Pourquoi on ne pourra jamais recouvrir l'argent spolié:
Juste pour l'information: Tous ceux et celles qui ont un minimum de culture politique vous diront que le discours consommable durant les compagnes électorales est souvent incompatibles avec la réalité du terrain. Pour ce qui est de la promesse de recouvrir les deniers publics spoliés, c'est plus qu'une chimère pour les raisons suivantes :
:- - Le stratagème utilisé pour avoir droit aux sommes colossales est plus qu’ingénieux. Les hommes dits d'affaires avaient réussi à se faire octroyer des projets publics à condition d'avoir un partenaire étranger censé apporter la technologie comme plus-value a la réalisation en formant les jeunes Algérie, se faisaient payer 50% du montant total du projet en $ avant même le début des travaux. Entre temps, les mêmes homme d'affaires, ou affairistes, s’effaraient à créer des entreprises bidons en Europe et les présentaient comme partenaires étrangers.
- - Les 50% en avance sur le montant du projet était transféré à travers le canal officiel, la plupart du temps par swift, sur le compte de la société écran créée par les mêmes hommes d'affaires.
-- Les millions de $ étaient investis dans d'autres sociétés écrans ou utilises pour l'achat de biens immobiliers, voir transférés sur des comptes offshores dans les paradis fiscaux.
- Entre temps, les ministres, premiers en particulier, gelaient les projets en question pour cause de restrictions budgétaires ce qui voulait dire que les bénéficiaires des projets pouvaient vaquer à leurs affaires en toute quiétude.
- - Les millions transférés en Europe l’étaient en toute légalité et par le canal officiel ce qui revient à dire qu’ aucun motif valable ne peut être évoqué pour bâtir un dossier au niveau des instances judiciaires des pays Européens.
- - Les sommes qui ont été placées dans les paradis fiscaux sont inextricables au regard de la sainte confidentialité bancaire.
- Dans le cas où le président faisait allusion au recouvrement des sommes par la nationalisation des entreprises des hommes d'affaires emprisonnés, on doit se poser la question suivante: est-ce-que l’état a l’heure actuelle a les moyens nécessaires pour s'approprier des entreprises comme par exemple ERTBH de Ali Haddad qui, pour rappel, emploie 17000 personnes et détient pas mal de projets publics toujours en cours de réalisation.
Par Salah Eddine Chenini
Par Salah Eddine Chenini
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