samedi 31 juillet 2021
mercredi 14 juillet 2021
Cours 101 de M. Ghozali sur le « pouvoir occulte »
C’est quand
même hilarant de voir la débauche morale et intellectuelle de certains anciens hauts
commis de l’état qui sortent à tour de rôle de leur retraite dorée, la plupart
du temps d’outre-mer, pour s’inventer « objecteurs de consciences ».
C’est
ainsi qu’en date du 13 Juillet 2021, la presse dans son ensemble se fait le
relai de la déclaration de Monsieur Ghozali, premier ministre de son état de
1991 à 1992, nous fait un cours 101 du pouvoir et les mécanismes occultes qui
le régissent depuis des décennies.
De telles
déclarations sont, de nos jours monnaies courantes avec l’ouverture des canaux
d’expressions sur la toile, les réseaux sociaux en particulier, de la part du
citoyen lambda et / ou d’opposants qui n’ont jamais trempé dans des
affaires scabreuses, ou qui n’ont jamais fait partie du système. Mais quand des
anciennes figures du système, et de premier plan, osent faire de telles sorties
médiatiques, ça ne fait que rajouter tout le discrédit sur leur personne.
C’est
ainsi que Monsieur Ghozali nous gratifie d’une nouvelle en prime qui veut que
le système en Algérie ait deux facettes distinctes l’une apparent et l’autre
occulte. Peu importe la véracité de ses déclarations,
il est parmi les personnalités politiques qui, s’ils ont encore un tant soit
peu de dignité et d’honneur, ne doivent en aucun cas se prononcer sur cette
question en particulier. Les Algériens n’ont pas oublié que Monsieur Ghozali a
fait partie du système qu’il discrédite aujourd’hui en dénonçant ses mécanismes.
Quelle crédibilité Monsieur Ghozali souhaiterait avoir après avoir, pendant de
longues années, fait partie du même système
dont il dénonce aujourd’hui !
On se doit de rappeler a Monsieur Ghozali qu’il fut chef du gouvernement, et qu’il a eu à organiser les premières elections legislatives pluralistes, puis membre du H.C.S qui fut a l'origine de l'interruption du processus electoral de 1991.
Je ne
souhaite pas aborder la question du F.I.S, mais juste rappeler a Monsieur
Ghozali qu’il fut « à la solde » des militaires qui, apparemment et
selon ses dires, lui intimèrent l’ordre d’appliquer la feuille de route de
cette époque,- que les Algériens ne pourront oublier pour les raisons que l’on
connait. Monsieur Ghozali fut dans le sérail depuis 1962, en sa qualité de
membre de C.A de l’organisme Franco-Algérien de la valorisation des richesses
du sous-sol Algérien (?). Cette longévité le place comme la personnalité,
encore vivante, qui aura passé le plus de temps dans les dédales du système.
Quand
Monsieur Ghozali parle de la complicité des politiques dans le cadre d’un
contrat tacite pour créer ce système occulte, il ne peut s’exclure de cette équation
au vu des longues années durant lesquelles il occupa des postes de premier plan
au sommet de l’état. Par conséquent, Monsieur Ghozali est partie prenante, et
sa responsabilité ne peut qu’être engagée dans ce qu’il appelle la transaction
entre les politiques et « l’institution militaire ».
Monsieur
Ghozali aurait mieux fait de garder le silence sur ce sujet en particulier pour
au moins ne pas égratigner le peu de crédibilité qui caractérise son parcours
de cadre du fleuron de l’économie nationale, - Sonatrach.
Quand on vit
dans une maison en verre, on évite de jouer avec des pierres : On ne peut
garder sa crédibilité, coopter avec le système, puis le dénoncer quelques années
par la suite.
©Salah-Eddine Chenini
lundi 12 juillet 2021
Les adieux de Monsieur Zeghmati : Plaidoyer pour une mission accomplie ou ultime règlement de compte ?
Un point
de presse comme point d’orgue a une fin de mission, et une passation de
consignes avec un air d’une autoévaluation positive de deux ans à la tête du ministère
de la justice (…). L’interlocuteur
semble vouloir vendre son mandat comme étant accomplie et menée à bon port.
En
ma qualité de simple citoyen, a plus forte raison de la diaspora, je ne puis
juger son mandat, et par honnêteté intellectuelle, je ne peux remettre en
question son intégrité au vu et au su des batailles qu’il a pu mener contre la
gabegie de l’ère Bouteflika.
Cela
dit, la question qui reste un mystère pour tout Algérien qui suit les événements de façon assidue, à savoir les raisons qui ont fait que Monsieur Zeghmati,
et Monsieur Boukadoum entre autres, n’aient pas été reconduits dans leur poste
respectif quand on connait l’importance de ces deux portefeuilles dans le
contexte que tout le monde connait. (3)
(4)
J’ai suivi, à l’instar
de mes concitoyens, avec intérêt le point de presse du Ministre de la Justice
& Garde des Sceaux sortant, et, ma foi, on peut dire qu’il peut y avoir bon
nombre d’enseignements que les Algériens peuvent tirer de cette énième rencontre
avec la presse.
D’emblée, la première constatation se situe
sur le language corporel et le ton utilisé par Monsieur Zeghmati qui, une fois
n’est pas coutume, semblait calme, tempéré, le visage moins crispé, - lui qui a
toujours donné une image d’un homme à cran lors de ses sorties médiatiques.
En effet, le ton du discours de Monsieur Zeghmati qui semblait
tiédasse, une fois n’est pas coutume
dans son cas, à la limite de l’amical quand on connait le caractère fougueux,
ou dirais-je belliqueux de l’homme, lui qui a gratifié les Algériens dès sa
prise de fonction à la tête de la justice par des diatribes, menaces, et autres
véhémences. Est-ce le signe d’un homme résigné, déçu, ou, au contraire, un
homme serein et heureux de libérer ses épaules d’un poids aussi lourd que cette
responsabilité.
Monsieur Zeghmati revient sur la situation des institutions
de l’état durant l’ère de Bouteflika qui selon ses dires étaient quasi
inexistantes comme s’il ne faisait pas partie de ce système, - du fait de sa
profession de procureur de la République. La question que j’aurais voulu poser à
Monsieur Zeghmati est la suivante : Puisque Monsieur Zeghmati avait la
conviction que le système mis en place par Bouteflika a ruiné les institutions
de l’état, pourquoi ne pas avoir démissionné de son poste de procureur pour dénoncer
l’affaiblissement des institutions de la république ?
Le ministre sortant commence par dresser le tableau de la
situation durant laquelle il fut appelé à prendre en charge la justice. Dans
son style atypique, il est convaincu que tous les Algériens ont oublie la
situation durant laquelle il fut rappelé aux affaires après qu’il a eu à vivre
l’injustice d’un certain Tayeb Louh, son prédécesseur, qui l’a demis de ses
fonctions de magistrat. Non Monsieur Zeghmati, les Algériens n’ont pas oublié cette
période, comme ils n’ont oublié que vous fûtes victime d’injustice et que les Algériens
se sont solidarisés avec vous.
Monsieur Zeghmati semble atteint d’un aveuglement moral et déontologique
dont il ne saurait retrouver le chemin de la lumière.
Certes Monsieur Zeghmati, en 2019 et bien avant les
institutions de la république étaient à genoux, mais vous faisiez partie de l’une
de ses institutions dont vous faites allusion. Je ne fais pas partie de ceux
qui jugent que même a cette période le pays n’avait pas d’homme honnête et intègre,
- et vous êtes certainement l’un d’être eux, - mais vous aviez le choix de remettre votre démission,
comme l’ont fait d’autres hauts commis de l’état durant le « règne »
de Bouteflika, pour vous démarquer des pratiques d’alors, - une option comme une
autre, mais ça reste un choix personnel.
En déclarant que les institutions de l’état étaient inexistantes
ou caducs en 2019, le Monsieur semble, à l’évidence, vouloir s’approprier le mérite
d’avoir été le sauveur de la république : Monsieur Zeghmati a usé de l’exagération
a outrance sur ce point, ce qui fait ressortir des contradiction flagrantes
dans son discours : D’une part, il déclare que les institutions de l’état étaient inexistantes, et d’autres
part il nous rappelle qu’il a soumis ses
projets de lois a l’une de ces instituions, et pas des moindre : l’Assemblée
Populaire Nationale !
Je crois que Monsieur Zeghmati dans son élan oublie que le
pays se trouve plus que jamais a la croisée des chemins principalement au vu de
la situation économique et financière, sans parler des menaces sécuritaires a
ses frontières : Non Monsieur Zeghmati, le pays n’est pas encore sorti de l’auberge.
Monsieur Zeghmati revient sur les élections présidentielles
que certains émettent toujours des réserves ; Ca va sans dire que le président
élu a remporté ces dernières sans conteste, mais si l’on veuille rester
pragmatique et légalistes, nul ne peut occulter la proportion de cette élection
considérant que sur 23.559.853 électeurs inscrits sur les listes électorales
(territoire national seulement), 24.464.161 (au total), seul 9.755.340
ont voté, et Monsieur Tebboune n’en a récolté que 4.947.523 voix, soit 58.13%
des suffrages exprimés, ou 8.510.415
Algériens sur les 24.464.161, - donnant, ipso-facto, du bois a ses détracteurs pour l’attaquer la
question de la légitimité, (1),
(2).
Monsieur Zeghmati évoque les projets de lois régissant et
encadrant les élections que son ministère a soumis, pour être débattus, au
niveau de l’A.P.N, sauf que celui-ci semble atteint d’aveuglement intellectuel
dont il ne saura retrouver la lumière ; Monsieur le ministre omet de souligner
que le parlement dont il évoque était en majorité composé de législateurs qui
ont participé a la gabegie Bouteflika, et furent partie prenante dans la ruine
du pays en votant toutes les lois du gouvernement Sellal / Ouyehia, Ouyehia /
Sellal. Le même parlement, honnis et rejeté
par le peuple, et dont la dissolution fut parmi les premières revendications du
mouvement du 22 février 2019. Pour finir
avec le parlement a cette époque, on rappelle Monsieur le ministre que la majorité
des soi-disant représentants du peuple ne représentaient que leurs propres intérêts,
et ceux du clan autours du président déchu, - sans oublier les « apparatchiks »
du système, - pour reprendre le terme si
cher a une certaine Hanoune.
Pour ce qui est de la nouvelle constitution, hormis l’abrogation
de quelques articles dont le « Hirak » réclamait depuis des mois, les
Algériens s’attendaient à une refonte profonde de cette dernière pour assoir des
bases solides pour la nouvelle Algérie libérée des dogmes et autres legs des chapitres
les plus sombres de l’histoire de ce pays.
A la fin de son de son discours, il est évident que naturel
ne pouvait que revenir au galop car Monsieur Zeghmati n’a pas pu déroger a ses
habitudes en apostrophant le « peuple » Algérien en déclarant que ce
dernier, insinuant apparemment que c’est grâce à lui, a appris, a ses dépends, la sacralité
des institutions de l’état, - partie du discours qui reflète sa personnalité et
celle de tous les hauts commis de l’état et leur perception de ce peuple. On
attire l’aimable attention de Monsieur Zeghmati que le peuple s’est justement soulevé
quand il a eu marre de voir que les hauts commis de l’état, censés respecter cette
sacralité, étaient les premiers à en abuser, - jusqu’au point de rupture de la
sacre-sainte confiance des citoyens envers tout ce qui s’apparente à l’état et à
ses institutions !
L’argent public que Monsieur le ministre évoque était spolié
par les ministres et autres hauts commis de l’état et leur relais affairistes
et non pas par le peuple qui fit les frais des affaires et détournements de
ceux qui le gouvernaient.
En conclusion, je ne puis comprendre la formulation en particulier, et le discours en general de nos
hommes politique,- et encore plus de la part d'un homme intelligent comme Monsieur Zeghmati : « …Il félicite son successeur d’avoir gagne la
confiance de Monsieur le président… ». C’est la première fois que j’entends
une tournure pareille : A ma connaissance, il n’est point question de
confiance, mais plus de compétences et un peu d’affinités entre les hommes. Apparemment,
on est toujours dans la logique que le poste de Ministre est une promotion et
non pas un mandat limite dans le temps et tributaire de l’apport du nommé a la tête
de la tutelle en question.
L’histoire jugera si le passage de Monsieur Zeghmati aura changé quelque chose dans le secteur de la justice. On se doit de poser la question, par la meme, de savoir s'il a demandé a être exempté d'un nouveau mandat. Dans le cas contraire, on n'arrive pas a comprendre les raisons qui font que certains ministres dont le bilan semble catastrophiques aient été reconduits a la tête des memes ministères, alors que les affaires étrangères et la justice que la presse officielle et leurs relais privés n'ont cessé de les presenter comme renaître de leurs cendres grace justement a ces deux homme, soient relevés de leur fonction respective.
Les femmes et hommes de la
corporation, avocats, magistrats, greffes, fonctionnaires de la direction des
prisons, etc…, sont les mieux placés pour juger et jauger sur l’impact de
Monsieur Zeghmati sur le secteur au niveau organisationnel, structurel, stratégique,
etc…
©Salah-Eddine
Chenini
https://latribun.blogspot.com/
dimanche 11 juillet 2021
Finale Euro 2021 : Première mi-temps !
Première mi-temps durant laquelle les Anglais semblent exploiter les quelques faiblesses des Italiens en se déplaçant entre les lignes des attaquants afin de les faire sortir de leur zone.
Bizarrement les Anglais ont repris les bases
tactiques des Italiens comme le pressing
haut et continu ce qui a fait perdre au
milieu de terrain Italien ses moyens. Les Italiens semblent incapables à se réorganiser
pour reprendre le fil des évènements.
On va voir ce que la deuxième mi-temps va nous
apporter sur le plan tactique de la part des Italiens.
©Salah-Eddine Chenini
jeudi 8 juillet 2021
Ramtane Lamamra: Le retour!
La grosse surprise de la composante du nouveau gouvernement aura sans
aucun été la non-reconduction de Monsieur Boukadoum comme chef de la diplomatie,
mais, surtout et avant tout, le retour d’un certain Ramtane lamamra aux
Affaires Etrangères.
Quelle
interprétation donner à la nouvelle composante du gouvernement, et surtout à la
nomination de l’ancien nouveau ministre des Affaires Etrangères ? La
question qui ne cesse de me bruler les lèvres, et surement celles de mes compatriotes,
et dont je ne trouve aucune réponse logique ou plausible a date : Pourquoi
Lamamra et pas Messahel, si l’on veuille rester dans une logique de raisonnement tant soit peu logique !
J’ai expressément
cité Monsieur Messahel considérant qu’a une certaine époque, pour ceux qui n’ont
pas la mémoire courte, ils occupaient le même poste, - en charge de régions différentes.
Pourquoi Lamamra alors que ce dernier a accepté
de faire le tour de certaines capitales, Moscou, Paris, et berlin, pour rassurer
ses maitres que le mouvement du 22 février 2019 était sous contrôle, et que le
cours des choses allait revenir à la normal.
Pourquoi ce personnage en particulier alors que l’on peut revenir sur ses déclarations envers cette jeunesse qui a eu l’honneur le courage pour braver tous les dangers en battant le paver "religieusement" pour exiger l’arrêt de la gabegie du système de Bouteflika, et forcer la fin de la tragi-comédie du 5 eme mandat, - avant de démissionner après avoir compris que les choses avaient atteint le point de non-retour.
Pourquoi
ne pas avoir reconduit un homme comme Monsieur Boukadoum qui selon la presse et
les mass médias publics et privés, on se rappele le matraquage mediatique, fut décrit comme un homme chevronné qui a su
redonner à la diplomatie Algérienne ses lettres de noblesse après tant d’années
de léthargie, - même et surtout durant le passage de Lamamra a la tête des
Affaires Étrangères ?
Les Algériens
se rappellent la fameuse séquence durant laquelle Monsieur Lamamra était enlacé
avec le candidat Macron, et cette fameuse phrase : « …Monsieur Macron
est l’ami de l’Algérie… ». Est-ce qu’il y aurait une sorte de convivences à
ce niveau qui fait que Lamamra revienne aux affaires : Mystère !
Sans bercer dans la paranoia et l'alarmisme, ne devrait-on pas associer cette nomination a la situation de la crise des liquidite qui mine les finances publics quand on connait les " connivances de Monsieur lamamra avec un certains Macron dont les relations avec les grandes instances financieres mondiales ne sont plus a demontrer. Est-ce-que les Algeriens doivent s'attendre a des emprunts des grands bailleurs de fond avec un coup de pouce de ce meme Macron.
Une chose semble certaine: l'equation Benabderahmane - Lamamra n'est pas fortuite considerant la mission du premier, et les relations du deuxieme,- combiné avec la situation économique et financiere du pays a l'heure actuelle.
Je crois que dans l’Algérie nouvelle, les Algériens sont en droit de se poser des questions sur la composante de leur exécutif : Ils sont bien là au service de la nation et du peuple non.
© Salah-Eddine Chenini
7 e Coupe Arabe de Football des – 20 ans
Le rideau est tombé sur la 7 eme édition de la Coupe Arabe de Football des – 20 ans avec la victoire, somme toute, méritée de Saoudiens. Les jeunes Fennecs, de leur côté, sont loin d’avoir démérité au vu de leur impressionnant parcours tout au long de cette compétition.
Au-delà du côté sportif de cette compétition, l’énième
épisode des jeux des coulisses nous a révélé le secret derrière le sous-développement
du football dans les pays dits « Arabes » ; les manigances
flagrantes la veille de la finale en changeant le lieu, chose qui peut être expliquée
par des raisons de maintenance ou autres, et changement de l’horaire de la finale alors que
l’usage fait que toutes les finales des compétitions se jouent en nocturne pour permettre
au plus grand nombre de spectateurs de regarder le match. Non seulement, on n’arrive
pas à comprendre ce changement de dernière minute qui ne fait aucun sens, mais
on ne trouve aucune explication logique des raisons qui font que les
organisateurs aient prit la décision de faire jouer une finale a 16 :00 en
plein mois de Juillet au Caire sous un soleil de plomb et une chaleur torride.
Sans pour autant tomber dans la paranoïa du complot et sabotage, on est en droit de se
poser des questions légitimes surtout quand on sait que les conditions dans
lesquelles la finale s’est jouée par rapport à l’horaire aurait plus tendance à
avantager les Saoudiens qui, comme on le sait tous sont habitués à ce type de
climat, que les Algériens dont la majorité des joueurs évoluent en Europe, - cela
dit, ça n’enlève en rien à la victoire méritée des Saoudiens. La physionomie du
match a d’ailleurs reflété l’étonnante fraîcheur des Saoudiens a la fin du
match en comparaison avec les Algériens.
Le fin mot de cette histoire est que les pouvoirs
publics et à leurs tête la tutelle, la F.A.F en premier lieu, doivent saluer
& encourager le staff technique qui a réalisé une performance de haut vol
en composant une sélection compétitive en un laps de temps court. Il ne faut
surtout pas oublier que cette sélection n’a pas joué le moindre match de préparation,
mais a pu développer un jeu collectif et
comme s’ils avaient évolué ensemble depuis des années.
Une mention spéciale pour le sélectionneur national
Monsieur Mohamed Lacet et de son adjoint Monsieur Slatni, sans oublier le reste
de l’équipe, qui ont fait de l’excellent travail pour avoir pu mettre en place
une équipe en si peu de temps, et sans une préparation adéquate.
A défaut de remporter la coupe, on a gagné une équipe
après avoir eu une sélection. Ces jeunes sont à encourager et à suivre car ils
ont démontré qu’ils avaient les prémisses d’une longue et grande carrière. La
F.A.F doit, dès maintenant travailler sérieusement et efficacement pour que ces
jeunes ne changent pas de trajectoire sachant qu’ils sont, dans leur majorité, détenteurs
de la double nationalité, et ipso-facto, éligibles pour jouer pour d’autres
nations en espoirs ou équipes premières. La F.A.F doit des a présent intégrer
certains, en commençant par le gardien
qui par sa taille 1.95, ou les capacités qu’il a pu démontrer, qu’il pouvait être
le successeur du grand M’Boulhi et ses suppléants.
Ces jeunes ont démontré une maturité tactique et
une maitrise technique indéniable, il leur reste à travailler la masse
musculaire pour que leur courbe de progression soit alignée avec la suite de
leur parcours professionnel. Il faut impérativement qu’ils soient encadrés pour
que leur choix de clubs soit le plus judicieux ; le staff technique et la F.A.F
peuvent aisément les conseiller pour que le choix de leur futur club respectif puisse
les aider à progresser sportivement et financièrement.
Cette expérience va les aider à mieux comprendre
les dessous des compétitions au niveau Arabe et Africain : Ils doivent en
tirer les leçons pour les échéances futures : Ils ne doivent à aucun
moment avoir des regrets ou des remords car ils ont fait tout ce qu’ils ont pu faire,
- et de belle manière.
Pour ce qui est des instances du football national,
cet énième épisode du jeu des coulisses doit les amener à réfléchir sur la présence
de représentants du pays dans les instances régionales, continentales, et
internationales. Nul ne peut occulter le côté politique, administratif, et
autres représentatif au niveau des instances sportives, et par conséquent on
doit apprendre à bien préparer les
candidats et user de la diplomatie pour arriver à placer des représentants algériens
au niveau des différentes instances du football international.
Bravo aux
jeunes Fennecs pour cette performance qui nous a fait vibrer jusqu’à la dernière
minute et qui fut digne de leurs ainées, surtout quand on sait qu’au début de
la compétition personne n’a osé parier un centime sur leur parcours dans cette
coupe Arabe. Cette epopee doit rester dans leur mémoire de jeunes joueurs comme
une réalisation qui procure du bonheur aux millions de sportifs Algériens par
le monde ; Ils méritent tous les éloges et les encouragements pour leur
performance.
On ne doit pas publier le travail initié par un
certain Zetchi au niveau des équipes nationales qui semble donner ses fruits. Son
successeur, Monsieur Amara, doit continuer la feuille de route pour assurer la pérennité
des résultats.
Merci Messieurs &
bonne continuation !
© Salah-Eddine Chenini
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