Hôpitaux
Algériens à l’heure de la COVID-19
La déclaration de Monsieur Djerrad laisse apparaître un manque flagrant
d’expérience en tant que politicien, - ou une mauvaise foi viscérale.
Ça coule de source que les ministres, ainsi que le président,
se fient à leurs conseillers, directeur de cabinets, et autres rapports des
services de sécurité avant de faire de ce type de déclarations.
Mais revenons à la déclaration en elle-même : Si
je comprends bien, Monsieur Djerrad semble convaincu que le rapport qu’il a eu
de son ministre de l’intérieur est fiable et tout à fait plausible. Alors, selon lui, des perturbateurs
auraient pu s’introduire dans l’enceinte de l’hôpital en question dans un
pavillon censé être hautement contagieux, prendre tout leur temps pour aller
chercher, et par-dessus-tout, trouver un cadavre, le traîner dans une salle et
le prendre en photos pour être publiées sur les réseaux sociaux dans le but de
semer la zizanie et créer l’émoi au sein de la population à des fins politiques
et partisane.
Avec tout le respect envers la personne de
Monsieur le premier ministre, cette option semble tirée par les cheveux. Quelle
est la personne saine d’esprit avec un tant soit peu de bon sens qui goberait
que des gens qui sont en porte à faux avec la loi puisse prendre tout leur
temps pour mettre en place toute une scène à des fins politiques et
politiciennes!
Advenant que le scénario, parmi tant d’autres
"scénarii" proposés, de Monsieur le premier ministre est le reflet
juste et honnête de ce qui s’est réellement passé, ce serait un aveu officiel
de la décadence de du système de santé en général et des hôpitaux en
particulier. En effet, si des gens peuvent s’introduire dans un hôpital, dans
des sections réservées et censées être hautement confinées et prendre tout le
temps pour manipuler un cadavre et le prendre en photo, c’est que la sécurité
est inexistante. Ou sont passé les agents de sécurité, les médecins, les
infirmiers, le personnel paramédical? Cette déclaration met à nu la
vulnérabilité de l’intégrité des hôpitaux dans lesquelles les Algériens se font
soigner!
Pour conclure, il est clair, considérant les
récentes sorties médiatiques insultantes des différents walis a travers le pays, que nos
hommes politique ont une grosse lacune au niveau de
la communication.
La pandémie nous révèle que nos
administrateurs reviennent aux vieux réflexes du F.L.N et des autres partis de
l’alliance de Bouteflika qui pour cacher leurs défaillances ne faisaient que blâmer
le peuple en le dénigrant et en l’insultant.
Salah Eddine Chenini
La déclaration de Monsieur Djerrad laisse apparaître un manque flagrant d’expérience en tant que politicien, - ou une mauvaise foi viscérale.
Mais revenons à la déclaration en elle-même : Si je comprends bien, Monsieur Djerrad semble convaincu que le rapport qu’il a eu de son ministre de l’intérieur est fiable et tout à fait plausible. Alors, selon lui, des perturbateurs auraient pu s’introduire dans l’enceinte de l’hôpital en question dans un pavillon censé être hautement contagieux, prendre tout leur temps pour aller chercher, et par-dessus-tout, trouver un cadavre, le traîner dans une salle et le prendre en photos pour être publiées sur les réseaux sociaux dans le but de semer la zizanie et créer l’émoi au sein de la population à des fins politiques et partisane.
Advenant que le scénario, parmi tant d’autres "scénarii" proposés, de Monsieur le premier ministre est le reflet juste et honnête de ce qui s’est réellement passé, ce serait un aveu officiel de la décadence de du système de santé en général et des hôpitaux en particulier. En effet, si des gens peuvent s’introduire dans un hôpital, dans des sections réservées et censées être hautement confinées et prendre tout le temps pour manipuler un cadavre et le prendre en photo, c’est que la sécurité est inexistante. Ou sont passé les agents de sécurité, les médecins, les infirmiers, le personnel paramédical? Cette déclaration met à nu la vulnérabilité de l’intégrité des hôpitaux dans lesquelles les Algériens se font soigner!
Pour conclure, il est clair, considérant les récentes sorties médiatiques insultantes des différents walis a travers le pays, que nos hommes politique ont une grosse lacune au niveau de la communication.
La pandémie nous révèle que nos administrateurs reviennent aux vieux réflexes du F.L.N et des autres partis de l’alliance de Bouteflika qui pour cacher leurs défaillances ne faisaient que blâmer le peuple en le dénigrant et en l’insultant.
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