sarraj, et le maréchal Khalifa Haftar, ont convenu de créer une commission militaire conjointe pour superviser le cessez-le-feu. Le Premier ministre italien Giuseppe Conte a annoncé sur Twitter que la composition de cette commission avait été approuvée à Berlin.
La Turquie soutient militairement le GNA et la Russie est soupçonnée d’appuyer le maréchal Khalifa Haftar, qui a lancé en avril dernier une vaste offensive pour conquérir Tripoli.
Les différentes déclarations et des uns et des autres, et plus particulièrement la déclaration finale de cette réunion, nous donne une impression que nous vivons un filme tragi-comique. Tout ce beau monde qui appelle à des réunions, et qui exhorte les deux frères ennemis à arrêter de se déchirer sous peine de sanctions, sont les mêmes qui pourvoient les deux camps avec les différentes armes et munitions.  C’est quand même hilarant de constater le climat d’hypocrisie dans le quel nous vivons, sans oublier. Il est a noter, par la même, l’absurdité des pays du Maghreb en particulier, et du Monde arabe en général qui se fait abuser tout en acceptant les plus pires des humiliations. 

Pour conclure, la photo parue sur la majorité des quotidiens Allemand le lendemain nous renvoie a la réalité des pays concernés: La futilité. Une réalité amère que nos gouvernants acceptent sans rechigner a cause de leur manque de crédibilité et légitimité aux yeux de leurs gouvernes. Certains se demandent de temps a autres les raisons que les chefs d’états des pays de la rive sud de la méditerranéenne sont toujours placés selon le protocole sur les cotes ou au fin fond des groupes. La réponse est toute simple a travers cette photo. Lors de la diffusion, on fait des plans de sorte a les écarter de la photo pour réduire a néant leur poids respectif et leur existence même par rapport a l’équation.

L'image que l'on retiendra de cette réunion est sans conteste celle ou l'on distingue les chefs d’états Européens et leur homologue russe se concertant sur un sujet en particulier alors que les soit-disant concernés ont été laissés a l’écart. Cette photo reflète la crédibilité que les Européens donnent a tous les pays de la Rive Sud,- sans exception.  En fin de compte, le seul qui aura fait une affaire sur le dos de cette réunion est le président Tunisien qui par son absence s'est gardé une crédibilité, et a sauvé son honneur et son rang de président!




A vous d'analyser les photos ci-hauts pour en tirer les conclusions qui s’imposent.

Par Salah Eddine Chenini

vendredi 17 janvier 2020



Quand l'intelligence répond de fort belle manière a l’intolérance












Salut Richard,
Une fois de plus, tu nous gratifies d’un texte dans lequel tu uses d’un argumentaire fallacieux. Dans ce texte, tu m’attribues des idées qui sont à mille lieues de mes positions réelles, tout en les assimilant à celles de femmes niaises
et stupides.
Je vais donc répéter: ma position n’a jamais été de défendre le voile comme tu le prétends, mais bien de défendre la liberté des femmes de choisir de quelle façon elles veulent se vêtir. Ça implique de ne PAS se faire imposer le port du voile. Je répète aussi qu’on peut tout à fait critiquer – et même haïr – ce vêtement, mais que cela ne justifie pas qu’on canalise cette haine vers les femmes qui le portent.

Mais, fidèle à tes habitudes, tu écartes les nuances qui desservent ton propos.
Depuis 2013, tu n’as cessé de chercher à me léser. Comme tu es toi-même moins niais que certains le pensent, tu as compris assez vite que ce sont précisément les femmes comme moi qu’il fallait décrédibiliser, puisque je n’ai rien du cliché de la femme voilée intégriste et aliénée que tu entretiens avec acharnement.
Depuis 2013, tu n’as cessé de chercher à me léser.
Tu le sais bien que je ne suis pas tellement différente d’une autre Québécoise. Et ça, ce n’est pas bon pour ton fonds de commerce.

Le texte dans lequel tu me mentionnes m’a d’abord fâchée. Je ne le cache pas. Je suis fâchée et dégoûtée de la malhonnêteté continuelle de tes attaques.
Mais rapidement, la colère a laissé place à la pitié. Après tout, ta position n’a rien d’enviable.
Tu es victime de ta haine envers celles et ceux qui sont différent.es de toi.
Victime de ta lecture simpliste du monde.
Victime de tes stéréotypes.
Victime de ta fermeture.
Victime de ton incapacité à penser la complexité humaine et sociale.
Alors que tu as toutes les ressources nécessaires pour enlever tes œillères, tu t’accroches hargneusement à des raisonnements faciles et dichotomiques.
On pourrait en rire si tes tribunes n’étaient pas aussi nombreuses et n’avaient pas une aussi grande portée. On pourrait ignorer ton œuvre si on ne vivait pas à une époque où la haine anti-musulman.e est à ce point omniprésente et où ses conséquences sont si dévastatrices.
De manière générale, je m’explique bien mal le plaisir sournois que tu sembles prendre à ‘varger’ encore et encore sur des groupes marginalisés au Québec.
Qui profite de la confusion que tu contribues à entretenir?
Pour ma part, je ne prétends pas être parfaite, ni à l’abri de la critique. Loin de là. Mais je tente de ne pas m’enfermer dans des certitudes, d’être à l’écoute, de rectifier mes propos quand c’est nécessaire.
Je cherche sans cesse à approfondir mes réflexions et à tenir compte des différentes couches de complexité qui caractérisent les réalités sociales et individuelles sur lesquelles je me prononce. La question du voile ne fait pas exception: elle est complexe.
Et ma pensée sur le sujet est infiniment plus profonde, étoffée et nuancée que tu ne le prétends.
Alors non, je ne me trouve ni niaise ni stupide. Et je crois que toi non plus. C’est bien pour cela que ma présence t’importune autant.
Dalila Awada



Dalila Awada que j'admire profondément depuis toujours, remets à sa place ce raciste xénophobe de Richard Martineau un chroniqueur du JDM de Québécor dont Radio-Canada dirait assurément qu'il ne remplit pas les standards de compétences et de rigueur nécessaire pour se qualifier en tant que journaliste chroniqueur de leur station. Dalila Awada nous en donnes ici les raisons. J'ai adoré lire cet article et j'espère que ce sera la même chose pour vous.

                                              

mercredi 15 janvier 2020



Origines de la crise!

En revoyant cette séquence, on trouve la cause du désarroi économique et financier du pays a l'heure actuelle. D'une part, on un un Premier Ministre qui parle vrai en exposant la réalité de la situation d'une façon pragmatique. Son seul tort est qu'il fut partie prenante dans le marasme financier et économique du pays a travers les soit disant investissements qui se sont avérés, par la suite, que de simples subterfuges pour détourner les deniers publics en millions de USD par des bénéficiaires dits investisseurs grâce a la complicité des différents ministres et surtout aux différents présidents du Conseil National d'investissement,- dont il fut a la tête pendant un certain moment.
De l'autre, on a eu un S.G du parti du pouvoir qui vient contredire, ouvertement et en public, le chef de l'exécutif sur un sujet important, -vital dirais-je!
Cette séquence nous renvoie à l'état de cacophonie aux plus hautes sphères de l'état dans lequel le pays fût plongé par Bouteflika de façon intentionnelle afin de s'assurer la quiétude du pouvoir et le contrôle des hommes,- et par la même la situation.
Celles et ceux qui pensent que l'élection du 12 décembre 2019 va faire sortir le pays de gouffre économique et financier du jour au lendemain doivent se rendre à l'évidence que ce qui fût détruit en vingt longue années de gestion hasardeuse de l'économie et des finances, sans parler des scandales financiers, ne peut être endigué du jour au lendemain!
Ça va prendre du temps, de la patience, et par dessus tout du travail pour espérer renverser la situation actuelle. Ça va prendre un changement radical au niveau des esprits des citoyens pour se départir de cette constante de l'assistance de l'état a tout bout de champs! Ça prend une nouvelle culture de travail où la notion de " productivité" doit être centrale. Ça prend une nouvelle réorganisation de la notion d'application des projets, et surtout du suivi et supervision. Ça prend une nouvelle approche de la gestion des priorités par secteur pour éviter le gaspillage des deniers publics. Ça va dépendre de la volonté politique pour oser opérer une refonte complète du système financier et bancaire, et de la volonté des gouvernés a adopter les systèmes qui font la réussite des autres pays.
La sortie du marasme financier, économique et sociale ne peut dépendre de M.Tebboune ou tout autre personnalité peut importe sa couleur ou sa tendance politique. M.Tebboune vient d' hériter d'un passif catastrophique dont les origines remontent a indépendance, et qui fût aggravé par Bouteflika en premier lieu!


Par Salah Eddine Chenini




  


2020: Avion Ukrainien abattu par l'Iran.

1982: Avion Algérien abattu par l’Irak!  



                                 



La coïncidence des dates est quand même hallucinante. Trente années, a quelques jours près, un autre avion est abattu dans la même région par l'un des belligérants du conflit Irak- Iran. Cette terrible coïncidence remet en cause la version de l'erreur humaine!
Dans les deux cas, un brillant diplomate Algérien, Mohamed Seddik Benyehia, perdit la vie, alors qu'en 2020, plusieurs Canadiens périrent dans des conditions nébuleuses. 

Il y a exactement trente ans, le 3 mai 1982, disparaissait Mohamed Seddik Benyahia, dans l’explosion d’un avion spécial en route vers Téhéran dans le cadre d’une médiation destinée à mettre fin au sanglant conflit opposant l’Iran et l’Irak.
Source: Le Matin DZ/Lesoirdalgérie :
La guerre Iran-Irak, connue à Téhéran sous le nom de Guerre imposée ou Défense sacrée, à Baghdad sous le nom de QÇ disiyyah de Saddam, opposera les deux pays entre septembre 1980 et août 1988. Pour l’essentiel, les grandes puissances, URSS comprise, étaient suspicieuses à l’endroit de la République islamique iranienne, voyaient en l'Irak un pays qui pourrait évoluer vers la laïcité et le modernisme, faire contrepoids à l'Iran. C'est pourquoi elles ne s'opposent pas dans un premier temps à l'offensive irakienne, allant jusqu'à la soutenir ensuite. Au total, les dépenses militaires, pertes en produit intérieur brut et capitaux non investis auraient dépassé 500 milliards de dollars pour les deux pays.
L’Iran estime officiellement à 300 milliards de dollars le prix de la reconstruction de son économie. L’Irak, pour sa part, l’évalue entre cinquante et soixante milliards de dollars. Les estimations des pertes en vies humaines sont de 300 000 à plus d'un million de morts iraniens et de 200 000 Irakiens. Un immense gâchis dont les deux peuples auraient pu faire l’économie si l’appareil du médiateur Benyahia n’avait pas été abattu, à l’entrée de l’espace aérien iranien, par un missile irakien de fabrication soviétique. Une autre version indique que l’avion, un Gulfstream II du gouvernement algérien avec quatorze personnes à bord dont le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Seddik Benyahia, en route pour Téhéran, fut abattu par un appareil MIG-25 de l'armée de l'air irakienne. Au préalable, lors de la crise iranienne des otages, Benyahia avait été l'artisan de la libération, en janvier 1981, des otages américains détenus en Iran après la révolution iranienne en 1979.
Retour sur une jeunesse "remarquable"
L’homme aura marqué ceux qui l’ont connu par sa modestie, sa discrétion, sa modération, son érudition et de nombreuses autres qualités intellectuelles. "Le petit Benyahia", comme aimaient à l’appeler ses compagnons, en raison de sa corpulence fragile, suit une scolarité qui le conduit du collège de Sétif, où il passera quatre ans, au lycée Bugeaud (l’actuel Emir-Abdelkader) à Alger. "Sujet remarquable" pour ses maîtres, il enchaînera avec des études de droit à l’Université d’Alger, avant de s’inscrire en 1953 au barreau de la même ville. C’est à ce titre qu’il assurera, deux ans plus tard, la défense de Rabah Bitat, écroué à la prison de Barberousse. Il en profitera pour assurer les liaisons avec Abane Ramdane qui venait d’être élargi. En 1955, il participe à la création de l’Union générale des étudiants musulmans algériens avec Ahmed Taleb Al Ibrahimi et Lamine Khene et fut parmi les organisateurs de la grève des étudiants algériens qui rejoignirent les rangs du Front de libération nationale le 19 mai 1956. Il sera désigné, en août 1956, au Congrès de la Soummam, membre suppléant du CNRA. A ce titre, celui qui a secondé Ahmed Francis un temps sera coopté au poste de directeur du cabinet du président Ferhat Abbas lors du 2e GPRA.
Depuis, le parcours de Benyahia — né le 30 janvier 1932 à Jijel — croisera à plusieurs endroits celui de Ferhat Abbas, lui aussi natif de Jijel (Taher). Son empreinte dans la formation du jeune Benyahia ne peut être éludée puisque, en fin de parcours, il en fit son directeur de cabinet lorsqu’il présidera le second GPRA à partir de janvier 1960, avant de l’envoyer à Melun en juin 1960 comme porte-parole du "groupe de Tunis" chargé de coordonner les positions avec les "pensionnaires d’Aulnay". Dépourvu d’administration propre à la tête du GPRA, Abbas ne réunit autour de lui qu’un cabinet d’une demi-douzaine de collaborateurs parmi lesquels se distingue le jeune avocat de vingt-huit ans qui a déjà fait le tour du monde pour assurer la représentation du FLN au Caire, aux Nations unies (en 1957), à Accra (1958), à Monrovia (1959), en Indonésie, à Londres et ailleurs. Le 21 juin 1960, le GPRA envoie trois émissaires, Mohamed Benyahia, Hakimi Ben Amar, Ahmed Boumendjel, pour rencontrer à Melun le général Robert de Gastines (officier de cavalerie), le colonel Mathon (cabinet militaire de Michel Debré) et Roger Moris (ancien contrôleur civil au Maroc) qui doivent préparer de futurs entretiens de Gaulle-Ferhat Abbas. Mais la délégation réclame des rencontres au niveau le plus officiel, un entretien avec les prisonniers d’Aix, notamment Ahmed Ben Bella, une liberté de manœuvre vis-àvis de la presse et les ambassades étrangères, une plate-forme officialisant les contacts (1). Les deux hommes avaient, et garderont, plus d’un trait commun : une intégrité à toute épreuve, un esprit libéral et pondéré. Il y eut Melun, puis le premier et le second Evian. Benyahia est toujours là.
Dans une récente contribution consacrée aux accords d’Evian, Daho Ould Kablia (2) le signale comme particulièrement actif, au centre du dispositif, à partir de la fin de l’année 1961. Le 28 octobre 1961, avec Redha Malek, il rencontre secrètement De Leusse et Chauyet pour obtenir de substantielles concessions : "Quelques progrès sont enregistrés. Mais les Algériens insistent sur la libération des cinq détenus (les prisonniers d’Aix : Boudiaf, Ben Bella, etc. ndlr), ou à tout le moins, la possibilité de les rencontrer. Des assurances leur sont données à cette fin." Le 8 novembre de la même année, les mêmes émissaires se retrouvent et échangent des documents se rapportant à quatre dossiers : la nationalité, le statut de l’armée française et le calendrier de son retrait, le régime transitoire et les bases aériennes françaises au Sahara et au centre de Reggane. Plus tard, le 9 décembre 1961, De Leusse est accompagné de Joxe pour retrouver Benyahia et Dahlab. A l’issue de la rencontre Benyahia est autorisé à rendre visite à Ben Bella. "Cette visite fait évoluer les choses", commente Daho Ould Kablia. Albert Paul Lentin, qui a suivi de près les négociations d’Evian, le décrit ainsi : "Ce jeune renard aux traits aigus et à l’œil futé se distingue non seulement par une astucieuse subtilité, mais par une volonté de fer. Efficace et avisé, il va de l’avant, en dépit de sa santé chancelante et il se fraie son chemin coûte que coûte, à force de prudente ténacité et de dynamisme contrôlé." Avant que notre pays ne recouvre sa souveraineté, il fut encore chargé de présider la réunion du CNRA à Tripoli (Libye) en 1962. Il y présidera la commission de sondages, avant de déplorer l’incurie des congressistes et de déposer sa démission et celle de ses deux collègues. Benyahia, qui connaissait par cœur les poèmes de Jacques Prévert, souffrait du mépris qu’affichaient les nouveaux maîtres de l’Algérie à l’endroit des "diplômés" et de la "chasse aux sorcières" qui leur était faite — le Bureau politique du FLN ne comprenait aucun diplômé et leurs candidatures à l’Assemblée constituante désignée par le Bureau politique étaient systématiquement écartées. Il prendra du recul en s’exilant comme ambassadeur à Moscou et à Londres.
Un ministre d’exception
Il occupera son premier poste ministériel de l’Algérie indépendante à la tête de l’information et de la culture (octobre 1966). A ce poste, de 1967 à 1971, l’Algérie lui doit, notamment, le succès éclatant du premier et dernier Festival panafricain de la culture et de la jeunesse qui vit les rues d’Alger vibrer aux rythmes de Myriam Makeba chantant Africa et Manu Dibango glorifiant "Moretti" en 1969. A l’enseignement supérieur, poste qu’il occupe de juillet 1971 à 1977, il est notamment l’artisan de la réforme et de la démocratisation du secteur, avant d’œuvrer à fédérer les organisations estudiantines dans le cadre commun de l’UNJA, unies dans l’action commune (même si les visions et les desseins des uns et des autres demeuraient divergents). A l’enseignement supérieur, il y fait aboutir une profonde réforme de l’Université algérienne : cinq ans plus tard, le temps que les choses mûrissent, à partir de 1976 l’Algérie formera un millier de médecins, autant de scientifiques, etc. Dans le même temps, il arrive l’institution universitaire au train des transformations sociales.
Le 12 juillet 1973, à l’adresse des étudiants volontaires, en présence du chef de l’Etat, les propos sont empreints de gramscisme : "Votre présence prouve que vous refusez l‘université bourgeoise, l’université citadelle, que vous rejetez l’extraterritorialité culturelle pour rentrer dans le pays réel." Jean Leca et Jean-Claude Vatin voient dans cette position un "mixage des termes marxistes (université bourgeoise), nationalistes (extraterritorialité), voire franchement traditionalistes (le "pays réel")(3). L’avocat, issu des couches aisées citadines de Jijel, a bien rompu avec ses intérêts originels pour se mettre au seul service de ceux des couches les plus défavorisées et qui, au demeurant, ont le plus donné pour la Révolution. Plus tard, son nom sera étroitement associé à la rédaction de la sacro-sainte Charte nationale et de l’ordonnance mythique portant révolution agraire, deux textes fondateurs d’un "socialisme spécifique" soucieux de concilier la dimension sociale de l’Etat projetée par le Congrès de la Soummam (elle se réduira vite à une forme rentière et distributive du pouvoir) et une identité nationale construite autour de l’Islam, religion du peuple et de l’Etat. Quelques-uns de ses proches collaborateurs encore en vie rapportent sa réaction à la traduction arabe usuelle des rapports sociaux par "l’exploitation de l’homme par son frère l’homme". Il réfutait la fraternité qui pouvait lier l’exploité à l’exploiteur !

Aux Finances (1977-1979), et aux Affaires étrangères (1979 à sa mort), il s’illustra dans le dénouement de l’affaire des otages de l’ambassade américaine à Téhéran en 1981 avant de reprendre son bâton de pèlerin de la paix en qualité de chargé d’une mission de bons offices entre l’Irak et l’Iran. Mohamed Seddik Benyahia a été l'artisan de la libération en janvier 1981 des otages américains détenus en Iran après la révolution iranienne en 1979. Il est mort au-dessus de la frontière entre l'Iran et la Turquie le 3 mai 1982 et avec lui une délégation du MAE composée de 15 cadres, son avion ayant été abattu par un tir de missile dont l'Irak est, sans l’ombre d’un doute, responsable. D’année en année, les conditions de sa disparition livrent, en effet, de plus en plus leurs mystères, et l’accumulation des faits autorise à privilégier la piste irakienne dans la responsabilité de l’attentat. Peu de temps avant l’incident, le 17 avril 1982, Saddam Hussein avait reçu le chef de la diplomatie algérienne mais aucun compte-rendu ne rend compte de la teneur de leurs entretiens. On sait, par contre, que le leader irakien avait déchiré, en direct à la télévision, le texte des accords de paix conclus avec le shah d’Iran à Alger en 1975. Outre qu’ils devaient souder le front des pays producteurs et exportateurs de pétrole, ces accords avaient mis fin au conflit opposant Baghdad et Téhéran à propos de Chott El Arab, à l’endroit où le Tigre et l’Euphrate se jettent dans le golfe Persique. Tactiquement, Saddam en tira grand profit ; il pouvait museler la rébellion kurde soutenue par l’Iran au Nord et provoquer la fuite de Barzani contre si peu : astreindre Khomeiny, alors réfugié chez lui, à se taire.
Le panarabisme du Baâth irakien et ses prétentions au leadership arabe ne devaient par ailleurs souffrir aucune contestation, ni de concurrence. Or, la médiation algérienne avait toutes les chances de réussir : elle était assise sur un bon dossier et conduite d’une main de maître. De plus, Saddam ne pouvait sincèrement et durablement se départir de sa conviction qu’un Arabe ne peut pas arbitrer un conflit entre un Arabe et un non-Arabe, convaincu qu’il était que «l’ennemi d’un pays Arabe est l’ennemi de tous les Arabes».
La piste irakienne
L’attitude des responsables irakiens de l’époque ne concourt donc pas à les disculper. Loin de là. Ils se contentèrent de rejeter les accusations iraniennes dans un communiqué des plus sommaires. Même feu Bachir Boumaza, ex-président du Conseil de la Nation, dont on ne peut douter de l’amitié sincère qu’il portait au régime de Saddam et de l’aversion qu’il ressentait pour les mollahs, avoue "trouble" et "soupçon". Un détail l’intrigue au point d’en faire part ouvertement à Tarek Aziz, le puissant chef de la diplomatie irakienne : son absence aux funérailles de Benyahia ! "Je comprends à vos questions que mes propos ne vous ont pas totalement convaincu", lui avait alors déclaré Tareq Aziz. Boumaza conclut son compte-rendu de l’entretien avec le responsable irakien par des propos quelque peu amers : «Même si Baghdad arrivait à convaincre de sa bonne foi le gouvernement algérien, il lui resterait à dissiper le malaise ressenti dans le public, même en Irak, à la suite de double drame, la disparition de toute une équipe de médiateurs et, avec eux, celle des espoirs de paix que leur voyage avait soulevés.» (4) Ahmed Taleb Ibrahimi, successeur de Benyahia aux affaires étrangères, et qui avait pris le relais de l’enquête sur les conditions de l’accident, est aujourd’hui encore frappé par la froideur des réactions de Saddam au faisceau de preuves réunies par les enquêteurs algériens. Le leader irakien ne lui opposa que distance et silence. Or, qui ne dit rien consent. La piste iranienne est enfin suggérée par Tareq Aziz lui-même. C’est ce qui fait d’ailleurs sa faiblesse. Elle repose sur l’affirmation que le missile soviétique dont on a retrouvé des morceaux avec l’épave de l’avion détruit était également fourni aux Iraniens par les Libyens, les Syriens et les Coréens. L’accusation ne semble pas tenir. Quel intérêt ont ces trois Etats à assassiner un médiateur que Khomeiny, habituellement réfractaire, avait pourtant consenti à recevoir et à entretenir longuement ? Ceux qui évoquent la piste syrienne indiquent que Damas avait intérêt à nourrir la guerre et à voir son encombrant voisin s’y empêtrer, mais aucun fait matériel ne vient asseoir leurs assertions.
Il reste la piste israélienne. Elle repose sur trois indices : primo, l’assistance logistique et technique d’Israël à l’Iran, plus particulièrement dans les secteurs sophistiqués de l’aviation et des missiles (les Iraniens réussirent à obtenir d'Israël des pièces détachées de chars M-48 et M-60) ; secundo, l’assassinat en 1948 d’un autre médiateur, le comte Bernadotte, et tertio, l’opposition foncière de Tel-Aviv à toute paix qui permettrait à l’Irak de reconstruire son potentiel économique et militaire et assoirait le pouvoir clérical de Téhéran. En attendant que l’Histoire livre tous ses secrets, il revient à notre pays de rendre à Benyahia toute la place qu’il mérite dans la glorieuse Histoire de la construction de l’Etat (et non des pouvoirs étroits qui l’ont par moment pris en otage, comme au temps du coup d’Etat). "On a englouti l’Histoire pour effacer le nom des acteurs (…). Chez nous, l’hommage n’est rendu qu’aux morts... Et pourtant, il est des morts qui dérangent et dont on craint l’ombre", écrivait feu M’hamed Yazid, le 4 mai 1993, dans une évocation du souvenir de Mohamed Seddik Benyahia. Il ne pouvait pas si bien dire.
Ammar Belhimer
Ce texte est une version développée et enrichie d’une contribution- hommage publiée sous forme de chronique du mardi, il y a un an.
Notes :
(1) Benjamin Stora- Zakya Daoud : Ferhat Abbas, une autre Algérie, Casbah Editions, 1995, pp. 330-331.
(2) Daho Ould Kablia, Les Accords d’Evian : Contacts, négociations et pourparlers algéro-français durant la lutte de libération nationale (1954-1962), Conseil de la Nation, Alger 2011, pp. 9-31.
(3) Jean Leca et Jean-Claude Vatin, L’Algérie politique : institutions et régimes, Presses de la Fondation des sciences politiques, Paris 1975, p. 252.
(4) On retrouvera un exposé détaillé de la version de Tareq Aziz dans le livre de Bachir Boumaza, Ni émir ni ayatollah, pp. 276-277.