Fonds souverains ou fond de regulations des recettes Algérien: 20 ans après!
l’Algérie de 2020 se retrouve a faire face a une crise sanitaire sans precedent a l'instar de presque la majorité des pays du monde, mais cette pandémie ne cesse de mettre a nu les dégâts de la gestion de l’économie et des finances des vingt dernières années. La situation actuelle nous interpelle sur la situation réelle du fond de regulations des recettes,- censé être la bouée de sauvetage en pareilles situation!
Les déclarations
des différents ministres du gouvernement Djerrad semblent donner du tournis a
tous les algériens peu importe leur rang social ou niveau académique et
intellectuel. En effet, d’une part, les différents mass-médias lourds nous
renvoient aux sorties médiatiques du premier ministre et de certains de ses
ministres en matière de dispositions économiques et financières pour soutenir les
couches les plus défavorisées de la société comme ultime moyen de les
convaincre de se conformer aux dispositions du confinement,- dont les pouvoirs
publiques semblent incapables a imposer pour divers raisons certaines a mettre
sous la responsabilité de ‘inconscience du citoyen, alors que d’autres sont due
au fait que les pouvoirs sont incapables de souvenir a une partie du peuple qui
doit se débrouiller comme il peut pour gagner sa croûte quotidienne.
D’un
autre cote, nous avons la toute récente sortie médiatique du ministre des
finances qui sort sur les algériens pour dresser un tableau « macabre »
de la situation économique et financière de la situation macro-économique en général,
et de certaines sociétés d’état de premier plan en particulier,- dont les
pertes s’élèvent conne suit : SONELGAZ avec 6.5 milliards de dinar, SONATRACH
avec 247 milliards de dinar et NAFTAL avec 20 milliards de dinar, sans oublier
les pertes dans certains secteurs comme la sante et le transport aérien de l’ordre
de 16 milliards de dinar suite à l’avènement de la COVID-19 et la
fermeture des frontières et l’interdiction des déplacements intérieurs.
Le prélude
ci-haut nous ramène systématiquement aux dispositions prises les pouvoirs publiques,
certes louables mais o combien en retard, a l’instar de bon nombre de décisions
entourant la gestion de la pandémie des le début, dans le sens ou on doit se
poser la question sur l’application des mesures dont la promotion aux yeux des administrés
est de plus en plus mise en avant. En tant que simple citoyen, on se pose aussi
des questions sur la cacophonie des déclarations des différents ministres qui
semblent contradictoires et qui dénotent un manque flagrant de coordination au
niveau de la communication.
Commençons par le ministre
des finances, puisque toutes les déclarations croisées sont interconnectées, il
y a de cela quelques jours durant laquelle il essaya tant bien que mal d’expliquer
la situation financière du pays en justifiant la dégringolade de la devise
nationale en la passant pour une « dévaluation » causée par des
causes conjoncturelles, COVID-19, mais en termes pratiques une baisse des
recettes d’exportation, une hausse soudaine des importations, Une
réduction des taux directeurs, Une intervention de la Banque centrale.
Le ministre en question a voulu « noyer le poisson » en évitant de
citer les conséquences probables telles l’unité monétaire dont la valeur en matière
de pouvoir d'achat peut être affectée sur le plan interne par l'inflation, et
sur le plan externe par la détérioration des termes du change liée à un
déséquilibre prononcé et durable de la balance des paiements. Le ministre en
question a insisté sur la « dévaluation » comme terme technique dans
son exposé qui reste une décision souveraine prise pour les pouvoirs publiques
pour, principalement, « booster » l’exportation.
Comment
les pouvoirs publics vont-ils trouver l’argent pour financer les projets annoncés,
et surtout comment vont-ils compenser les 175 USD de perte des compagnies
publiques sans compter les petites et moyennes entreprises. A cela s’ajoute les
dispositions pour les couches sociales qui dont une subvention du revenu est vitale
pour arriver à appliquer le confinement, et endiguer la propagation du virus.
Il
est fort probable que le pays s’achemine lentement mais surement vers l’endettement
extérieur au vu de la situation du Fond de Régulation des Recettes qui depuis
sa création en 2000, censé être un instrument
complémentaire d’utilisation des réserves de change et de protection de l’économie
contre d’éventuels chocs économiques et financiers exogènes à travers une diversification des revenus pour
faire face à des dépenses futures.
Le pays a
vu un accroissement de ses réserves de change du a un excédent de sa balance
commerciale, certes favorisé par des exportations constituées à 98% de ventes
d’hydrocarbures. Par exemple, en 2009, le montant des exportations algériennes
qui était de l’ordre de 44,3 milliards de dollars US a chuté d’environ 50% par
rapport à celui de 2008, en raison de la baisse du prix du pétrole, mais, entre-temps,
l’Algérie a pleinement profité ces dernières années de l’envolée des cours du
pétrole, ses recettes d’exportation s’élevant à 77 milliards de dollars US en
2008, contre 59 en 2007. Par conséquent, les réserves de change sont ainsi
passées de 78 milliards de dollars USD en 2006 à 110 milliards USD en 2007 et à
143 milliards en 2008. Selon Bloomberg et la banque d’Algérie en 2012 (https://www.bloomberg.com/magazine/businessweek/12_19),
les estimations des réserves de change algériennes atteignirent 178.3
milliards USD, - qui auraient dus être, du moins une partie, injectée dans le
fond d’investissement pour les générations futures ou pour parer a des
situations comme celle que vit le monde et l’Algérie présentement.
Tout ce
qui a précédé nous interpelle quant a la capacité de l’état à prendre en charge
de façon réelle et effective des couches les plus défavorisées, donc les premières
victimes de la situation entourant la pandémie, en débloquant des fonds. Ces déclarations
sont en contradiction avec la réalité sur le terrain car et d’après les propos
des citoyens et des responsables des PTT en particulier concernant le manque
latent de liquidité.
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