dimanche 9 janvier 2022

 

33e Édition de la Coupe d’Afrique des Nations


Aujourd’hui a vu le début de la 33eme mouture de la coupe d’Afrique des nations au Cameroun après une longue attente, et un suspens de longue haleine sur le maintien ou l’annulation de la compétition sur le sol des Lions Indomptables à cause des retards dans la réalisation des infrastructures, - entre autres.

         Demblée, les téléspectateurs ont eu une cérémonie d’ouverture des plus simples et des plus banales, surtout quand on sait que les images de la coupe Arabe de nations sont toujours dans les esprits, - tant que l’organisation fut d’un standing difficile à égaler. On a eu droit à un spectacle sommes toutes classique avec des champs et autres danses folkloriques agrémentés de quelques hologrammes représentants la mascotte du pays hôte, - le Lion!

Malgré, comme à son habitude, qu’une certaine presse a essayé de mitiger le malaise sur le plan administratif et politique dans les coulisse de la C.A.F, et même de la FIFA,  les téléspectateurs avertis ont pu distinguer clairement un certain malaise dans la tribune officielle principalement à la fin du match d’ouverture; en effet, on a clairement vu que le président Paul M’Biya quittant précipitamment la tribune officielle sans le moindre des égards envers le président de la FIFA qui parut bien gêné de l’attitude du son hôte : Même pas un regard furtif, ou un hochement de tête envers le puissant patron de l’instance internationale du football, ce qui donne une idée sur le malaise entourant cette 33eme édition,- principalement à cause de la position de ce dernier sur une éventuelle délocalisation de l’évènement dans un autre pays Africain, voir l’attribution de cette organisation au Qatar. Pour rappel, le Cameroun a eu l’honneur d’organiser l’édition de 2019, mais s’est vu retirer l’évènement à cause du retard considérable au niveau de la réalisation. On apprend que trois journalistes Algériens furent agressés dont un à l’arme blanche, ce qui soulève des questions sur la préparation du Cameroun quant à sa préparation à tous les niveaux dont le volet de la sécurité. Les observateurs restent sceptiques sur cette question quand on sait que le pays vit une instabilité caractérisée par des actions armées dans certaines régions du pays.  On a aussi la question de la pandémie qui touche tous les pays du monde alors que le Cameroun ne déclare aucun cas. On se pose aussi des questions sur les capacités du système de santé du pays hôte face au virus. On ne s’attardera pas sur le folklore présidentiel qui reste une marque déposée de l’Afrique.

La première journée remet sur la table la question de la formule à 24 équipes au lieu de 16 comme ce fut le cas dans les éditions précédentes. Le deuxième match entre l’Éthiopie et le Cap Vert prouve que certains pays n’ont pas le niveau pour un évènement d’une telle envergure. On a eu droit à un match passable pour ne pas dire faible sur le plan technique durant lequel on a vu des joueurs limités techniquement et tactiquement.

Le match d’ouverture opposant le pays première journée remet sur la table la question de la formule à 24 équipes au lieu de 16 comme ce fut le cas dans les éditions précédentes. Le deuxième match entre l’Éthiopie et le Cap Vert prouve que certains pays n’ont pas le niveau pour un évènement d’une telle envergure. On a eu droit à un match passable pour ne pas dire faible sur le plan technique durant lequel on a vu des joueurs limités techniquement et tactiquement.

Pour revenir au match d’ouverture, personnellement je ne comprends pas l’approche

du coach du Burkina Fasso qui s’entête a se cloitrer dans un schéma tactique porté sur la défense : le coach Burkinabé, dont les déclarations pernicieuses ne sont plus à présenter, semble le problème de cette équipe qui malgré un nombre impressionnants de jeunes joueurs de talent bute contre ses opposants. Je ne comprends pas adopter un schéma 4-2-3-1 qui limita un effectif qui pouvait remporter la partie. On a vu que le Burkina Fasso a opté pour un bloc bas avec des contre-attaques vives. Par moment, on vu que dès que les joueurs Burkinabés osaient aller de l’avant, la défense Camerounaise semblait fébrile et plus que prenable.

Le Cameroun en contrepartie semblait prenable surtout avec une défense lourde et très mal à l’aise sur les placements. À l’opposé de l’époque des Song et compagnie, le Cameroun semble bien à l’aise en attaque, mais le pont faible reste sa défense. Est-ce le stress du début après lequel cette équipe va monter en régime pour espérer aller le plus loin possible : Les jours à venir nous le dira.

En conclusion, une mention spéciale pour l’arbitre qui a su diriger la rencontre d’une main de maître en s’imposant dès le début en distribuant un carton jaune qui lui a assuré le respect des 22 protagonistes. Il s’est distingué par une préparation physique exceptionnelle, et fut proche de toutes les actions.

 

© Salah-Eddine Chenini

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