samedi 4 janvier 2020


Priorités des priorités



















Salutations...

Je crois qu'a l'heure actuelle, et au vu de la situation globale, on doit faire bloc derrière le nouveau président et la composante du gouvernement. Certes, je suis d'accord que le résultat des élections n'est pas représentatif du choix de la majorité des Algériens, mais on sait tous que pour initier un changement a ce niveau ça va prendre du temps.
Personnellement, je crois intimement que M.Tebboune est loin d’être stupide; il a bien comprit que ce qui a cause la perte de Bouteflika est les fausses promesses et surtout les déclarations farfelues et provocatrices des Ould Abess, Sellal, et autre Ouyehia,- a un moment ou le 5 -ème mandat s’acheminait vers une concrétisation certaine.
M.Tebboune s’est engagé devant 40 millions a apporter des reformes sur la constitution et sur le fonctionnement des institutions de l’état. Il est conscient, ce qui est une première dans les anales du pays, que désormais tout homme politique de premier plan sera sous la loupe de cette jeunesse qui semble reprendre conscience de son rôle dans le processus de changement, et s’implique dans la politique du pays.
En ce qui e concerne, avant même d’entamer le chantier des reformes politiques et institutionnelles, la priorité reste le volet économique et social. Il faut trouver les mécanismes pour mitiger les politiques économiques et financières des 20 dernières années dont les premiers effets vont se faire sentir des cette année. Il faut trouver des solutions pour arriver à finaliser un budget, et je ne parle même pas d’équilibre budgétaire car on en est encore loin de cette idée, a travers l’application de la loi en matière de recette fiscales hors hydrocarbures, - qui reste le plus grand chantier du pays. En effet, les recettes fiscales hors hydrocarbures sont de l’ordre de 12 % seulement, ce qui revient à dire qu’il y a 88% de recettes en évasion fiscale. La première étape serait d’analyser où se trouve le décalage. Pourquoi les services concernés ne sont pas capables de percevoir les 88 % qui pourraient alléger le trésor public, et réduire le déficit. Puis il faut trouver les mécanismes adéquats pour arriver à éliminer l’évasion fiscale. Puis il faut trouver des solutions pour combattre l’inflation en essayant d’équilibrer la balance commerciale. Il y a aussi les transferts sociaux qu’il faut analyser. Un certain Ould Abess nous a gratifié à un certain moment que l’Algérie était en avance sur la Suède en matière de transferts sociaux. Dans sa connerie, il ne s’est pas rendu compte que cette déclaration voulait dire que le taux de misère et de pauvreté était supérieur a celui de la Suède. Les transferts sociaux sont a 80% du budget ce qui revient à dire que la situation sociale et économique de la majorité des Algériens est catastrophique. Même avec ça, personnellement je pense qu’on peut réduire cella car j’ai l’intime conviction qu’un nombre important de ces transferts vont à des personnes dont ils n’ont nullement besoin. Ceci revient à dire qu’il faut arriver à créer une carte informatisée de la richesse en Algérie pour pouvoir distribuer les aides de façon équitable et effective.  Il est impératif, dans cet esprit, d’imposer une taxe sur la richesse que les « députés » n’ont pas voulu voter.
Il faut impérativement revoir le système bancaire qui reste en décalage avec la réalité du mode de fonctionnement a l’échelle international. Il faut que les banque arrêtent d’être des guichets a billets, et commencent à fonctionner comme des banques dont la vocation est de faire de l’argent ou en d’autres termes d’engager des bénéfices. Il faudrait que l’état arrête d’instruire les banques à prêter de l’argent aux entreprises publiques sans gages et sans qu’elles puissent être souveraines ou / ou en mesure de récupérer ses emprunts.
Il faut repenser, voir s’inspirer de nos voisins marocains, a comment aider les binationaux a faire rentrer leur argent ce qui peut aider la banque d’Algérie. Pourquoi ne pas ouvrir des bureaux satellites en Amérique du Nord,- comme c’est le cas pour les Marocains.
Il faut redynamiser le secteur prive pour atteindre un taux d’intégration qui aidera à endiguer le chômage qui va grimper jusqu’ a13 % en 2020.
Il y a tant de choses à faire que l’on peut échanger vous et moi, mais la priorité reste le volet économique et social sans oublier le côté sécuritaire qui reste une menace constante. 

Qu’en dites-vous Cher amis?

Chenini Salah Eddine  

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