mardi 19 octobre 2021
lundi 11 octobre 2021
Affaire » de la pelouse du stade de Blida : Énième camouflet des « responsables » !
Apparemment, certains caciques des vielles habitudes ne semblent
pas enclins à s’ajuster avec la nouvelle vision des nouveaux responsables de l’Algérie
post Bouteflika. Pour ne rester que dans le monde du sport, et le football en
particulier, on entend à longueur de journée le nouveau ministre Monsieur Abderrazak
Sebgag, qui semble connaitre son affaire, et qui n’a cessé de faire bonne impression lors
de ses points de presse, tant que ses propos semblent honnêtes, logiques, et
pragmatiques, se prononcer sur sa nouvelle vision de son secteur. Mais force est de constater que le ministre semble faire face a
des gens a divers niveaux qui semblent vouloir pérenniser les vielles
pratiques.
L’état de la pelouse du stade de
Tchaker à Blida lors du match de l’équipe nationale il y a déjà un mois a provoqué
une onde de choc non seulement en Algérie, mais au-delà donnant aux différents médias
et spécialistes étranger matières à s’étonner comment une équipe comme l’Algérie
pouvait jouer sur un terrain aussi calamiteux. Devant une telle aberration, les
pouvoirs publics et à leur tête le ministre de la tutelle sont sorti de leur réserve
pour pendre des décisions drastiques en limogeant des responsables locaux qui ternirent
l’image de tout un pays.
Le
chapitre de la premier manche clos, tous les Algériens espéraient que les
responsables locaux allaient corriger la situation pour les prochaines joutes en commençant par le match contre le Niger, mais hélas nous fument choqués de
voir non seulement une pelouse en piteux état, mais le pire c’est le fait que les responsables, tout en voulant relativiser cette abberation, ont tente de tromper tout un
peuple en colmatant la pelouse avec du sable ; On a voulu faire croire aux
Algériens que la pelouse a été traitée et sera prête pour le jour J à travers
des séquences en gros plan du stade retransmises par la télévision publique qui
a pris part à ce gros et vulgaire mensonge.
Essayant
pour un instant, a la lumière de recoupements des déclarations de toute part,
de situer les responsabilités de tous les acteurs de cette affaire. On a cru
trouver la solution au problème en limogeant le directeur du stade en premier
lieu, mais il s’est avéré que le mal était plus grave et plus profond quand on
entend le ministre en personne déclarer que le nouveau directeur de la structure
lui a envoyé tout un rapport fallacieux à propos des mesures prises pour
corriger la situation. Cette annonce du ministre démontre que les responsables à
l’échelle régionale, et locale ne reculent devant rien pour maintenir le statut
quo en termes de méthodes de travail.
On
doit aussi, a notre humble niveau, prendre quelques secondes pour se poser quelques
questions légitimes pour ne pas léser qui que ce soit. La première question est
est-ce-que les nouveaux responsables du stade ont eu les moyens financiers,
humains, et logistiques pour mener a bien leur mission en un laps de temps d’un
mois ? Si l’on remplace des responsables qui ont failli à leur mission, on
doit mettre à disposition des nouveaux nommées tous les moyens pour ne pas se
retrouver au même point de départ, car il ne sert à rien de changer les hommes
sans leur donner les moyens nécessaires à la réussite de leur mandat !
On
tant parlé de la D.J.S de Blida, du directeur du stade, mais on a tendance à
oublier le rôle primordial de la fédération. En effet, l’équipe nationale est
une entité faisant partie de la F.A.F, et ipso-facto on est en droit de se
poser la question sur le rôle de cette dernière dans la supervision de l’état
de la pelouse avant chaque match de l’équipe nationale. Or on apprend que
personne n’a daigné se préoccuper de cette affaire malgré le tapage médiatique
de l’état de la pelouse lors du premier match. N’est-il pas des prérogatives de
la fédération de s’assurer de mettre tous les moyens adéquats à la disposition
de l’équipe nationale dont une pelouse digne de ce nom. Pourquoi avoir attendu
une nouvelle débâcle pour que le président de la F.A.F daigne, enfin, sortir de
son mutisme et signer un contrat avec la même entreprise Portugaise (?) pour
prendre en charge la pelouse des stades en Algérie !
Certains
journalistes ont vivement critiqué la position du sélectionneur nationale dont
le franc parler et l’honnêteté n’est plus à présenter. Pour l’information, un
entraîneur au niveau des clubs professionnels peut avoir droit de regard sur
des questions logistiques telle la pelouse, le centre de formation, les infrastructures
de préparation et de récupération, - dans le contexte on peut citer le rôle d’un
certain Arsène Wenger dans le projet du stade Emirates. La situation diffère
quand il s’agit de sélection nationale ; Monsieur Belmadi a essayé d’apporter
un plus au-delà de ses prérogatives par nationalisme et autre conscience professionnelle.,
mais il s’est retrouvé acculé, cloué au pilori par une mentalité qui refuse de
progresser.
Cette
affaire de la pelouse a aussi levé le voile sur le vielles pratiques de
sabotage qui tant miné non seulement l’équipe nationale, mais le football
national en général : On clairement entendu le sélectionneur national se
prononcer sur le fossé qui le sépare du président de la F.A.F qui semblent, d’ailleurs,
en décalage avec son propre bureau, - ou devrais-je dire le bureau de Monsieur
Zetchi, mais ça c’est un autre sujet. Il semblerait que le nouveau patron de la
fédération ne soit pas partisan de l’idée qu’on ne change pas une équipe qui
gagne, et fait en sorte que la dynamique actuelle de l’équipe nationale soit brisée.
Il faut rappeler à Monsieur Amara que le football en général, et l’équipe
nationale en particulier est la bouffe d’oxygène qui reste pour le petit peuple,
et à ce titre vouloir y mêler des enjeux politiques ou partisans risque de lui
coûter cher !
En
ce qui concerne certaines déclarations de journalistes ou d’anciennes gloires
de l’E.N, a l’instar de Monsieur Lakhdar Belloumi, dont on a un immense respect
et pour l’homme qu’il est ou pour le joueur qu’il fut, je fus entonné par la
teneur de certaines déclarations. En effet, Monsieur Belloumi a déclaré récemment
que le résultat contre le Niger démontre que la pelouse n’était pas aussi
mauvaise qu’on voulu le présenter. Je dirais, tout en respectant l’avis de ce spécialiste,
que c’est bien le contraire : Le fait que l’E.N fut accrochée jusqu’à la deuxième
mi-temps est une preuve que le terrain semblait favorable aux Nigériens dont la
totalité des joueurs évoluent au Niger donc habitués à cette qualité de
pelouse. On a aussi une preuve du fait que quand l’équipe a change de cote du
terrain, qui semblait être un peu mieux, les joueurs ont pu, relativement, développer
du jeu. Troisième point, on a vu clairement que les choses ont commencé à aller
pour le mieux avec l’entrée des joueurs qui évoluaient un y a peu de temps au championnat
national, - donc des joueurs habitués a des pelouses semblables. On a aussi e
cas Mahrez, lui dont tous les spécialistes lui reconnaissent son côté technique,
et surtout cette habilité de contrôle : Durant le match contre le Niger, Mahrez
n’a pu faire que trois contrôles dignes de son talent dans cet exercice. On a
vu Amoura tomber à maintes reprises, ou Slimani qui dans la surface du gardien
du Niger n’arrivait pas à contrôler le ballon vu que ce dernier ne cesse de rebondir,
sans parler du but du Niger survenu suite a mauvais dosage du défenseur. Des
joueurs comme Mahrez, Mandi, Benrahma évoluant en Europe, et la troupe évoluant
dans les pays du Golf habitués à évoluer sur des tapis favorables au développement
du jeu et à l’expression technique individuelle, - qualité de l’équipe
actuelle.
En
conclusion, l’équipe nationale a tant à faire sur le plan continental pour
passer à travers le jeu des coulisses, l’arbitrage, les manigances de la C.A.F
pour se voir rajouter un autre problème des stades au pays. On leur doit les
moyens financiers, logistiques, et par-dessus tout une pelouse digne de ce non pour
qu’elle continue à nous faire rêver. Cette équipe mérite qu’on donne le respect
qu’elle est ne droit d’avoir, et ça commence par une implication du président
de la F.A.F et des membres du bureau fédéral, et de tous ls acteurs du secteur.
Arrêtons de vouloir casser tout ce qui fonctionne, et apprenons de nos erreurs.
©Salah-Eddine Chenini
https://latribun.blogspot.com/
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