Priorités des priorités
Salutations...
Je crois qu'a l'heure actuelle, et au vu de
la situation globale, on doit faire bloc derrière le nouveau président et la
composante du gouvernement. Certes, je suis d'accord que le résultat des
élections n'est pas représentatif du choix de la majorité des Algériens, mais
on sait tous que pour initier un changement a ce niveau ça va prendre du temps.
Personnellement, je crois intimement que
M.Tebboune est loin d’être stupide; il a bien comprit que ce qui a cause la
perte de Bouteflika est les fausses promesses et surtout les déclarations farfelues
et provocatrices des Ould Abess, Sellal, et autre Ouyehia,- a un moment ou le 5
-ème mandat s’acheminait vers une concrétisation certaine.
M.Tebboune s’est engagé devant 40 millions a
apporter des reformes sur la constitution et sur le fonctionnement des
institutions de l’état. Il est conscient, ce qui est une première dans les
anales du pays, que désormais tout homme politique de premier plan sera sous la
loupe de cette jeunesse qui semble reprendre conscience de son rôle dans le
processus de changement, et s’implique dans la politique du pays.
En ce qui e concerne, avant même d’entamer le
chantier des reformes politiques et institutionnelles, la priorité reste le
volet économique et social. Il faut trouver les mécanismes pour mitiger les
politiques économiques et financières des 20 dernières années dont les premiers
effets vont se faire sentir des cette année. Il faut trouver des solutions pour
arriver à finaliser un budget, et je ne parle même pas d’équilibre budgétaire
car on en est encore loin de cette idée, a travers l’application de la loi en matière
de recette fiscales hors hydrocarbures, - qui reste le plus grand chantier du
pays. En effet, les recettes fiscales hors hydrocarbures sont de l’ordre de 12
% seulement, ce qui revient à dire qu’il y a 88% de recettes en évasion
fiscale. La première étape serait d’analyser où se trouve le décalage. Pourquoi
les services concernés ne sont pas capables de percevoir les 88 % qui
pourraient alléger le trésor public, et réduire le déficit. Puis il faut
trouver les mécanismes adéquats pour arriver à éliminer l’évasion fiscale. Puis
il faut trouver des solutions pour combattre l’inflation en essayant d’équilibrer
la balance commerciale. Il y a aussi les transferts sociaux qu’il faut
analyser. Un certain Ould Abess nous a gratifié à un certain moment que l’Algérie
était en avance sur la Suède en matière de transferts sociaux. Dans sa
connerie, il ne s’est pas rendu compte que cette déclaration voulait dire que
le taux de misère et de pauvreté était supérieur a celui de la Suède. Les
transferts sociaux sont a 80% du budget ce qui revient à dire que la situation
sociale et économique de la majorité des Algériens est catastrophique. Même avec
ça, personnellement je pense qu’on peut réduire cella car j’ai l’intime
conviction qu’un nombre important de ces transferts vont à des personnes dont
ils n’ont nullement besoin. Ceci revient à dire qu’il faut arriver à créer une
carte informatisée de la richesse en Algérie pour pouvoir distribuer les aides
de façon équitable et effective. Il est impératif,
dans cet esprit, d’imposer une taxe sur la richesse que les « députés »
n’ont pas voulu voter.
Il faut impérativement revoir le système bancaire
qui reste en décalage avec la réalité du mode de fonctionnement a l’échelle
international. Il faut que les banque arrêtent d’être des guichets a billets,
et commencent à fonctionner comme des banques dont la vocation est de faire de
l’argent ou en d’autres termes d’engager des bénéfices. Il faudrait que l’état arrête
d’instruire les banques à prêter de l’argent aux entreprises publiques sans
gages et sans qu’elles puissent être souveraines ou / ou en mesure de récupérer
ses emprunts.
Il faut repenser, voir s’inspirer de nos
voisins marocains, a comment aider les binationaux a faire rentrer leur argent
ce qui peut aider la banque d’Algérie. Pourquoi ne pas ouvrir des bureaux
satellites en Amérique du Nord,- comme c’est le cas pour les Marocains.
Il faut redynamiser le secteur prive pour
atteindre un taux d’intégration qui aidera à endiguer le chômage qui va grimper
jusqu’ a13 % en 2020.
Il y a tant de choses à faire que l’on peut échanger
vous et moi, mais la priorité reste le volet économique et social sans oublier
le côté sécuritaire qui reste une menace constante.
Qu’en dites-vous Cher amis?
Chenini Salah Eddine
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