vendredi 28 février 2025

 Zelensky face au piège de la Maison-Blanche : une tragédie en trois actes

Nonobstant l’opinion que l’on peut avoir du président Zelensky, le spectacle offert à la Maison-Blanche restera un épisode marquant de la tragi-comédie que joue cette administration. Un véritable guet-apens, digne des meilleurs scénarios hollywoodiens, avait été orchestré pour piéger le président ukrainien. Moment inédit : le vice-président prend la parole et, à la surprise générale, lance une violente attaque contre son « invité ».

Mais c’est la réaction de Zelensky qui a pris tout le monde de court. Contrairement aux nombreux dirigeants étrangers qui, depuis la réélection de Trump, se sont pliés à l’exercice de la courbette, le président ukrainien n’a pas cédé. Tenant tête avec fermeté, il a déclenché la fureur du président américain, donnant au monde une scène aussi inattendue que savoureuse.

Épilogue de cette satire politique, Trump, fidèle à ses habitudes, transforme cet événement en spectacle médiatique, et se targue même que ça va plaire à des millions de moutons!

Salah-Eddine Chenini 


lundi 30 septembre 2024

 Hypocrisie de la diplomatie Française

Le nouveau chef de la diplomatie Française Jean-Noël Barrot déclare depuis Beirut que l’initiative Française est toujours sur la table; de quelle table parle-t-il ! Au même moment, le numéro deux du Hezbollah lui a adressé une fin de non-recevoir pour toute proposition à la sauce Française – qui désormais ne fait plus le poids face à l’ogre Américain.
L’initiative Française est sur la table de parties Libanaises qui ne se sentent en aucun cas concernées par le conflit qui oppose le Hezbollah et Israël et par ricochet les États-Unis; les déclarations de certains proches de certains partis Libanais, alors que les grandes figures de la politique à l’instar de Samir Geagea, Michel Aoun, Walid Joumblatt, et j’en passe, brillent par un silence latent, et une absence du paysage médiatique, ne cessent de clamer haut et fort l’application de la résolution 1701, ce qui est en soi une dague dans le dos du parti chiite, et un ultime clou dans le cercueil de son défunt secrétaire général.
Le ministre Français commence son mandat par une bourde en exhortant Israël à ne pas envahir le sud du Liban, mais semble dire que les raids aériens étaient moindre mal. Il annonce que la France sera aux côtés des civils Libanais, que la France allait apporter une aide humanitaire, et accorder 10 millions d’Euros d’aide au Liban. Pendant ce temps, les États-Unis ont débloqué un autre 8 milliards de dollars, après les 7 milliards de dollars, d’aides U.S pour l’I.D.F pour l’acheminement d’armes d’attaque !
Les négociations, et les initiatives de tous bords seront imposées aux Libanais une fois que l’I.D.F aura pris possession de nouvelles positions au-delà de la ligne bleue, voir plus loin en amont du Litani, pour pouvoir y rester, et ainsi créer la fameuse zone tampon.
Les Libanais semblent être abandonnés et sacrifiés par leurs politiciens qui espèrent réaliser le rêve du 1701, et par le reste du monde que ce soit par connivence, ou par faiblesse et lâcheté!

Salah-Eddine Chenini

samedi 10 août 2024



Le cas Imane Khelif : Deux poids, deux mesures !



 La physionomie de l’haltérophile de la République dominicaine Yudelina Mejia Peguero, entre autres car d’autres athlètes sont dans le même cas, représente l’essence même de la féminité, pourtant aucune cabale n’a été lancée à son encontre comme ce fut le cas pour une certaine pugiliste Algérienne – qui, pour rappel, avec sa médaille d’or a couverts d’opprobres des politiques et autres hommes d’affaires qui ne pouvaient faire abstraction à leur nature d’opportunistes ont saisis l’occasion pour surfer sur la vague de la polémique rajoutant à légendaire discrédit.

Une remise dans le contexte s’impose pour certains opportunistes incultes ; la pugiliste Algérienne Imane Khelif, puisqu’il s’agit d’elle, est une jeune femme atteinte d'hyperandrogénie, un dysfonctionnement biologique qui lui confère une surproduction de testostérone, en d’autres termes une athlète hyperandrogène, c'est-à-dire qui présente un taux élevé d'hormones mâles. Son trouble hormonal, qui reste un fait biologique, ne la rend pas illégitime à boxer chez les femmes selon les règlements du Comité International Olympique.

L’état biologique de la pugiliste Algérienne ne lui confère aucun avantage sur le ring comme le prétendent les voix qui se sont offusquées à l’instar d’un magnat des réseaux sociaux ou un ex-président loin d’être un modèle de vertu et autre droiture, lui a été condamné pour divers chefs d’accusations comme parjure, corruption, la liste est longue, car pour ceux qui prennent le temps de bien chercher ils s’auront que la pugiliste Algérienne s’est classée 5eme lors des jeux de Tokyo, alors que sur le circuit international est présente un bilan de 28 victoires, et 9 défaites sur un total de 37 combats.

Une petite information de taille pour les incultes, opportunistes, et manipulateurs qui à défaut de polémiques pour les mettre sous les feux de la rampe se sont jetés tête première dans un imbroglio politico-médiatique, il faut savoir que la boxeuse Algérienne a vu le jour et vit en Algérie, pays dont les codes sociaux, les us et coutumes, et surtout les lois interdisent tout changement de sexe, ce qui met ce pays au même niveau de « sous-développement moral et civilisationnel » que des pays développés comme l’Amérique profonde et puritaine d’un certain Trump !      

Avant de conclure, cette cabale a été initiée à la base par l'AIBA, l'Association internationale de boxe amateur, qui est loin d’être un havre de paix en matière de transparence, mais surtout et avant tout, d’intégrité ; cette association a été bannie par le CIO à cause de graves allégations de malversations financières, mauvaise gouvernance, et à grosses inquiétudes quant à l'éthique.

D’un autre côté, on ne pourrait passer sous silence le paroxysme de l’hypocrisie des gardiens de la morale qui se sont offusqués du cas biologique de la boxeuse Algérienne, mais qui semblent atteints de cécité devant la décision du C.I.O de permettre à un volleyeur Néerlandais accusé et condamné pour viol sur mineur de 12 ans en Angleterre il y a une coupe d’années ce qui fait de lui un prédateur sexuel, poussant même l’hypocrisie, le mensonge, et la gabegie en l’accommodant en lui interdisant de séjourner dans le village olympique et d’être en contact avec les autres athlètes afin de les protéger d’un délinquant sexuel – sachant que certaines gymnastes sont des mineurs.  L’objectivité, l’intégrité, l’honnêteté, et le civisme de certains fait qu’on s’arroge le droit de fustiger et stigmatiser une athlète à cause d’un état biologique naturel, mais qu’ils peuvent avoir la conscience tranquille en passant sous silence la présence d’un délinquant sexuel au jeux tel un loup dans une bergerie ! Aucun tapage médiatique, aucune table ronde sur les plateaux de télévisions pour crier au scandale – comme fut le cas pour l’Algérienne !

Imane Khelif n'est plus ni moins qu'une victime collatérale d'une guerre d'égo et de gros sous entre l'AIBA et le CIO qui a vu les parasites habituels de la politique et des médias s'y engouffrer pour se donner un nouveau quart d'heure de gloire et s'approprier le prime time des chaines poubelles. Elle a su par la force de son caractère faire face aux attaques de tous bords, mais il lui reste à éviter de devenir un faire-valoir pour qui que ce soit. 

 Salah-Eddine Chenini

jeudi 24 août 2023

 

BRICS: l'autre dimension economique!

L’Algérie s'est fait signifier que ses atouts Economiques et financiers avec tout ce que ca implique comme diversité industrielle, exportations hors hydrocarbures, système bancaire actif, etc, n’étaient pas encore assez solide et d'un niveau pour intégrer le circle dont le poids a l’échelle mondial est colossal.

Je crois que l’issue du résultat de cette candidature est sans surprise pour tout le monde à commencer par le premier magistrat du pays le président Tebboune- qui pour rappel n’a jamais, à ma connaissance, donné des assurances quant à cette adhésion. Nous devons impérativement commencer à analyser les choses de façon pragmatique. Il est grand temps de se délaisser des sentiments dans l’analyse des situations, et surtout nous devons nous départir une fois pour toute de ce dogme dont le système nous a abreuvé depuis l’indépendance qui fait que nous croyons comme fer que nous sommes, les meilleurs, les plus forts, etc…

Les élucubrations des analystes du dimanche sur El Hayet TV et autre chaine nationale ne reflètent en aucun cas la position des hautes instances de l’état ; le téléspectateur se doit d’user de sa faculté d’analyse et s’efforcer a aller chercher l’information de divers sources maintenant que le savoir est au bout des doigts : Il suffit de quelques clics pour se faire une idée sur tout sujet qui nous est offert sur les plateaux de télévision par des pseudo analystes et spécialistes dont l’information est à 90 % erronée ou biaisée selon la ligne éditoriale ou convivences toute natures confondues.   

 

Cette organisation n’est pas un bloc idéologique, politique, ou militaire, mais plutôt une entité économique et financière, et ipso-facto les vecteurs politiques, idéologiques n’entrent en ligne de compte dans les décisions de l’élargissement de cette organisation- du moins a l’heure actuelle.

 

D’un autre côté, on doit se rendre à l’évidence que cette entité est loin d’être une organisation humanitaire ou caritative, mais bel et bien une organisation pour générer des profits tout en étant équitable dans la distribution de ces derniers entre les états membres. A mon humble avis, cette organisation a voulu éviter les erreurs commises par d’autres blocs à l’instar de l’Union Européenne dans l’laquelle des économies fortes comme celles de l’Allemagne ou la France font vivre ceux de pays faibles comme le Portugal, la Grèce, la Bulgarie, Chypre, l’Espagne ou l’Italie a moindre degré, mais surtout les derniers venus issus de l’ancien bloc de l’Est. La vision de cette nouvelle entité vise la pérennité et autre contrôle de plus de 40 % de l’économie mondiale, et pour y faire, la condition sine qua non demeure la solvabilité économique et financière de tous les membres.

 

De là ou je me trouve, j’ai suivi les déclarations du président Tebboune, et, sans me substituer à son avocat, ma foi a chaque fois j’ai senti un discours honnête quant à cette hypothétique adhésion dans le sens ou je ne l’ai jamais entendu dire avec certitude que l’adhésion était acquise d’avance ; bien au contraire, il me semble que tous ceux qui ont pu décrypter ses propos, ont réalisé qu’il était conscient que la situation macroéconomique de l’Algérie présentait des lacunes qui seraient un obstacle a sa demande d’adhésion- du moins à l’heure actuelle.

Je crois que l’économie Algérienne malgré les efforts pour inverser l’équation des exportations hors hydrocarbures, qui est un des critères sur lequel la candidature a été jugée, demeure insuffisante pour avoir une note qui placerait le pays comme ayant une économie assez solide loin des dangers des fluctuations des marches du pétrole. Le système bancaire reste un point négatif dont la restructuration doit être une priorité. Le taux de chômage est un autre point qui pèse dans la balance des décisions de ce genre.

Je crois que l’Algérie est sur la bonne voie, mais il reste beaucoup à faire pour voir les résultats sur le terrain et surtout que les fruits soient tangibles pour le citoyen moyen.  

 

Les décideurs du BRICS ont noté l’Algérie sur la base de son PIB de $3500 par habitant, qui apparemment, reste  faible, et qui semble-t-il indexé uniquement sur les recettes d’hydrocarbures, à titre comparatif. D’un autre côté, l’Argentine elle possède un PIB par habitant de plus de $10000, ce qui la dresse logiquement en avance sur l’Algérie.

Aucune industrialisation ni vision à cet effet, ce qui est vrai même avec les nouveaux sites qui activent dans le domaine de la métallurgie.

– 2. Aucune diversification économique observée ni projets concrets de l’état à booster le tissu industriel.

-3. Pas d’exports ni de création d’emplois, pas d’émergence sur la scène financière internationale- qui reste une tare quand on connait que les banques nationales sont de simples guichets qui servent aux dépôts et retraits de l’argent.

4. Pas de système bancaire digne de la mission de croissance économique et un system fiscal archaïque, - d’ailleurs le président lui-même ne cesse de demander des reformes dans ce créneau.

-5 Pas de réformes économiques et stratégiques pour relever les défis du 21 eme siècle pour un développement durable et diversifié.

Par ailleurs, l’Algérie a été notée comme un pays vulnérable car éloigné des pays qui eux s’engagent sur la transition énergétique, ceux justement qui s’éloignent rapidement des combustibles fossiles. On se rappelle dans ce contexte le mégaprojet avec les Allemands du site pour l’énergie solaire dont on a parlé pendant des années, puis silence radio- ce qui a pénalisé cette candidature entres autres.

 

L’Algérie a également été mal notée car elle n’a jamais rien engagé pour accélérer sa diversification économique , avec un PIB de seulement $ 163 milliards USD , et de $ 3500 par habitant , le tout indexé sur les recettes pétrolières et Gas ; cette équation reste volatile car toute l’économie reste tributaire des fluctuations des marchés ; on a toujours en mémoire la situation suite a l’effondrement des prix en 1986 et les répercussions qui ont suivies sur presque deux décennies au niveau économique, financier, social, et sécuritaire. En d’autres termes, si les prix des énergies fossiles s’effondrent, l’économie algérienne s’effondre aussi, ce qui fait que l’Algérie n’a eu aucune chance de peser sur la table des évaluations des membres juges des BRICS. Certains disent que l’Algérie comptait sur  même avec le soutient russe pourtant présent et même celui de la Chine , l’Inde en revanche s’y est opposé.

 

Même avec les chiffres des douanes qui donnent qu’en 2022, il y a eu plus de 12 milliards de USD d’exportation hors hydrocarbures, ça reste loin du minimum requis en comparaison avec d’autres prétendants.

A titre d’exemple, l’économie saoudienne figurera parmi les plus dynamiques au monde en 2022, tirée aussi bien par l’accélération de la croissance pétrolière que par le dynamisme de l’activité des secteurs non-pétroliers. Le taux de chômage saoudien est tombé à 9,7% au T2 2022. Les prévisions de croissance des institutions internationales confirment la solidité des fondamentaux macroéconomiques, avec une croissance attendue à près de 8% en 2022.  Les pressions inflationnistes demeurent limitées (autour de 3%).  Pour la première depuis 2013, le budget de l’Etat saoudien de 2022 prévoit un excédent de 24 Mds USD (2,5% du PIB). L'exécution budgétaire du 1er semestre fait apparaître un excédent déjà bien supérieur (36,1 Mds USD). La dette publique reste modérée, autour de 25% du PIB. Fortement corrélé à l’évolution du marché pétrolier, le solde courant devrait s’installer en terrain positif au moins pour les deux prochaines années (16% du PIB en 2022 et 12% en 2023 selon le FMI) et alimentera des réserves de change qui demeurent déjà à un niveau très confortable de 468 Mds à fin septembre 2022.

 

S’installer en terrain positif au moins pour les deux prochaines années (16% du PIB en 2022 et 12% en 2023 selon le FMI) et alimentera des réserves de change qui demeurent déjà à un niveau très confortable de 468 Mds à fin septembre 2022.  Pour 2022, les autorités saoudiennes ont revu à la hausse le taux de croissance annuel anticipée à 8%. Les prévisions de croissance des institutions internationales pour l’Arabie saoudite ont également confirmé la solidité des fondamentaux macroéconomiques. En octobre 2022, le FMI table sur une croissance à 7,6%, soit une anticipation inchangée par rapport à avril. La Banque mondiale escompte une croissance de l’activité économique légèrement supérieure de 8,3% (octobre 2022). Au 2ème trimestre 2022, l’activité enregistrait un dynamisme historique (+12,2% en g.a). Cette croissance est principalement due à la forte augmentation des activités pétrolières (+22,9% en g.a). Les activités non pétrolières ont augmenté de 8,2% par rapport à l'année précédente. Côté demande, selon la banque centrale saoudienne, la consommation a enregistré une hausse de 13,2% en g.a. en août dernier. L’activité est tirée par la hausse du PIB pétrolier. A fin septembre, le cours moyen du baril de Brent depuis le début de l’année s’établissait à 102 USD, soit une forte hausse de +49,7% en glissement annuel (g.a). Au 1er semestre 2022, Saudi Aramco a réalisé un bénéfice net record de 87,9 Mds USD, contre 47,2 Mds USD sur la même période de 2021. Sur les huit premiers mois de l’année, la production pétrolière a également bénéficié d’un effet volume avec les augmentations mensuelles de quotas décidées par l’alliance OPEP+. En tenant compte de la réduction des quotas de 2 Mb/j décidée par l’OPEP+ le 5 octobre, soit une baisse de quota de -523 000 b/j pour la seule Arabie, sur les 12 mois de 2022, la production moyenne de pétrole brut de l’Arabie saoudite devrait atteindre le niveau record de 10,5 Mb/j. Le dynamisme des activités non-pétrolières se traduit par une amélioration du marché de l’emploi : au 2ème trimestre 2022, le taux de chômage des Saoudiens a diminué à 9,7%, en baisse de 0,4 point de pourcentage (pp) en glissement trimestriel et de -1,4 pp par rapport au second trimestre de 2021 (taux de chômage de 11,1%). Le taux de chômage des hommes était de 4,7% et celui des femmes de 19,3%. L’évolution la plus marquante est la part croissante des femmes sur le marché du travail depuis cinq ans. Le taux d’activité des femmes saoudiennes était de 35,6%, contre 17,4% à fin 2016. Les disparités de genre restent importantes, puisque le taux d’activité des hommes saoudiens était de 67,5% au 2ème trimestre 2022. Le chômage des jeunes (âge inférieur à 25 ans) reste également important avec un taux de chômage de 17,6% à fin juin 2022.  L’économie saoudienne figurera parmi les plus dynamiques au monde en 2022  2  Les tensions inflationnistes demeurent limitées. La forte hausse des cours du pétrole n’a pas été répercutée sur les prix des carburants dont la dernière augmentation date d’avril 2021. Si l’inflation marque une progression quasi-continue depuis octobre 2021, l’indice des prix à la consommation atteignait un niveau contenu de 3,1% à fin septembre 2022 en g.a. Le principal contributeur à la hausse de l’indice agrégé des prix à la consommation sur un an est le poste alimentation et boissons (+4,3%), sous l’effet de l’augmentation des prix des produits alimentaires (+4,6%). Les dernières prévisions du FMI (octobre 2022) tablent sur une inflation de 2,7% en 2022, soit une légère révision à la baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport à l’estimation d’août 2022 (2,8%). Pour 2023, la prévision d’inflation est de 2,2%, en hausse de 0,2 point de pourcentage. Le secteur bancaire saoudien confirme sa résilience. Celui-ci affiche de bons résultats en termes de solvabilité (ratio de fonds propres sur actifs de 18,2% au T4 2021), supérieur aux normes préconisées par Bâle III), de liquidité (niveau élevé d’actifs liquides à court terme) et également de profitabilité (ratios de rentabilité élevés). Malgré la crise, le taux de prêts non performants est resté faible (1,9% du total de prêts au T4 2021). Dans un contexte où l’Arabie saoudite présente l’ambition de développer son secteur financier, la NCB et la Samba Bank ont fusionné en avril 2021, donnant naissance à la Saudi National Bank. La banque constitue un champion national et la troisième banque du Golfe en termes d’actifs.  Dans le budget 2022, le montant des recettes attendues est de 279 Mds USD, en hausse de +8,6% par rapport à l’exécution budgétaire 2021 (257 Mds USD).955 Le montant total des dépenses programmées est de 255 Mds USD, en baisse de 8% par rapport à l’exécution budgétaire 2021 (277 Mds USD). Pour la première depuis 2013, le budget de l’Etat saoudien de 2022 prévoit un excédent de 24 Mds USD, soit 2,5% du PIB, contre un déficit de -2,3% enregistré en 2021. Le retour à l’équilibre des finances publiques, prévu initialement en 2024, sera ainsi atteint dès 2022. L'exécution budgétaire du 1er semestre 2022 fait apparaître des revenus en hausse de +43% en glissement annuel. Les recettes du secteur pétrolier ont augmenté de 75% et ont représenté 67% du total des recettes, contre 55% sur la même période en 2021. Composées d’impôts et taxes pour 81%, les recettes non-pétrolières ont enregistré une hausse de 5% par rapport à la même période. Les dépenses ont progressé de 10%, sous l’effet de la hausse de quasi-même ampleur des dépenses de fonctionnement (elles représentent 90% du total des dépenses budgétaires saoudiennes). Les dépenses d'investissement ont enregistré un fort accroissement de 38% sur ladite période. Elles ont représenté 10% du total des dépenses. L’Arabie saoudite a ainsi enregistré un excédent budgétaire de 36,1 Mds USD contre un déficit de 3,2 Mds USD au 1er semestre 2021. La stabilisation des cours du pétrole à un niveau élevé permet d’escompter un excédent budgétaire très supérieur à celui programmé pour l’ensemble de l’année 2022. Les prévisions d’octobre 2022 du FMI tablent sur un excédent de 55 Mds USD pour cette année, soit 5,5% du PIB. Le budget de 2022 ne prévoit pas d’endettement supplémentaire, avec un stock de dette en fin d’année attendu à 250 Mds USD, soit 25,9% du PIB. Le ministère des Finances saoudien prévoit une stabilisation de la dette pour les années 2022 et 2023 à 250 Mds USD, autour de 25% du PIB. Le budget prévisionnel de l’Arabie saoudite pour 2023 retient une hypothèse de croissance de +3,1% et une prévision d’inflation de +2,1%. Le montant total de recettes attendues est de 299 Mds USD, en hausse de +7% par rapport au montant budgété en 2022 (279 Mds USD) mais en baisse de -8% par rapport à l’exécution estimée pour 2022 (325 Mds USD). Le montant total des dépenses programmées est de 296 Mds USD, en forte hausse de +16% par rapport au budget 2022 (255 Mds USD) mais en baisse de -2% par rapport à l’exécution budgétaire estimée pour 2022 (301 Mds USD). Pour 2023, le budget prévisionnel de l’Etat saoudien présente un excédent budgétaire de 2,4 Mds USD, soit 0,2% du PIB. L’excédent escompté en 2023 est ainsi très inférieur de plus de 90% aussi bien à celui budgété en 2022 (24 Mds USD) qu’à la prévision du FMI pour l’ensemble de l’année 2022 (57 Mds USD ; +5,5% du PIB).  2. L’Arabie saoudite clôturera l’année 2022 avec d’importants excédents budgétaire.


Ce qui a précédé est une comparaison avec le royaume Saoudien selon les chiffres du FMI, BM, et ministères des E.A de certains pays.


Avant de conclure, la mise de l’Algérie dans la banque du BRICS est loin d’être un vain investissement car elle sera une bouffe financière advenant une récession mondiale et autre chute du prix du pétrole, mais surtout ça évitera d’être à la merci des prêts a des taux usuraires avec des exigences et conditions qui la majorité du temps interfèrent dans la souveraineté nationale. Ça permettra aussi, le cas échéant, de financier des projets a courts ou long terme.

Ça sera pour la prochaine fois comme préconisé par les autorités du pays.

samedi 15 juillet 2023

  

Le Royaume des bouffons !

 



Il semble que certaines d’information ont un sérieux problème de sélection et embauche de chroniqueurs dignes de ce nom. Les directeurs de rédaction, et autres patrons de ces chaines semblent inconscients de tout le discrédit que ça peut jeter sur la crédibilité de leur ligne éditoriale quand le niveau intellectuel et culturel de leurs chroniqueurs est plus qu’exécrable !

Aujourd’hui lors de l’émission « مع الحذث », de l’excellent Mustapha kessassi, le dénommé Dr. Belazzoug, le chantre de la lutte contre la corruption, médecin de son état, reconverti en moraliste a ses heures perdues, s’est une nouvelle fois laissé guider par son narcissisme et folie des grandeurs; son aveuglement, désormais légendaire, l’a conduit, comme à son habitude, à débiter des inepties durant le prime time de cette émission- pour se ridiculiser devant des millions de restaurateurs. Le monsieur est désormais connu pour le dédain et le mépris de son discours a chaque fois qu’il s’adresse à la populace, mais ce qui dérange reste les contre-vérités et surtout les informations mensongères qu’il ne cesse de proférer.

Une fois de plus, et malgré que l’excellent présentateur, en l’occurrence le Dr. Kessassi, l’eut corrigé sur le même sujet lors de son émission, « بالسياسة », le dénommé Benazzoug persiste dans son incompétence et ignorance, laissant apparaître tout son béotisme au grand jour ; en effet, ce dernier demande, une nouvelle fois, au ministre de la Jeunesse et des Sports de démettre le président et les membres du Comité Olympique Algérien de leur poste pour incompétence- et autre manque de résultats des équipes nationales tous sports confondus.

Comme mentionné plus, et bien que le présentateur de l’émission du jour ait déjà tenté dans une autre émission de interpeller sur le fait qu’un ministre ne peut en aucun cas interférer dans les affaires des fédérations, et encore moins du Comité olympique Algérien car ces derniers ne sont pas soumis aux lois qui régissent l’Algérie- ou n’importe quel pays d’ailleurs !

D’un autre côté, et de grâce, que quelqu’un le tienne en laisse pour réduire les conneries qu’il se délecte à produire ; que quelqu’un l’informe que les présidents des fédérations et autres membres des bureaux, tout comme le président du C.O.A sont des élus, et seule l’assemblée générale de ces organes a le mandat et les prérogatives pour leurs enlever le mandat !

D’après les diatribes incessantes de ce monsieur, dont le cerveau semble bloqué à l’ère de Brejnev, il semble qu’il traîne une frustration latente qui le rend agressif, a la limite de la schizophrénie. Lors de ladite émission, il nous gratifié d’une solution pour éviter la convoitise, et l’envie, qui selon lui mèneraient à la corruption et autres détournements des deniers publics : saisir les jets ski, les voitures de luxe , ou toutes autres commodités, et mettre les propriétaires en prison !

En conclusion, je ne n’arrive vraiment à comprendre comment les propriétaires de ces chaines peuvent rester silencieux et inactifs face aux énormités en matière de contre-vérités, et informations erronées que ce chroniqueur débite à chaque fois qu’il est à l’antenne !  

 

vendredi 23 juin 2023

 

Équipé nationale Algérienne féminine de soccer : Énième bévue !

 

Le sport en général et le football en particulier semble orphelin de gestionnaires capables de gérer les affaires courantes avec le minimum requis, non pas d’excellence, mais seulement de normalité, - selon les termes du  mandat pour lequel ils sont nommés ou élus !

La dernière en date de la longue liste des bévues de certains hauts responsables des instances sportives de la république concerne l’inscription de l’équipe nationale féminine dans la compétition qualificative pour les jeux olympiques de Paris en 2024- rien que ça !

Le responsable en charge du dossier, en l’occurrence le secrétaire général de la F.A.F, monsieur Mounir B à travers sa déclaration a la presse nationale, reconnait qu’un oubli, de sa part, d’inscrire l’équipe dans la compétition en question dans les délais prescrits a fait que l’équipe ne pourra pas faire valoir ses chances  pour une qualification à cet événement sportif universel.   

Toujours selon la même déclaration de S.G de la F.A.F, ce dernier déclare qu’il assumait entièrement la responsabilité de cette énormité administrative, mais en contrepartie il n’a pas présenté sa démission, attendant qu’il soit démis de ses fonctions !

Ce nouveau camouflet en matière de gestion du sport nous amène à se poser certaines questions :

Est-ce que le secrétariat général ne renferme qu’une seule personne à savoir monsieur Mounir B ?

Puisque monsieur Mounir B, qui s’est justifié qu’il n’a pas vu la correspondance de la C.A.F car il était occupé à préparer la visite de président de l’instance du football Africain, est-ce qu’il n’y a pas un membre du bureau fédéral qui pouvait prendre en charge ce dossier ?

Si monsieur Mounir B n’a pas vu le courriel ou la correspondance de la C.A.F, doit-on comprendre que les correspondances atterrissent seulement dans la boite courriel de ce dernier et aucune copie n’est envoyée dans la boite commune de la F.A.F ?

Comment se fait-il qu’aucun membre du bureau fédéral et encore moins les membres du comité Olympique Algériens n’ait pu saisir la F.A.F pour coordonner les dossiers et accorder leur violon respectif d’autant plus que cette compétition tombe dans la cour de C.O.A !

Quelle va être la suite à donner à cette affaire hormis le limogeage de monsieur Mounir B dont les chances d’atterrir par magie dans un autre poste de gestion ?

Est-ce qu’une enquête par les instances concernées comme le C.O.A, voir le M.J.S, ne s’impose-t-elle pas pour tirer cette affaire au clair, et surtout évitera que de tels manquements se reproduisent à l’avenir – surtout quand on voit la manne financière que les pouvoirs publics mettent au service des jeunes et du sport !

Juste mon humble grain de sel !     

 

 

dimanche 11 décembre 2022

 L’Equipe du Soir dérape !


 

Ce soir j’ai regardé avec intérêt l’émission « l’Equipe du Soir », du jour, considérant l’adversaire de l’équipe de France en demi-finale.

Ce fut dramatique pour cette excellente émission avec la présence d’un certain Domenech, l’ancien sélectionneur de la France, qui a travers des déclarations, sommes toutes qui lui ressemblent et dont il a le secret, s’est ridiculisé comme a chaque fois qu’il communique.

En effet, fidèle a ses boutades, Le monsieur ne s’est pas privé de clamer qu’il serait naturel et normal de perdre contre le Portugal, que de perdre contre le Maroc.

Autre gaffe en termes de communication dont il a le secret d’ailleurs, a la question quel quart de finale a « scotché » les chroniquer, l’ex-sélectionneur cite le Portugal sans même mentionner le Maroc, comme si c’était le Portugal qui était qualifié pour les demis !

Autre énormité de l’ancien sélectionneur qui essaye de se convertir en chroniquer, mais apparemment sans plus de succès que lors de sa carrière de sélectionneur, il réduit cette vaillante équipe du Maroc en disant que perdre contre le Maroc serait dramatique, car si la France devait perdre contre le Portugal, ce serait moins dramatique car l’identité du Portugal ferait que ça passera mieux !

C’est dommage pour cette émission qui nous a habitué a mieux en termes d’analyses et surtout d’objectivité !

Pour avoir une idée, faut revoir l’émission du dimanche 11 décembre !

Tellement pathétique pour ne pas dire autre chose de la part d’un professionnel de ce sport, et surtout ancien sélectionneur !

© Salah-Eddine Chenini

vendredi 25 février 2022

 

Ukraine: Le summum de l’hypocrisie, ou quand les intérêts priment sur la vie humaine !

L'agresseur est le président tournant du Conseil de Sécurité 

Depuis plus de 48 heures, le monde entier assiste à une crise inédite après que la toute puissante Russie eut, contre toute attente, pris la dècision d’envahir son voisin l’Ukraine. À l’instar de tous les conflicts à travers l’histoire de l’humanité, les seules victimes demeurent les populations civiles qui endurent les affres d’une guerre qui aura des séquelles, physiques, et psychologiques, sans parler de la destruction de leur pays.

                Le monde entier aura été gratifié d’un, je ne puis la décrire comme comédie ou tragédie, un spectacle pitoyable de la part des leadeurs des grandes puissances de ce monde. Aujourd’hui, nous avons assisté à l’apogée de l’hypocrisie lors de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations-Unis. Bien que tout le monde s’accorde à dire, depuis belles lurettes, que l’ONU en tant qu’institution internationale est plus que jamais caduc, et ne sert que les intérêts des plus forts au dépend des plus vulnérables, elle continue d’être le théâtre de de mises en scène dignes des oscars.

             Aujourd’hui, le monde a eu droit à un spectacle pitoyable dont les bouffons furent les représentants des membres permanents du fameux Conseil de Sécurité : En effet, le Conseil de Sécurité se réunissant pour traiter le cas d’une invasion ou agression d’une super puissance  d’un autre pays, mais la super puissance en question est non seulement membre permanent de ce conseil, mais, ironie de la situation, en assure la présidence tournante ! C’est comme si l’agresseur est juge et juré en même temps !

            Cette situation inédite était prévisible depuis longtemps, mais tous les pays se cachaient les yeux tout en espérant qu’un tel scénario ne se présente jamais : Hélas, ce qui devait arriver, arriva dans le sens ou c’est la première fois que ce Conseil qui s’est démarqué, depuis sa création en 1945-46, par des condamnations et décisions qui mirent tant de pays à feu & à cendre causant des centaines de milliers, voire des millions de morts, se retrouve en pleine confrontation avec l’un de ses membres,- qui n’est autre que l’agresseur dont le conseil voudrait punir!

            L’hypocrisie des pays occidentaux qui ont appelé à cette réunion réside dans le fait que tout le monde savait que ce membre agresseur allait user du privilège, réservé aux membres permanents du Conseils de Sécurité, communément  connu sous « droit de véto » pour bloquer toute résolution, ce qui nous pousse à se poser la question suivante : À quoi bon toute cette comédie, alors que tout le monde s’accordait à dire que la Fédération de Russie allait user de son droit de véto !

            Non seulement, les « grands de la planete » se sont ridiculisés devant le monde entier, mais ils nous ont gratifié d’une touche supplémentaire de mensonge et d’hypocrisie en transférant le cas à l’assemblée générale des Nations-Unis dont les résolutions et décision ne peuvent en aucun cas être contraignantes, - ce qui revient à dire qu’il en ressortira des condamnations sans plus ! l’article, 5, adopté fait que le conseil, attention aux oreilles, ne fait que regretter l’invasion sans plus !

            Comme si cette aberration ne suffisait pas, la représentante permanente des États-Unis  ne put s’empêcher de se ridiculiser  devant le monde entier en blâmant le représentant permanent de la Fédération de Russie, qui je le rappelé préside le Conseil en question, de ne pas avoir voté en faveur de la résolution : Je ne sais pas si cette bonne femme est consciente de la scène en question et de sa position à ce moment précis ! On se rappelle que 31 ans auparavant les États-Unis à travers la bouche d’un certain Collin Powell a entériné le plus gros mensonge de l’histoire de l’humanité en accusant l’Irak de détenir des armes de destruction massive. On se rappelle, pas la même, que les États-Unis ne se sont pas gênés de partir en guerre sans l’approbation dudit conseil !

            Toujours dans le cadre du gros mensonge qui se joue ces jours, on apprend que les États-Unis, la France, et l’Allemagne ont décidé d’imposer des sanctions sur les avoirs de Poutine et de son ministre des affaires étrangères alors que de l’autre côté on nous annonce que Poutine, en particulier, et ce qui plausible connaissant son statut, n’ont aucun avoir dans les banques françaises, Allemandes ou Américaines.  On est aussi débuté devant la volte-face du président Américain qui semble se coucher devant l’ourse Russe en changeant sa déclaration, - qui s’apparente plus à une petite réprimande qu’à autre chose, - le tout sur le dos des Ukrainiens bien entendu !

        On nous a parlé, par le biais des Allemands qu’ils allaient pénaliser la Russie à travers Northstreams 2, le gazoduc de 1200 kms qui relie la Russie et l’Allemagne, mais ils ne disent pas que ce dernier n’est pas  encore exploité mais promu par le géant russe Gazprom, le projet, estimé à plus de 10 milliards d’euros, a été cofinancé par cinq groupes européens du secteur de l’énergie (OMV, Engie, Wintershall Dea, Uniper et Shell).

            L’autre mensonge concerne les banques Russes qui sont concernées par l’embargo : Hormis les banques des oligarques, les banques d’état n’ont pas été citées comme soumises à cet embargo telle la banque centrale. Il y a aussi la question des exportations Russes de l’acier, Platinum, et titanium dont la Russie est l’un des premiers exportateurs mondiaux.  Il y a aussi la question du blé et soya Russe qui pèsent lourd sur le marche mondial. 

         Il semblerait que les Américains devant l’imposition de la Russie du principe du fait accompli aient opté pour la carte du temps : Toutes les indications vont dans le sens de la chute imminente de Kiev, ce qui augure d’un tournant dans la suite des choses en termes de discussions entre les Russes et leurs vis-à-vis Ukrainiens. Les Américains, en premier lieu, parlent de plus en plus de discussions entre les deux belligérants.

         La France n’est plus à présenter en termes d’hypocrisie et de mensonge. La France et l’Allemagne furent les plus deux pays bloquèrent avec vigueur l’adhésion de l’Ukraine à l’union Européenne et autre OTAN en 2014. La genèse du problème ne date pas d’hier, et on ne peut dédouaner le président Ukrainien et encore moins Monsieur Poutine. L’union Européenne et à leur tête la France et l’Allemagne ont toujours tourné le dos à l’Ukraine, validant, ou du moins fermant les yeux sur l’accord de Minsk en 2014. En gesticulant ces derniers jours, la France essaye de se racheter une conscience, ou dirais-je, s’acheter des points à l’aube d’élections présidentielles qui ne s’annoncent pas de tout repos pour le président sortant, M. Macron.     

             On a tant à dire pour ce qui est de la comédie que les grands de ce monde sont en train de jouer, mais le rôle de  la France et l’Allemagne relève de l’exploit. On a tant entendu parler de sanctions envers la Russie, mais sans pour autant être au même degré que celles qui furent imposées à l’Iran par exemple en 2014-2015. On cite l’option Américaine d’exclure la Russie du système de transfert bancaire & financier Swift ; cette option est rejetée par des pays comme la France, l’Allemagne, l’Italie dont les sociétés activent en Russie comme Total, les banques Françaises, etc, ce qui revient à dire que les pays Européens seront tout aussi impactés par certaines sanctions dont ils ne cessent de distiller à l’opinion public internationale à travers des fuites ou des déclarations répétées.

            Bizarrement, on n’a pas entendu le Conseil brandir son arme fétiche de l’embargo sur le gaz et pétrole Russe, arme que ce même conseil ne s’est pas gêné d’utiliser contre des pays comme l’Irak, l’Iran, ou la Libye de Kadhafi: La logique "de deux poids, deux mesures", et autres interets priment, le peuple Ukrainien peut etre sacrifié,- a l'instar des Irakiens avant lui !

Pour comprendre la complexité de la situation, et autres hésitations de certains pays Européens, on n’a qu’à revenir aux rapports de 2020 de l'AIE qui classent  la Russie au premier rang mondial de la production de gaz avec 230 Gm3, soit 22,6 % des exportations mondiales. L’année  2019, a vu que les exportations de gaz naturel Russe ont atteint 256,6 Gm3, au 1er rang mondial, dont 217,2 Gm3 par gazoducs et 39,4 Gm3 par mer (GNL)b 3, destinés à l'Europe  avec  188 Gm3 par gazoduc, en particulier l'Allemagne avec 55,6 Gm3, l'Italie avec 20,7 Gm3, la France à raison de 7,8 Gm3, les Pays-Bas  8,0 Gm3, et  6,9 Gm3 pour la France. Même la Turquie bénéficie du gaz Russe avec  14,6 Gm3, les  pays de l'ancienne URSS à hauteur de 28,9 Gm3, en particulier la Biélorussie avec  19,0 Gm3.

Pour conclure, l’Ukraine, sans dédouaner son président qui adopta les mêmes méthodes depuis 2014 envers la minorité russophone que son vis-à-vis Russe ces derniers jours, mais on reviendra sur ce sujet ultérieurement, semble la victime non seulement des Russes, mais surtout et avant tout des pays qui s’offusquent présentement de la situation actuelle. Même les armes qui ont été envoyées aux Ukrainiens sont des armes défensives qui ne peuvent être utilisées en phase offensives. La seule victime dans ce conflit reste le peuple Ukrainien qui paye et  payera la facture de ce conflit.

         Un autre élément qui soulève pas mal de questions est cette fuite d’un responsable Ukrainien sous couvert de l’anonymat qui  aurait déclaré au Washington Post que les Américains auraient offert une option de sortie du pays au président Ukrainien, - que ce dernier bien entendu a refusé.  Cette fuite semble un indice que les Américains, devant l’imposition de la Russie du principe du fait accompli, aient opté pour la carte du temps dans le sens ou toutes les indications vont dans le sens de la chute imminente de Kiev. Cette chute mènera invraisemblablement vers des  discussions entre les Russes et leurs vis-à-vis Ukrainiens qui auront remplacé le président et son gouvernement.

 Il est grand temps que cette aberration de l’ONU et son Conseil de l’insécurité soit démantelées et remplacées par une instance sans membre permanent et sans droit de véto si le monde veuille appliquer le glaive de la justice de façon équitable à tous les pays du monde sans distinction de  puissance militaire, économique ou géographique,- ou autre bien entendu.

                

    

© Salah-Eddine Chenini

 

samedi 22 janvier 2022

 


 

Attention à la manipulation !

 

Avant toute chose, la réponse de Vahid est à la hauteur de la grandeur de l’homme. Il prouve une nouvelle fois que c’est le type d’homme qui a une forte personnalité, et la tête sur les épaules.


A votre honneur Monsieur Vahid !

 

Comme la majorité des internautes qui ont vu cette trame, je ne puis passer sous silence le fait que la traduction en Arabe de la majorité de ses propos est incorrecte, pour ne pas dire totalement erronée, et pernicieuse.

 

Advenant que le but de cette qualité & véracité de la traduction, sur une question certes malicieuse, ne soit pas à des fins politiques et politiciennes je conseille à l’auteur du montage de faire appel a des gens qui maîtrisent les standards de la traduction, ou s’abstenir de balancer des inepties qui ne peuvent qu’attiser la haine et semer la discorde !

 

Malgré l’engouement des masses pour le football, il reste un simple sport et un spectacle. Nous devons rester vigilants quant aux manipulateurs qui guettent la moindre des occasions pour causer la zizanie entre les peuples à travers un sport. Nous avons le devoir moral de dénoncer toute manipulation, et mensonge de ce type  sur la toile !

 

A bon entendeur, salut… !

©Salah-Eddine Chenini 

 



Equipe Nationale : Suite & fin !


 

Pour clore le chapitre de la prestation de l’équipe nationale Algérienne de soccer a la 33 eme édition de la Coupe d’Afrique, je vais y aller avec mon humble raisonnement, qui n’engage que ma personne, pour essayer tant soit peu de comprendre les raisons derrière cet échec dont personne ne s’y attendait.

Encore une fois, je réitère que la sortie du 1 er tour n’est la fin du monde, et le football reste un spectacle dont les victoires comme les défaites font partie du jeu.

Pour revenir à une explication de l’extérieur car étant un simple spectateur, a l’instar de tous ceux qui s’expriment sur le sujet y compris les journalistes, on ne peut avoir l’heure juste tant qu’on n’a pas eu une idée des circonstances de la bouche de ceux qui ont vécus avec ce groupe.

Les observateurs avertis ayant écoutés  activement les propos du coach Djamel Belmadi auront perçu qu’il y avait un malaise quelque part autours de ce groupe qui ont eu un impact significatif sur la performance.

Tous les observateurs et autres amateurs auront remarqué que cette équipe lui manquait l’élément qui faisait sa force à savoir la « grinta » qui a un certain moment était perçue comme sa marque de fabrique. On a vu une équipe sans âme malgré leurs efforts et bon vouloir, quelque chose clochait ; on avait l’impression que les jambes ne répondaient plus à la tête !

Je crois que l’une des explications plausibles peut aisément être en relation avec le cumul des matchs lors de la dernière coupe Arabe, principalement pour la ligne d’attaque. En effet, on a vu les Bounedjah, Bellaili, habituellement efficaces et synchronisés au doigt et a l’œil, hors service. Le même constat pour les Benlamri et Badrane dont les blessures type musculaires ne peuvent qu’être dues au cumul des matchs.    

On a aussi le cas de Benaceur qui revient tout doucement de blessure ce qui a fait qu’il n’a pu briller comme a son habitude.

On a bien vu que toute l’équipe n’arrivait pas à performer comme un seul bloc, ce quoi est en soi sa force, et les compartiments semblaient loin l’une de l’autre : On n’arrive, les joueurs non plus d’ailleurs, pas a expliquer le pourquoi d’une telle défaillance quant a la fluidité du jeu, et autre synchronisation des lignes. Même les piliers de la défense qui excellaient par leur sens du positionnement ont commis des erreurs de placement, et de marquage inhabituel.

Tout le monde a constaté la frustration des éléments comme l’excellent Bensebaini, pour ne citer que lui,  ce qui en dit long sur l’état d’esprit du groupe.  

La seule satisfaction est la constance de la prestation de notre portier Rais M’Bolhi qui rendit une fiche complète et sans faille, - comme à son habitude d’ailleurs ! On est ravis de constater le retour progressif de Attal qui fit un bon tournoi.

Quels enseignements pour la suite des choses maintenant que l’on connait le prochain adversaire pour l’ultime match de qualification au mondial ?

D’emblée, on va dire que cette équipe aura moins de pression comme celle qui reste invaincue depuis tant de matchs ; les joueurs seront plus libérés du poids de l’obligation d’atteindre le record de telle ou telle équipe !

Ils vont devoir faire un travail de remise en soi pour se relever et revenir plus forts encore. Ils vont se reconstruire en toute humilité pour relever un défi par rapport a leur amour propre avant toute chose.

Ils auront aussi un avantage car tous nos prochains adversaires vont penser que cette équipe Algérienne est prenable et vont, ipso-facto, pécher par orgueil.

Un travail sur le plan de la mobilisation attend Djamel Belmadi et son staff pour redonner le souffle nécessaire à cette équipe qui regorge de talents. Je crois que le coach et son staff sont les meilleurs dans leur domaine pour réussir cette mission, d’autant plus qu’ils ont le plébiscite de tout un peuple, et des instances politique qui gèrent le sport dans ce pays.

Seul Belmadi saura remettre la machine sur les rails pour revenir encore plus forts.

En conclusion, tout le monde doit passer à autre chose pour laisser cette équipe se resourcer et revenir au niveau que la planète foot lui a connu.

On est de tout cœur avec Belmadi et toute sa troupe peu importe  les résultats, car nul n’a le droit d’oublier ou occulter ce que ce grand Monsieur du football a pu faire en un laps de temps record a une équipe en decime par les crises, et les affaires, jusqu'a ce qu'il tombe du ciel tel le messie du footbal !

© Salah-Eddine Chenini