33e Édition de la Coupe d’Afrique des Nations
Aujourd’hui a vu le début de la 33eme mouture de la coupe d’Afrique des nations au Cameroun après une longue attente, et un suspens de longue haleine sur le maintien ou l’annulation de la compétition sur le sol des Lions Indomptables à cause des retards dans la réalisation des infrastructures, - entre autres.
D’emblée,
les téléspectateurs ont eu une cérémonie d’ouverture des plus simples et des
plus banales, surtout quand on sait que les images de la coupe Arabe de nations
sont toujours dans les esprits, - tant que l’organisation fut d’un standing
difficile à égaler. On a eu droit à un spectacle sommes toutes classique avec
des champs et autres danses folkloriques agrémentés de quelques hologrammes
représentants la mascotte du pays hôte, - le Lion!
Malgré, comme à son habitude, qu’une
certaine presse a essayé de mitiger le malaise sur le plan administratif et
politique dans les coulisse de la C.A.F, et même de la FIFA, les téléspectateurs avertis ont pu distinguer
clairement un certain malaise dans la tribune officielle principalement à la
fin du match d’ouverture; en effet, on a clairement vu que le président Paul
M’Biya quittant précipitamment la tribune officielle sans le moindre des égards
envers le président de la FIFA qui parut bien gêné de l’attitude du son hôte :
Même pas un regard furtif, ou un hochement de tête envers le puissant patron de
l’instance internationale du football, ce qui donne une idée sur le malaise
entourant cette 33eme édition,- principalement à cause de la position de ce
dernier sur une éventuelle délocalisation de l’évènement dans un autre pays
Africain, voir l’attribution de cette organisation au Qatar. Pour rappel, le
Cameroun a eu l’honneur d’organiser l’édition de 2019, mais s’est vu retirer l’évènement
à cause du retard considérable au niveau de la réalisation. On apprend que
trois journalistes Algériens furent agressés dont un à l’arme blanche, ce qui soulève
des questions sur la préparation du Cameroun quant à sa préparation à tous les
niveaux dont le volet de la sécurité. Les observateurs restent sceptiques sur
cette question quand on sait que le pays vit une instabilité caractérisée par
des actions armées dans certaines régions du pays. On a aussi la question de la pandémie qui
touche tous les pays du monde alors que le Cameroun ne déclare aucun cas. On se
pose aussi des questions sur les capacités du système de santé du pays hôte
face au virus. On ne s’attardera pas sur le folklore présidentiel qui reste une
marque déposée de l’Afrique.
Le match d’ouverture opposant le pays
première journée remet sur la table la question de la formule à 24 équipes au
lieu de 16 comme ce fut le cas dans les éditions précédentes. Le deuxième match
entre l’Éthiopie et le Cap Vert prouve que certains pays n’ont pas le niveau
pour un évènement d’une telle envergure. On a eu droit à un match passable pour
ne pas dire faible sur le plan technique durant lequel on a vu des joueurs
limités techniquement et tactiquement.
Pour revenir au match d’ouverture,
personnellement je ne comprends pas l’approche
du coach du Burkina Fasso qui s’entête
a se cloitrer dans un schéma tactique porté sur la défense : le coach Burkinabé,
dont les déclarations pernicieuses ne sont plus à présenter, semble le problème
de cette équipe qui malgré un nombre impressionnants de jeunes joueurs de
talent bute contre ses opposants. Je ne comprends pas adopter un schéma 4-2-3-1
qui limita un effectif qui pouvait remporter la partie. On a vu que le Burkina
Fasso a opté pour un bloc bas avec des contre-attaques vives. Par moment, on vu
que dès que les joueurs Burkinabés osaient aller de l’avant, la défense Camerounaise
semblait fébrile et plus que prenable.
Le Cameroun en contrepartie semblait
prenable surtout avec une défense lourde et très mal à l’aise sur les placements.
À l’opposé de l’époque des Song et compagnie, le Cameroun semble bien à l’aise
en attaque, mais le pont faible reste sa défense. Est-ce le stress du début
après lequel cette équipe va monter en régime pour espérer aller le plus loin
possible : Les jours à venir nous le dira.
En conclusion, une mention spéciale
pour l’arbitre qui a su diriger la rencontre d’une main de maître en s’imposant
dès le début en distribuant un carton jaune qui lui a assuré le respect des 22
protagonistes. Il s’est distingué par une préparation physique exceptionnelle,
et fut proche de toutes les actions.
© Salah-Eddine
Chenini
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