Faillite des Structures de Base, et Précarité de la Situation Économique sur fond de COVID-19
En ces temps de pandémie, la
situation de l’Algérie semble délicate non seulement à cause de la propagation
de ce virus, mais au vu de l’accumulation de la gestion catastrophique de l’économie
en général et des finances du pays durant les vingt dernières années. Cette
épreuve, bien que tous les Algériens connussent depuis des années, l'état actuel suite à la propagation du virus, a dévoilé la profondeur des dégâts que Bouteflika et ses différents gouvernements
ont causés.
Bien que le nouveau président et
son gouvernement essayent par tous les moyens en leur possession de faire de
leur mieux pour gérer une situation inédite et précaire, on découvre que le pays semble ne
pas avoir un protocole fonctionnel en matière de gestion des crises de cette
ampleur. On se rend compte qu’aucun stock stratégique n’a été planifié au vu de
la pénurie dès les premières semaines des masques et autres matériels médicales. D’emblée, on ne peut imputer cette situation à ce gouvernement, - sans pour autant
prendre parti pour le nouvel exécutif.
La situation est d’autant plus
critique suite à la dégringolade continue du cours du baril qui se situe aux
environs des 22 $ rendant la situation économique par temps de COVID-19 critique.
En écoutant les informations
entourant la gestion de la pandémie en Algérie, je ne fus pas surpris d’apprendre
que l’Algérie acceptait une ‘’ aide’’ d’un montant de 130 millions USD,- ‘’sans
intérêt’’ du Fond Monétaire International (F.M.I), et de la Banque Mondiale (B.M).
Jusqu’à la tout semble normal au vu de la situation financière du pays, mais ce
que je ne trouve pas normal c’est la façon dont les pouvoirs publics, et à leur
tête le premier magistrat du pays, ont communiqué l’information aux administrés.
Personnellement, j’ai eu la nette impression qu'à travers la formulation, on a
voulu dérouter l’opinion public en jouant sur les mots employés : On parle
‘’d’aide’’, puis on rajoute ‘’ sans intérêts’’, ce qui revient à dire que c’est loin d’être une aide mais bel et bien un prêt, en d’autres termes un emprunt.
On s'entend que dans la politique, la langue est vital: la formulation à travers le choix des mots est très important en temps normal, et devient une arme à double tranchant par temps de crise.Le président joue sur les mot en faisant référence aux resserves en devises étrangères: Pourquoi Monsieur Tebboune a utilisé le mot '' ...Il reste 60 milliards de Dollars...'', alors qu'il pouvait aisément dire '' nous avons tel chiffre dans les caisses''. Est-ce formule pour se dédouaner par rapport à la situation financière actuelle.
On s'entend que dans la politique, la langue est vital: la formulation à travers le choix des mots est très important en temps normal, et devient une arme à double tranchant par temps de crise.Le président joue sur les mot en faisant référence aux resserves en devises étrangères: Pourquoi Monsieur Tebboune a utilisé le mot '' ...Il reste 60 milliards de Dollars...'', alors qu'il pouvait aisément dire '' nous avons tel chiffre dans les caisses''. Est-ce formule pour se dédouaner par rapport à la situation financière actuelle.
Le peuple comprend la situation,
mais ce qui est inadmissible ce sont les bonnes vieilles habitudes et réflexes en
termes de communication qui font qu’on sous-estime le peuple durant les points
de presse. Les auditeurs ont pu relever les contradictions flagrantes dans le
discours du président : D’une part, il parle des capacités suffisantes du
pays à faire face a la pandémie, mais en contrepartie, il nous annonce cette
fameuse aide du F.M.I et de la B.M pour palier a la COVID-19.
Je crois que le président comme
son gouvernement doivent absolument commencer à adopter une autre approche pour
ce qui de la communication.
La deuxième décision qu’est la
réduction des importations en éliminant tous les produits non nécessaires, et
surtout ceux qui peuvent être produits localement est a saluer. Cette décision était
tant attendue par les producteurs et autres opérateurs économiques Algériens
depuis des années. Cela va couper court aux transactions frauduleuses et
magouilles de beaucoup de personnes qui ont profité du système Bouteflika en la
matière, - la surfacturation entre autres. La décision ne pas toucher au budget
des secteurs de la santé, de l’enseignement est elle aussi à saluer.

On doit aussi saluer cette capacité d’adaptation et de flexibilité
de l’appareil économique national privé qui change de créneau pour s’adapter à
la situation d’urgence. Je pense que les décisions prises par M. Tebboune ont
donné l’opportunité tant attendu par les opérateurs économiques pour prouver
leur potentiel, et ouvre, par la même, la voie aux universités, centres de
recherches, et instituts pour se mettre en valeur, et apporter leur
contribution a l’économie nationale.
Pour finir, cette situation d’urgence
peut être une étape salvatrice pour que les forces vives du pays, les scientifiques,
et universitaires locaux de prendre leur envol, et prouver qu’ils ont le
potentiel pour faire avancer le pays par des produits locaux. Tout ce que l’on
espère reste que le pays s’en sortira avec le peu de dommage possible.
Salah Eddine Chenini
Salah Eddine Chenini
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