Equipe Nationale : Suite & fin !
Pour clore le chapitre de la prestation de l’équipe nationale Algérienne
de soccer a la 33 eme édition de la Coupe d’Afrique, je vais y aller avec mon humble
raisonnement, qui n’engage que ma personne, pour essayer tant soit peu de
comprendre les raisons derrière cet échec dont personne ne s’y attendait.
Encore une fois, je réitère que la sortie du 1 er tour n’est la fin
du monde, et le football reste un spectacle dont les victoires comme les défaites
font partie du jeu.
Pour revenir à
une explication de l’extérieur car étant un simple spectateur, a l’instar de
tous ceux qui s’expriment sur le sujet y compris les journalistes, on ne peut
avoir l’heure juste tant qu’on n’a pas eu une idée des circonstances de la bouche
de ceux qui ont vécus avec ce groupe.
Les observateurs avertis ayant écoutés activement les propos du coach Djamel Belmadi auront
perçu qu’il y avait un malaise quelque part autours de ce groupe qui ont eu un
impact significatif sur la performance.
Tous les observateurs et autres amateurs auront remarqué que cette équipe
lui manquait l’élément qui faisait sa force à savoir la « grinta »
qui a un certain moment était perçue comme sa marque de fabrique. On a vu une équipe
sans âme malgré leurs efforts et bon vouloir, quelque chose clochait ; on
avait l’impression que les jambes ne répondaient plus à la tête !
Je crois que l’une des explications plausibles peut aisément être en
relation avec le cumul des matchs lors de la dernière coupe Arabe, principalement
pour la ligne d’attaque. En effet, on a vu les Bounedjah, Bellaili,
habituellement efficaces et synchronisés au doigt et a l’œil, hors service. Le même
constat pour les Benlamri et Badrane dont les blessures type musculaires ne
peuvent qu’être dues au cumul des matchs.
On a aussi le
cas de Benaceur qui revient tout doucement de blessure ce qui a fait qu’il n’a
pu briller comme a son habitude.
On a bien vu
que toute l’équipe n’arrivait pas à performer comme un seul bloc, ce quoi est
en soi sa force, et les compartiments semblaient loin l’une de l’autre :
On n’arrive, les joueurs non plus d’ailleurs, pas a expliquer le pourquoi d’une
telle défaillance quant a la fluidité du jeu, et autre synchronisation des
lignes. Même les piliers de la défense qui excellaient par leur sens du
positionnement ont commis des erreurs de placement, et de marquage inhabituel.
Tout le monde a
constaté la frustration des éléments comme l’excellent Bensebaini, pour ne
citer que lui, ce qui en dit long sur l’état
d’esprit du groupe.
La seule satisfaction est la constance de la prestation de notre
portier Rais M’Bolhi qui rendit une fiche complète et sans faille, - comme à
son habitude d’ailleurs ! On est ravis de constater le retour progressif
de Attal qui fit un bon tournoi.
Quels enseignements pour la suite des choses maintenant que l’on
connait le prochain adversaire pour l’ultime match de qualification au mondial ?
D’emblée, on va dire que cette équipe aura moins de pression comme
celle qui reste invaincue depuis tant de matchs ; les joueurs seront plus libérés
du poids de l’obligation d’atteindre le record de telle ou telle équipe !
Ils vont devoir faire un travail de remise en soi pour se relever et
revenir plus forts encore. Ils vont se reconstruire en toute humilité pour
relever un défi par rapport a leur amour propre avant toute chose.
Ils auront aussi un avantage car tous nos prochains adversaires vont
penser que cette équipe Algérienne est prenable et vont, ipso-facto, pécher par
orgueil.
Un travail sur
le plan de la mobilisation attend Djamel Belmadi et son staff pour redonner le
souffle nécessaire à cette équipe qui regorge de talents. Je crois que le coach
et son staff sont les meilleurs dans leur domaine pour réussir cette mission, d’autant
plus qu’ils ont le plébiscite de tout un peuple, et des instances politique qui
gèrent le sport dans ce pays.
Seul Belmadi saura remettre la machine sur les rails pour revenir
encore plus forts.
En conclusion, tout le monde doit passer à autre chose pour laisser
cette équipe se resourcer et revenir au niveau que la planète foot lui a connu.
On est de tout cœur avec Belmadi et toute sa troupe peu importe les résultats, car nul n’a le droit d’oublier
ou occulter ce que ce grand Monsieur du football a pu faire en un laps de temps
record a une équipe en decime par les crises, et les affaires, jusqu'a ce qu'il tombe du ciel tel le messie du footbal !
© Salah-Eddine
Chenini
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